Hier, la Capitale malagasy a été frappée par plusieurs coupures d'électricité, plongeant divers quartiers tels qu'Analakely, Amboditsiry, Tanjombato, et Sabotsy-Namehana dans l'obscurité. Les interruptions fréquentes ont bouleversé la vie quotidienne des habitants et suscité une vague de mécontentement. Les pannes de courant, survenues à trois ou quatre reprises dans la journée, ont provoqué la colère de nombreux résidents. Voahirana, une mère de famille, a exprimé sa frustration en décrivant les difficultés rencontrées lors de la préparation des repas. « Tous les moyens de cuisson ont été transformés en charbon de bois et il fallait beaucoup de temps pour finir la préparation des repas », a-t-elle déclaré. Pour de nombreuses familles, la panne de courant entraîne non seulement des désagréments domestiques, mais aussi des pertes dues à la décongélation imprévue des réfrigérateurs.
L'impact de ces coupures ne s'est pas limité aux foyers. De nombreuses petites entreprises ont été contraintes de fermer leurs portes, incapables de fonctionner sans électricité. Les cybercafés, les salons de coiffure et d'autres commerces ont vu leurs activités suspendues, laissant de nombreux clients insatisfaits. « Certaines personnes qui se sont rendues dans un salon de coiffure ont dû partir en raison du délestage, alors qu’elles étaient en pleine séance de coupe de cheveux », a témoigné un coiffeur de la ville. Les entreprises, quant à elles, ont également subi les conséquences de ces pannes. Les chaînes de production ont été interrompues, empêchant les travailleurs de poursuivre leurs tâches. « Les sociétés ne parviennent pas à produire car les employés ne travaillent pas en raison des pannes d’électricité », a expliqué Miora, gérante d'une entreprise du secteur industriel.
Explications de la JIRAMA
La compagnie nationale d’eau et d’électricité (JIRAMA), principal fournisseur d'électricité dans la Grande île, a tenté d'expliquer les raisons de ces coupures. L'entreprise a annoncé hier que celle-ci rencontre des difficultés dans l’acheminement du fioul lourd depuis Toamasina. "Le carburant qui arrive dans la Capitale ne répond pas aux besoins de la production de l’électricité. Ce problème est dû en raison au manque de camions qui transporte ce fioul lourd vers Antananarivo, indépendamment de la JIRAMA », a précisé le communiqué. « Nous sommes en contact permanent avec notre fournisseur pour accélérer le transport du fioul afin de pouvoir rétablir à la normale la production et la distribution de l’électricité sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo », selon toujours le communiqué. La JIRAMA a présenté ses excuses pour les désagréments engendrés par ces délestages et remercie ses clients pour leur patience. Cependant, les usagers et les entrepreneurs restent frustrés, en espérant des solutions durables et rapides pour éviter de telles perturbations à l'avenir.
Carinah Mamilalaina
Vendredi 26 juillet
Gasy Band
Ils sont de retour. Ces quatre chanteurs se produisent sur scène rarement. Mais lorsqu'ils le font, chaque détail est minutieusement préparé. Pour ce week-end, le groupe « Gasy Band » promet de ravir les noctambules et amateurs de bonne musique. Avec Jimmy Harison et ses talentueux complices, chaque performance est un rendez-vous inoubliable et dont l'objectif consiste à stupéfier le public. Au programme : de la musique rythmée allant du jazz au rock, en passant par du blues et de la variété malagasy, sans oublier des prouesses vocales qui promettent de faire vibrer l’assistance. En somme, tous ceux qui seront présents au Piment Café, Behoririka passeront à coup sûr une magnifique soirée de vendredi !
Iraimbilanja
Les papys du rock ne cessent de surprendre leurs fidèles admirateurs. Devenus plus passionnés que jamais, Batata et toute sa bande ont choisi de se produire sur une grande scène. Les « Raimbl » proposent un nouveau spectacle ce soir au Cask PK0, Antanimena, pour un événement qui promet d'être très rock. Comme au bon vieux temps, les membres du groupe seront là pour prouver qu'ils n'ont rien perdu de leur énergie et de leurs talents. Après plus de 40 ans de carrière artistique, ces rockers savent toujours envoûter le cœur de leur public avec des titres emblématiques comme « Tao an-tsekoly », « Tsy ho ahy ianao », « Raosy jamba », « Mosoara » qui figurent parmi les « Best of » du groupe. Le show démarrera à 20h !
Joy K
Un moment tant attendu par les fans. Joy K, le chanteur populaire des années 2000, est de retour au pays pour donner quelques concerts. Avant le grand rendez-vous « Génération 2000 », il donnera une prestation à l’hôtel Le Louvre, Antaninarenina, ce soir à partir de 21h pour une soirée nostalgique. Ce « come back » pourrait être une occasion pour lui de partager ses tubes qui ont marqué des générations, tels « Embona », « Raiki-pitia » ou encore « Silam-panahy ». Un rendez-vous à ne pas manquer pour ceux qui ont grandi dans les années 90.
Tarika Be
Retour aux sources. Tarika Be, ce groupe emblématique avec son tube « Raitra », dirigé par Hanitrarivo Rasoanaivo, Tam Rasamimanana et Ny Ony Rasolomahatratra, va pour un quatrième concert. Après une première apparition scénique au No Comment Bar, Isoraka, le 19 juin dernier, suivi de sa performance lors de la Fête de la musique, le 21 juin et un autre show à La Teinturerie, Ampasanimalo, cette formation musicale continue sur sa lancée en donnant rendez-vous prévu pour ce soir à 20h, toujours dans la salle de la Teinturerie. Au programme, un répertoire varié comprenant plusieurs dizaines de titres, allant des morceaux moins connus aux incontournables qui ont contribué à la renommée du groupe.
Mr Sayda
Mr Sayda continue d'arpenter les scènes de la Grande île et même au-delà. Pour ce soir, il se produira au restaurant Les Cygnes, situé à Mandrosoa-Ivato. Ce sera une occasion unique de découvrir ses récents titres. Ce concert est à ne pas manquer, surtout pour ses fans habitant aux alentours d’Ivato et Talatamaty et qui n'ont pas encore eu la chance de le voir sur scène. Au programme, des morceaux comme « Tia anao aho », « Vokatry ny foko », « Bisous kely aloha», ainsi que son tout nouveau titre « Fitia efa nomeko » qui résonneront dans la salle à partir de 21h.
Samedi 27 juillet
« Manal’azy vita bacc »
Ce samedi à partir de 15h, les jeunes fêtards et les futurs bacheliers se rassembleront au stade annexe de Barea, Mahamasina pour un grand événement musical. Le fameux show « Manal’azy vita bacc », initié par le chanteur Olombelo Ricky et Miritsoka Production. Pour cette édition, ils promettent un show exceptionnel avec l’arrivée des dernières innovations époustouflantes en matière d'éclairage. Cette fois-ci, le public va découvrir des jeux de lumières inédits, jamais utilisées auparavant à Madagascar, ainsi qu’une sonorisation de pointe pour garantir une expérience auditive inoubliable. La soirée promet d'être riche en émotions, car s'étendant sur cinq heures d’affilée. L’ouverture des portes aura lieu dès 11h !
« Urban Mood »
Le grand rendez-vous des amateurs de musique urbaine est enfin arrivé ! Le label « Gasy Ploit » organise un concert explosif qui mettra en lumière deux rappeurs considérés parmi les plus en vogue dans la Grande île. Intitulé « Urban Mood », cet événement tant attendu réunira les jeunes passionnés de la culture hip-hop, en particulier ceux ayant terminé les épreuves du baccalauréat. A l'affiche, les deux artistes phares du label « Gasy Ploit », à savoir Agrad et Tsota. En outre, les jeunes talents A.L.P et Tricia partageront également la scène avec ces deux stars lors de ce concert qui se déroulera ce samedi à partir de 15h au Cask PK0, Antanimena. En prime, « Urban Mood » accueillera la finale du grand concours de battles de rap, baptisé « Fantsy Line Session », offrant ainsi la chance au public de découvrir de nouveaux talents prometteurs du milieu hip-hop, soutenus par le label « Gasy Ploit ».
Dimanche 28 juillet
Génération 2000’S
Un événement qui réveillera sans aucun doute de bons souvenirs. « Chérie », « Embona », « Ny fiverenanao », « Mila anao », « Mpandresy ambonin’ny mpandresy », ou encore « Hanontanio azy »,... Toutes ces chansons cultes des années 2000, ayant conquis le cœur des cœurs des ados de l’an 2000, font encore partie aujourd’hui des playlists dans le Smartphone de certaines personnes. Avec le concert « Génération 2000’S », organisé par l’agence de production et de communication audiovisuelle SR Event, ces artistes vont revenir époumoner le public lors de ce concert qui s’annonce 100 % nostalgique. Le rendez-vous sera donné pour ce dimanche à partir de 14h au Palais des Sports de Mahamasina. Les spectateurs pourront applaudir sur scène quelques chanteurs qui ont pris congé durant presque deux décennies, mais dont leurs œuvres restent encore dans les esprits. Citons entre autres le groupe Unik, ’Zay, Spy D, Titi, Tovo J’Hay, Raboussa et Joy K.
Si.R
Ce vendredi 26 juillet, la vasque olympique sera officiellement allumée en soirée, après les derniers relais de la flamme olympique et au bout d’une cérémonie d’ouverture pleine de surprises prévues à 20h30 (heure malagasy). Pour la première fois de l’histoire des JO, l’ouverture officielle sera célébrée en dehors d’un stade, qui se déroulera sur la Seine- Saint-Denis.
Avant l’allumage de la vasque, de nombreuses festivités seront attendues tout au long de la cérémonie d’ouverture. Un spectacle qui passionne les foules avec, au programme, un défilé d’envergure.
L’haltérophile Rosinah Randafiarison sera le porte-drapeau malagasy durant le défilé de la cérémonie d’ouverture de ce soir. Etant la première athlète malagasy qualifiée, cet honneur lui revient. Non seulement, la première chance de médaille olympique malagasy dans l’histoire des Jeux repose sur l’haltérophile malagasy pour la première fois dans le J.O mais elle portera le drapeau.
Sept athlètes malagasy seront en lice sur cinq disciplines à ce plus grand évènement sportif universel. Ils seront accompagnés par 26 membres de délégation entraineurs, président des fédérations, médecins et staff du ministère de la Jeunesse et des Sports et du comité olympique malagasy et trois journalistes.
Rappelons que Madagascar fera son entrée au J.O demain avec Jonathan Raharvel. Il sera le premier athlète de la Grande île à débuter la compétition. Selon le calendrier des Jeux olympiques, le 27 juillet à 12 h (heure malagasy), il se trouvera sur le plot de série à bras Homme à la piscine olympique de la Défense Arena Paris. A 16 h, Fabio Rakotoarimanana entrera en compétition pour le tour préliminaire du tennis de table Homme individuel dans l’Arena Paris Sud 4.
Parmi les 10 500 athlètes originaires de 200 pays, le fanion de l’océan Indien sera défendu par 32 athlètes Hommes et Femmes dont 7 venant de Madagascar, 13 de l’île Maurice, 5 des Maldives, 4 des Comores et 3 des Seychelles.
Elias Fanomezantsoa
« L’homme est un loup pour l’homme ! » Le philosophe anglais Thomas Hobbes (1588-1679), à l’origine de cette légendaire et séculaire citation, auteur de l’ouvrage magistral de philosophie et de politique « Léviathan », a mille fois raison. Lors d’une exposition universelle à New-York, il y avait eu un stand où était inscrit « l’animal sauvage, le plus dangereux du monde ». Les visiteurs s’attendirent à y rencontrer une bête quelconque de la jungle mais à leur grande surprise dès qu’ils ont mis les pieds dans le pavillon, ils n’ont vu qu’un grand miroir où chacun a pu voir sa propre image. Sur le bas du miroir, ils ont pu lire « l’homme est un loup pour l’homme » de Thomas Hobbes.
Le lion, fauve le plus puissant, le roi de la jungle, ne commet jamais un tel crime à sa compagne. S’il vient à échanger quelques griffes contre elle, il se retire. Un geste noble de la part d’un roi. L’homme est le roi de la nature, dit-on. Mais, un roi qui se conduit comme un vulgaire loup qui n’hésite pas, pour des raisons diverses, à attaquer et dévorer ses congénères en situation de faiblesse au moment des faits.
Le chauffard qui a abattu par un semblant accident, un acte prémédité, un crime propre à fendre le cœur, fut finalement interpellé. Un acte de barbarie sans nom qui a coûté la vie à une jeune femme de 22 ans, dans la fleur de l’âge. Miah Raveloson, championne nationale, sans rivale, de jeu d’échecs a trouvé tout bêtement ou barbarement la mort des suites d’accident à Nanisana, dans le Vème Arrondissement d’Antananarivo, tôt le matin du 17 juillet dans un parcours habituel de jogging. Sitôt après le drame, le chauffard a pris la fuite en espérant que personne n’a pu l’identifier. La victime, une grande célébrité du sport intellectuel que le pays peut en avoir, morte sur le coup, gisait au sol. Une grande perte pour le sport en général et pour le jeu d’échecs en particulier. Selon les informations glanées, Miah fut un opérateur économique hors pair. Elle est déjà en possession de deux entreprises et une troisième est en cours de mise en place. C’est une femme battante et dynamique !
Le travail d’arrache-pied des fins limiers de la BC 2 de la Police nationale, en charge des enquêtes, aboutit avec l’arrestation du chauffard en fuite, un loup dangereux, pour enfin le déférer au Parquet. Le barbare qui n’est autre que le petit ami de Miah, ayant avoué son crime, fut transféré sans tarder à la Maison de force de Tsiafahy pour y attendre son jugement. L’opinion, à l’unanimité, a condamné le crime barbare sans nom. Le terme exact pour condamner sans fioritures l’acte du jeune homme de 28 ans, ingénieur informaticien de son état, n’existe pas. Surtout, quand on sait le mobile du crime. Tout dépasse l’entendement de l’homme normalement constitué. De source sûre, il aurait attenté tragiquement à la vie de sa tendre compagne parce que cette dernière refusait sa satanique volonté d’avorter. Un crime barbare contre la vie d’un ou d’une innocente !
La jeunesse de nos jours a-t-elle totalement perdu les repères ? Préoccupant !
Ndrianaivo
C’est parti pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Les premières épreuves ont débuté hier avec le football et le rugby à 7. La cérémonie officielle d’ouverture est prévue se tenir demain. Madagascar participe à cette occasion à sa 14ème JO. L’ aventure a commencé en 1964 pour les athlètes malgaches. Depuis, le pays n'a manqué que deux éditions, en 1976 et 1988, vraisemblablement pour des raisons principalement politiques. Malgré cette régularité, Madagascar n'a pas encore décroché de médaille olympique, contrairement à ses voisins insulaires comme Maurice. La meilleure performance olympique de Madagascar remonte à 1968 avec les JO de Mexico, lorsque le sprinteur Jean Louis Ravelomanantsoa a atteint la huitième place en finale du 100 mètres, avec à la clé le record national qui demeure jusqu’à présent. L’objectif d’une médaille semble s’être éloigné en raison principalement de la diminution de nombre d’athlètes qualifiés directement via les compétitions de classement et donc du niveau intrinsèque des athlètes. Aujourd'hui, la plupart des athlètes malgaches obtiennent leur place grâce aux wildcards, des invitations basées sur des critères de représentativité mondiale. Il est vrai que la route vers les Jeux Olympiques et plus encore une médaille olympique est longue et exige une préparation rigoureuse partant de la détection des futures stars sportives du pays. Des domaines qui ont sans doute fait défaut par le passé.
Néanmoins, si les chances de Madagascar sont limitées, elles ne sont toutefois pas inexistantes. L'un des plus grands espoirs du pays repose sur Rosina Randafiarison, porte-drapeau de la délégation malgache à Paris 2024. Celle qui a évolué dans la catégorie des moins de 45 kg, a dû s'adapter à une nouvelle catégorie de poids, les moins de 49 kg, car la première n'a pas été retenue pour les Jeux. Malgré ce défi, celle qui a remporté des médailles continentales et mondiales semble la plus grande chance de médaille pour le pays. Pour rappel, Rosina Randafiarison a été plusieurs fois championne d'Afrique, médaillée d'or aux Jeux des îles et aux Jeux Africains, sacrée vice-championne du monde en septembre 2023 en Arabie Saoudite. Une surprise n’est également pas à écarter avec les autres athlètes. L'optimisme est et doit être de mise pour la délégation malgache, bien que la compétition s'annonce rude.
La Rédaction
Au lendemain de la visite du Président Andry Rajoelina à l’Aéroport international d’Ivato, mardi, le Conseil des ministres - qui s’est tenu au Palais d’État d’Iavoloha hier - s’est longuement penché sur les mesures dans le cadre de l’amélioration des services destinés aux usagers. Des mesures visant à mettre un coup d’arrêt à la corruption qui fait l’objet d’une multitude de doléances des passagers qui ont eu l’occasion de passer par cet Aéroport.
En premier lieu, des dispositions ont été prises afin de réorganiser l’utilisation des badges. 5000 badges sont actuellement utilisés par les membres du personnel de l’aéroport contre 1100 badges visiteurs pour les responsables administratifs qui sont en charge de l’accueil des personnalités. L’octroi de ces badges visiteurs par l’Aviation civile de Madagascar (ACM) sera ainsi suspendu. Quant aux badges permanents pour le personnel, leur usage est strictement prohibé en dehors des heures de travail et la liste des agents de chaque service détenteurs de ces badges sera vérifiée par l’ACM. Tous les agents de l’aéroport tout comme ceux de la société Amarante doivent également se munir d’une pièce permettant aux passagers de les identifier.
Un espace de doléances pour les voyageurs ainsi qu’un numéro vert seront également opérationnels afin de dénoncer d’éventuels cas de corruption ou autres formes d’abus. Le Comité Aéroportuaire de sûreté et de facilitation (CASFAL) sera en charge du partage des instructions dans ce sens. Le Chef de l’Etat a insisté sur l’obligation de donner suite à toutes les doléances.
Sanctions et primes d’encouragement
A ces mesures s’ajoute le renforcement de la surveillance par l’installation de caméras supplémentaires afin d’étoffer le contrôle de la Police de l’Air et des Frontières (PAF). A part ces différentes mesures, l’Etat anticipe sur les sanctions contre les agents qui rechignent à respecter les règles. Ceux-ci risquent la radiation du corps des fonctionnaires.
D’après les nombreuses doléances reçues jusqu’ici, les noms de deux responsables au sein de cet aéroport international de la Capitale sont cités de manière récurrente pour des faits de corruption. Le Président a ainsi donné des consignes fermes pour leur éviction si les faits qui leur sont imputés sont avérés à l’issue des enquêtes. En revanche, les agents méritants bénéficieront, pour leur part, de primes d’encouragement. Pour prévenir toute tentation à la corruption, une rotation systématique sera également appliquée et un contrôleur général de l’Aéroport sera en charge de la coordination de toutes les activités à l’aéroport.
Cette série de réformes au niveau de l’Aéroport international d’Ivato s’accompagnera d’autres dispositions telles que la sensibilisation des passagers sur leurs droits ainsi que les procédures à respecter, l’allègement des étapes à suivre au moment du départ et de l’arrivée, l’accélération de l’octroi de visa, ou encore la modification de la législation.
Sandra R.
Le cinéma malagasy suscite de plus en plus d'estime à l'étranger. Le savoir-faire et le talent issus de Madagascar continuent à se démarquer sur la scène mondiale du septième art. Désireuses de transcender le succès d'estime, les productions récentes s'efforcent d'obtenir une reconnaissance accrue lors d'événements internationaux. Dans deux mois, un réalisateur malagasy du nom de Luck Razanajaona sera parmi les invités du prestigieux de l’événement Afrika Film Festival Koln. Le grand rendez-vous cinématographique de renom qui aura lieu le 19 au 29 septembre prochain à Cologne, en Allemagne. Le Afrika Film Festival de Cologne qui en est à sa 21e édition, est un événement culturel majeur qui met en lumière le cinéma africain et les films réalisés par des réalisateurs africains ou de la diaspora. Ce festival se déroule chaque année et présente une sélection variée de films, allant des longs métrages aux documentaires, en passant par les courts métrages. Depuis sa création en 1988, l'objectif principal du festival est de promouvoir la culture africaine à travers le cinéma et de sensibiliser le public européen aux réalités et aux problématiques du continent. En plus des projections de films, le festival propose souvent des discussions, des ateliers et des rencontres avec des réalisateurs, des acteurs et d'autres professionnels de l'industrie cinématographique. Cette année, ce réalisateur a cumulé plusieurs prix prestigieux à son actif. Si l’on ne cite que sa performance au 74ème Festival du film de Berlin le début de l’année 2024, où le long-métrage “Disco Afrika” a été le premier film malgache à être primé à la Berlinale. C’est également à travers l’œuvre que Parista Sambo, l'acteur principal du film a reçu le prix d'interprétation masculin au Festival du film africain de Tarifa le mois de juin dernier, Espagne tandis que le film a été distingué par le prix de la coopération internationale espagnole. Pour ce mois de septembre, il fera le voyage à Cologne en Allemagne pour défendre les couleurs du cinéma malagasy
Si.R
Les armes ont crépité la journée de mardi dernier à Ambohibe Ilafy, une localité sise à Ankadikely Ilafy. Et ces coups de feu se sont soldés par une effusion de sang : sur le sol, trois corps inanimés gisaient. Les victimes seraient les membres d’un gang composé de quatre individus armés. D’après un renseignement de la Police, ces bandits se seraient préparés à perpétrer une attaque armée dans les parages lorsqu’informée au préalable, la Police, spécialement l’Unité spéciale d’intervention (USI), s’est dépêchée rapidement sur les lieux.
Sitôt après qu’elles ont pris position, les Forces de l’ordre sont passées dans la deuxième phase de leur plan : tendre une embuscade au sein de laquelle les assaillants étaient facilement tombés. Puisque ces derniers n’ont pas voulu se laisser faire, l’affaire a dégénéré. Il y eut des échanges de tirs au cours desquels les malfaiteurs n’avaient plus aucune chance de s’en sortir vivants. La preuve, le gang fut décimé, ou presque, durant cette fusillade. Même s’ils étaient équipés d’armes leur ayant permis de s’affronter à l’USI, trois d’entre eux furent mortellement touchés par les balles des hommes de ladite Unité spéciale d’intervention. Par ailleurs, les éléments de cette Force ont ramassé deux armes de poing ainsi que quatre munitions avec lesquelles les victimes se sont servies.
Pour cette dernière, autant dire le couronnement de leur enquête sur les gangs qui écument dans la ville : deux des bandits tués à Ambohibe Ilafy ne seraient pas vraiment inconnus des services de Police puisque ce sont des multirécidivistes en matière d’attaque à main armée, et appartiendraient à un réseau de malfaiteurs. Selon une source policière, le sinistre duo a longtemps semé la terreur dans la localité d’Antananarivo-Avaradrano. Il reste donc le quatrième larron, le seul survivant à cette fusillade de mardi dernier. Le fugitif est activement recherché par la Police. L’enquête suit son cours.
Franck R.
La réforme des « karam-pokontany » en cours sera achevée en 2024, selon Andry Rasoanaivo, secrétaire général (SG) du ministère de Développement numérique des Postes et Télécommunications, hier à Antaninarenina. Il a indiqué que 3 800 000 carnets ont été rénovés cette année, contre 1 527 000 précédemment. L'objectif est de mieux connaître chaque foyer malagasy et poursuivre l'attribution d'une « identité numérique » à chaque personne. Ce projet est une collaboration entre le ministère de l'Intérieur et le MNDPT, se concentrant sur les familles de chaque Fokontany. Selon le SG, cette nouvelle carte communautaire garantira une transparence totale sur les besoins des communautés et les avantages sociaux auxquels elles ont droit. « Cela accélèrera le traitement des demandes nécessaires, comme l'obtention d'un certificat de résidence, et facilitera le travail des chefs de village et des ouvriers locaux, car toutes les informations seront déjà enregistrées dans la base de données familiale, » a-t-il précisé. Une partie intégrante de ce projet est également de fournir de l'électricité aux ménages non encore connectés. Avec cette nouvelle carte communautaire, la gestion des aides par le Gouvernement sera plus transparente et claire pour chaque famille, notamment celles des zones reculées. La mise en œuvre de cette réforme suivra plusieurs étapes. La première consiste à effectuer un recensement pour identifier l'origine de chaque famille dans le village. Une fois l'inscription terminée par les chefs de District et la commission dédiée, le registre sera téléchargé au MNDPT et inscrit dans la base de données nationale de la population. « Cela permettra d'identifier le chef de famille et les membres de sa famille », a expliqué le secrétaire général. Cette modernisation facilitera également le renouvellement des carnets familiaux et l'accès à divers services publics tels que l'obtention d'un certificat de résidence ou d'un certificat de célibat. De plus, elle améliorera l'accès aux aides sociales, y compris le projet « Hazavana ho anao » qui vise à garantir que personne ne reste sans électricité.
Carinah Mamilalaina
Madagascar s'apprête à accueillir la première édition du camp de leadership entrepreneurial "Build In A Box", un événement novateur élaboré par l'African Leadership Academy (ALA) en Afrique du Sud. Ce camp, dont l'objectif est de former des leaders pour l'Afrique, se tiendra du 8 au 10 août prochains sur le campus de l'ISCAM Ankadifotsy, grâce à l'initiative de Jane Randrianarisoa, étudiante à ALA et de Kalina Raoelina, une alumni de la promotion 2019 de l’ALA, et à la collaboration du groupe Axiom Unlimited. "Build In A Box" est bien plus qu'un simple camp de leadership. C'est une immersion complète dans l'entrepreneuriat où une trentaine de jeunes bénéficieront de formations intensives visant à éveiller leur esprit entrepreneurial et développer leurs compétences en leadership. Cette initiative, née en Afrique du Sud, a pour mission de partager les connaissances et de former une nouvelle génération de leaders africains capables de transformer leurs communautés et de stimuler le développement économique. « La collaboration avec le groupe Axiom Unlimited renforce la crédibilité et l'impact de cet événement. Axiom Unlimited est reconnu pour son engagement en faveur de l'innovation et du développement des compétences entrepreneuriales en Afrique. Leur partenariat garantit que les participants recevront une formation de qualité, alignée avec les standards internationaux. », explique Dedem Ranaivoarilala, CEO et fondateur du groupe.
Réseautage
L'importance de ce camp pour les jeunes ne peut être sous-estimée. En participant à "Build In A Box", les jeunes aspirants entrepreneurs auront l'occasion d'acquérir des compétences essentielles telles que la prise de décision, la gestion de projet, et la pensée critique. Ils seront également initiés aux concepts de base de l'entrepreneuriat, y compris la création d'un business plan, le marketing, et la finance. Ces compétences sont cruciales pour réussir dans le monde des affaires et pour contribuer à l'économie locale. Le programme "Build In A Box" a été conçu pour être interactif et pratique. Les participants travailleront en petits groupes sur des projets réels, leur permettant de mettre en pratique les concepts appris. Ils bénéficieront également de séances de mentorat avec des entrepreneurs expérimentés et des anciens de l'ALA, qui partageront leurs expériences et fourniront des conseils personnalisés. Kalina Raoelina, l’une des étudiantes de l'ALA qui a pris l'initiative d'implémenter ce camp à Madagascar, souligne l'importance de cette formation pour les jeunes : « Nous voulons donner aux jeunes les outils et la confiance nécessaires pour qu'ils puissent devenir des leaders et des entrepreneurs accomplis. Madagascar regorge de talents et notre objectif est de les aider à réaliser leur potentiel ». Pour les jeunes participants, "Build In A Box" représente une chance unique de réseauter avec d'autres jeunes ambitieux et de créer des liens qui pourront s'avérer précieux dans leur future carrière. De plus, en étant exposés à des mentors et des modèles de réussite, ils pourront s'inspirer de parcours variés et comprendre les différentes voies possibles pour réussir en tant qu'entrepreneurs.