Du 12 avril au 18 mai 2025, Hakanto Contemporary - Alhambra Gallery, situé à Ankadimbahoaka, abritera une exposition significative de l’artiste malagasy Joël Andrianomearisoa. Baptisée « Please sing me my song before you go », cette exposition marque un jalon important dans la carrière de l’artiste, qui y présente ses œuvres pour la première fois dans ce prestigieux lieu. Au centre de cette exposition figure le premier film de Joël Andrianomearisoa, un projet personnel et émouvant portant le même titre. Commandé par l’IFA Gallery à Berlin, en Allemagne, ce film a été révélé au monde en 2024, lors de l’exposition intitulée « Measures lullabies and whispers ». Inspiré par une chanson de berceau malagasy transmise par sa grand-mère, « Iny hono izy ravorombazaha », le film fait écho aux souvenirs d'enfance, tout en abordant des thèmes profonds tels que l’absence, le renoncement et le deuil silencieux.
A travers cette création, Joël Andrianomearisoa incite le public à réfléchir sur la douceur de la transmission et les liens entre générations. Cette exposition coïncide avec une étape cruciale pour Hakanto Contemporary, qui fermera ses portes après cinq années d'engagement artistique. Joël Andrianomearisoa, en tant que fondateur et directeur artistique de ce centre, a joué un rôle indispensable en soutenant et en accompagnant les artistes malagasy. Durant cette période, il s’est retiré de la scène artistique pour se concentrer sur cette mission, contribuant ainsi à redéfinir la narration artistique de Madagascar.
A cet effet, l’exposition « Please sing me my song before you go » est bien plus qu’une simple manifestation artistique. Celle-ci symbolise également la fin d'une époque pour Hakanto Contemporary et rend hommage à une carrière riche en émotions et en réflexions. Les visiteurs auront l’occasion de découvrir une œuvre qui transcende le temps et l’espace, tout en célébrant l’héritage culturel malagasy. La rencontre entre l’art et la mémoire, la douceur et la douleur, soulignée par la voix de la berceuse familiale, promettent de laisser une marque durable dans l’esprit du public. Il s’agit d’une invitation à réfléchir sur ce que nous transmettons et ce que nous laissons derrière nous. En définitive, cette exposition est une invitation à écouter, ressentir et se souvenir, avant que les voix ne s’éteignent.
Si.R
Le rideau est tombé sur la dernière étape du World Rugby HSBC Sevens Challenger 2025, disputée à Cracovie, en Pologne les 11 et 12 avril derniers. Non qualifiés pour la phase finale à Los Angeles, le mois de mai prochain, les Makis de Madagascar sont satisfaits de leur parcours en finissant 5e pour le troisième round et 6e sur le classement au total des points sur les trois rounds.
Un accueil en fanfare a été réservé aux Makis par la grande famille du rugbybet, proche des joueurs, à leur arrivée à l'aéroport International d'Ivato.
Avec une prestation plus que satisfaisante, la sélection des Makis de Madagascar n’a pas tremblé face aux élites du rugby mondial. Les Makis à 7 concluent leur parcours avec une cinquième place méritée, couronnée par une victoire convaincante contre le Chili (24-14) lors de la finale de classement.
Placés dans un groupe relevé aux côtés du Portugal et du Canada, demi-finalistes, Madagascar n’a pas démérité. Malgré deux défaites face au Canada (24-29) et au Portugal (10-19), les Makis ont su rebondir en dominant le Japon (26-12) pour leur dernier match de poule.
Terminant à la cinquième place pour cette troisième phase du tournoi, mais sixième après le cumul des points des trois étapes, les Malagasy ont brillé en battant les Tonga (40-17) en demi-finale de classement, avant de conclure leur campagne par un succès contre les Los Condores du Chili. Sur les trois tournois, Madagascar fini sixième sur douze pays devant le Japon, l’Uganda, la Tonga, la Géorgie, le Hongkong et le Brésil.
Avec trois victoires en cinq rencontres, Madagascar prouve une nouvelle fois qu’il compte parmi les outsiders sérieux du rugby à 7 internationaux. Une performance qui témoigne du potentiel grandissant de cette équipe et pose les jalons pour les prochaines échéances mondiales.
Quant au Portugal, il s’est illustré en remportant le titre chez les hommes après avoir dominé l’Allemagne en demi-finale, puis Samoa en finale. Chez les dames, l’Afrique du Sud a pris sa revanche sur l’Argentine pour décrocher la victoire à Cracovie.
Les qualifications pour les Play-offs HSBC Sevens de Los Angeles (3-4 mai) sont désormais connues : Samoa (hommes) et Colombie (femmes) rejoignent l’Argentine, le Kenya, l’Afrique du Sud, le Canada, l’Allemagne et le Portugal pour cette ultime étape vers l’élite mondiale du rugby à 7.
Quant aux Makis de Madagascar, un accueil triomphal leur a été réservé par le Malagasy rugby à leur arrivée prévue à 14h ce jour à Ivato.
Elias Fanomezantsoa
Clap de fin pour la 7e édition du Salon du chocolat et de la gourmandise, organisée par l’association caritative Wednesday Morning Group (WMG). L’évènement déroulé samedi dernier au Carlton, Anosy. 32 exposants ont émerveillé les visiteurs à travers leurs œuvres d’art, à savoir les confiseries.
A l'approche de Pâques, la plupart des exposants ont proposé des produits liés à cette fête comme le « Lapin » et les « Œufs de Pâques » et même une « Bûche de Pâques » en chocolat.
Cette édition a été aussi marquée par l’essor des petites et moyennes entreprises œuvrant dans la transformation du cacao. D’ailleurs, le développement des produits « vita malagasy » a été l’objectif de l'événement, selon la présidente de l’association WMG, Fiona Tsiranana.
Conscients des défis que rencontre la Région SAVA, en particulier le District d’Antalaha. Le groupe des jeunes cadres d’Antalaha (JCA) a mené plusieurs actions sociales au bénéfice de la communauté. Les donations d’équipements informatiques, notamment des ordinateurs destinés aux établissements scolaires et aux jeunes en formation, en font partie. A cela s’ajoutent les deux éditions de campagne humanitaire de chirurgie réparatrice dénommée « Tolo-tagnana » en 2012 et en 2014 dans la Région SAVA, surtout à Antalaha. Une initiative du JCA, touchant respectivement 284 personnes et 179 patients.
Depuis le week-end dernier, personne ne sait plus où peut bien aller, ou se trouver Marie Valeria. Cette épouse d'un Chinois est recherchée pour violence sur mineur et violation de domicile d’autrui. Ces faits sont survenus à Ampanefena, dans le District de Vohémar. La fugitive est plutôt connue pour son aisance matérielle. Elle est aussi crainte par ses voisins. Motif : elle a surtout la main lourde lorsqu'elle est sous le coup d'une violente colère. D'ailleurs, c'est ce qu'elle venait récemment de faire. Elle s'en était pris physiquement et violemment à un gamin âgé d'une dizaine d'années, son voisin de quartier. Et ce dernier n'est autre que le camarade de son propre fils. La même source explique que l'agresseuse serait également sous l'empire d'une quelconque substance pour entrer en coup de vent dans le domicile du petit garçon sur qui elle a déversé toute sa colère.
Le BIANCO frappe fort. Quatre policiers de la Police de l’air et des frontières (PAF) en poste à l’aéroport international d’Ivato ont été placés en détention provisoire à la prison d’Antanimora, vendredi 11 avril 2025. Ils sont poursuivis pour abus de fonction, corruption et extorsion de fonds, selon un communiqué du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO). Cette mise sous écrou est intervenue à l’issue d’une enquête ouverte par le BIANCO, déclenchée par des signalements diffusés sur les réseaux sociaux.
Le crime de lèse majesté constitue un péché capital à l’encontre du Chef de l’Etat, le roi ou Président de la République également contre les grands dignitaires du royaume ou de l’Etat. Sous le règne de Louis XIV, le Roi Soleil (1638 – 1715), l’auteur reconnu coupable du crime de lèse-majesté encourt la peine capitale, la guillotine.
Le manque de respect manifeste et en public vis-à-vis de la dignité du Chef de l’Etat peut être pris pour un crime de lèse-majesté. De même, le manquement grave à la préséance protocolaire à l’encontre d’un grand dignitaire du royaume ou chef d’Institution de la République peut être considéré comme un crime grave, et ce, en présence d’autres personnalités.
Alors que les puissances occidentales réajustent leurs politiques fiscales et commerciales, la Türkiye cherche à renforcer ses liens avec les pays africains. Hier, lors de la clôture du forum de la diplomatie d’Antalya, le ministre turc des affaires étrangères, Hakan Fidan, a exposé la vision de son pays. La Türkiye veut une coopération simple et équilibrée avec l'Afrique. Une journaliste zimbabwéenne a demandé « quel serait l'impact des récentes décisions économiques des Etats-Unis ». En réponse, le ministre a réaffirmé l’importance de l’Afrique pour la Türkiye. Il a précisé que « le pays est déjà bien présent sur le continent, avec des ambassades dans plus de 40 nations. Il collabore avec toutes les régions de l'Afrique et intervient dans de nombreux secteurs.
Une fois encore, certains opposants n’ont pas résisté à la tentation de tirer la sonnette d’alarme — même sans raison. Selon eux, le projet Base Toliara serait synonyme de saccage écologique, et la zone protégée de Ranobe, avec ses emblématiques baobabs, serait promise au bulldozer. Sauf que la réalité, documents à l’appui, est tout autre.
Contrairement aux affirmations dénuées de fondement qui circulent, aucune activité d’exploitation ne sera menée à l’intérieur de la Zone protégée PK Ranobe. Selon les documents qui nous sont parvenus, le tracé menant au site du projet n’implique pas de nouvelle route destructrice. L’on parle uniquement d’un simple élargissement d’un ancien chemin de charrette déjà existant. Autrement dit, pas de déforestation massive ni de couloir de la mort pour les baobabs de Ranobe.
A moins de dix jours de la visite du Président français Emmanuel Macron à Madagascar, certaines voix tentent de faire dérailler le débat public. C’est le cas de Patrick Raharimanana, blogueur à ses heures perdues, politicien en mal de légitimité, et désormais autoproclamé historien et analyste politique.
Dans un texte récemment publié sur son compte Facebook, ce monsieur se livre en effet à une série de digressions pseudo-intellectuelles sur la signification de la venue d’Emmanuel Macron dans la Grande île. Si l’on pouvait saluer l’initiative d’une réflexion approfondie sur les enjeux géopolitiques régionaux, force est de constater que l’exercice tourne rapidement à la caricature. A défaut d’arguments rigoureux, il préfère les approximations grossières, les raccourcis historiques hasardeux et les fausses informations.