Une grande nouvelle pour les croyants de la Capitale, à savoir ceux de l’Eglise catholique. Deux grandes nouvelles nominations, notamment dans le diocèse d’Antananarivo et de Moramanga ont été réalisées hier. Le pape François a en effet nommé le père Jean-Pascal Andriantsoavina, évêque auxiliaire d’Antananarivo. Ce bibliste âgé de 50 ans était jusqu’à présent recteur du séminaire philosophique interdiocésain d’Antsirabe.
Né à Mitsinjo, dans le diocèse de Mahajanga le 24 mars 1969, le père Jean-Pascal Andriantsoavina a commencé en 1961 à fréquenter le Séminaire propédeutique. En 1992, il est entré dans le Grand séminaire philosophique d’Antsirabe pour des études philosophiques. C’est en 1997 qu’il est passé au Grand séminaire interdiocésain d’Antananarivo pour achever ses études théologiques. Il a été ordonné prêtre le 5 aout 2000. Après son ordination, il a exercé les ministères notamment du vicaire de la cathédrale d’Antananarivo et chapelain du Mouvement eucharistique des jeunes (2000-2001), de l’aumônier de la Jeunesse de l’Archidiocèse (2001-2003),  des études près l’Institut pontifical biblique de Rome achevées par une licence en Ecriture sainte, et une résidence au Collège pontifical Saint Pierre (2003-2007), du préfet des Etudes du Grand séminaire philosophique interdiocésain d’Antsirabe (2011-2019). Depuis mars 2019, il collabore en paroisse et s’occupe de la traduction de la Bible de Jérusalem en langue malagasy.

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Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Roberto Tinoka Raharoarilala est un grand sportif. Il sait pertinemment que le football, surtout quand il s’agit de la Coupe d’Afrique des Nations, est une affaire sérieuse. La qualification historique des Barea de Madagascar en quarts de finale de cette compétition, pour leur première participation historique ne vient pas du hasard. Derrière ce succès, il y a le travail de toute une équipe ultraperformante malgré le peu de moyens qui se trouvent entre ses mains. Les Barea ont abordé, dimanche dernier, leur match avec un esprit combatif contre le RD Congo. C’est une date à marquer dans l’histoire du pays.  Le moral des joueurs étaient déjà à bloc afin de gagner ce match. Mais derrière tout cela s’ajoute le travail de couloir du ministre Roberto Tinoka qui n’a ménagé aucun effort pour mettre toutes les chances du côté des malagasy. En effet, depuis l’arrivée de l’équipe nationale en Egypte, il s’est toujours assuré que son séjour se déroule bien comme il se doit.  Avant l’arrivée d’une délégation de 471 personnes à bord d’un avion affrété par le Président Andry Rajoelina, à l’occasion des huitièmes de finale, il s’est activé à Alexandrie, avec l’aide du président de la CAF Ahmad, à la réouverture de l’aéroport d’Alexandrie afin de permettre aux avions d’Air Madagascar d’y atterrir. Et dès qu’il a reçu le coup de téléphone du Président de la République, il a pris des mesures afin de négocier le transport pour accueillir la délégation et goûter préalablement à la restauration. Un geste d’humilité qui a surpris plus d’un du pays hôte de la CAN 2019.  En dehors de  cela, il était toujours en communion avec les Barea, à leur écoute. Et ce, avec le DG du Sport, Rosa Rakotozafy, comme s’il faisait partie du staff technique de cette équipe nationale qui a réussi à réunir pour un grand premier tout le peuple malagasy. Durant les huitièmes face  à la RDC, le ministre a été vu dans les tribunes parmi les supporters, avec un maillot des Barea à la main.
 Elias Fanomezantsoa

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Mi-mai 2019, un certain Hajatiana Rabetsaroana s’est enfui avec les 100 millions d’ariary appartenant à la banque Baobab de Mahitsy après avoir leurré sa compagne, une employée dudit établissement. Depuis, le fugitif, qui est taxé d’être un sans domicile fixe au lourd antécédent, demeure toujours introuvable. Même les affichettes d’avis de recherche portant son effigie et qui sont placardées dans les locaux de la Police et de la Gendarmerie de la capitale commencent à flétrir. Selon une information fournie par une source auprès de la Gendarmerie nationale, le fugitif devrait se terrer quelque part dans le pays. Pour les enquêteurs, il lui serait impossible de fuir le pays. « De toute façon le fugitif, outre un avis de recherche, est également frappé d’une interdiction de sortie du territoire national ou IST », confie encore notre source.  Avec cette mesure, le fuyard est donc fiché par les services de la douane, de la Police et de la Gendarmerie à l’aéroport d’Ivato. En même temps, les recherches se poursuivent encore. « Le problème c’est que les renseignements fournis par ceux qui le connaissent sont malheureusement flous et n’aboutissent donc à aucune piste. Ces personnes nous téléphonent pour fournir ces renseignements qui s’avèrent malheureusement non fiables », a-t-elle continué.  En attendant donc un éventuel  aboutissement de l’enquête, l’employée de la banque Baobab qui n’est autre que la compagne du fugitif, et qui était en sa compagnie dans la même voiture au moment des faits,  doit croupir toujours dans sa cellule de détention, à titre provisoire à la prison d’Antanimora. Faute de son compagnon, c’est elle qui paie le pot cassé, et ce, très cher. Car avant son incarcération provisoire, elle fut interrogée d’abord par le juge d’instruction du Parquet d’Anosy puis par le Pôle anti-corruption (PAC). Les circonstances ayant préludé à la fuite de Hajatiana, méritent d’être retracées brièvement. Les faits remontent le 9 avril  dernier à Mahitsy. La jeune femme était avec les 100 millions d’ariary de la banque Baobab.  Elle a eu la mission de les verser à la BOA à Mahitsy. Tous deux étaient déjà dans la voiture dans laquelle il allait ramener la jeune femme pour cette mission. Mais juste au moment de partir, l’homme a eu la soudaine inspiration d’envoyer sa compagne pour lui chercher de l’eau. Mais une fois que celle-ci a eu le dos tourné, l’énergumène a fait rapidement démarrer la voiture pour foncer vers une destination inconnue. Sur le coup, la victime a alerté la Gendarmerie qui a établi des barrages de contrôle sur les grands axes dont la RN4. Mais ayant anticipé le piège, le fugitif a emprunté une voie secondaire, déjouant ainsi  le dispositif des Forces de l’ordre. Sa voiture ne fut retrouvée que le lendemain suivant du côté d’Ambohimangakely, sans le conducteur bien sûr, encore moins des millions. 
Franck Roland

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J…, l’assassin de Gaël un natif de la capitale du Nord est arrêté à Toliara le 12 juin dernier. Le meurtre en question a eu lieu le 26 décembre 2017 vers 2h du matin  près d’un bar des 67ha Nord Est. J… a carrément ouvert la gorge de sa victime à l’aide des tessons de bouteilles. Gaël a été transporté d’urgence à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona où il a succombé à  ses blessures peu de temps après. Quant à l’assassin, il a pris la fuite. Certaines personnes à l’époque ont affirmé qu’il avait pris un vol en direction de la Région Sava. Quoi qu’il en soit, il importe de savoir que c’est un récidiviste et qu’il a dans la conscience le meurtre de plusieurs personnes dont celui d’un jeune homme en 2014 à Sambava. La  victime sortait d’une boîte de nuit quand J. l’a  sauvagement tué.  Du coup les observateurs ne peuvent s’empêcher de demander comment un tel criminel a pu sortir de prison.

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Une tribune bien garnie, une ambiance de folie, les supporters malagasy ont mis une sacrée ambiance au stade d'Alexandrie à l’occasion du match de huitième de Madagascar face à la République démocratique du Congo, contribuant à inspirer les joueurs.
Sur le terrain, Madagascar n’a pas déçu pour son huitième durant cette CAN 2019. En tribune, les supporters des Barea venus en nombre ont véritablement répondu présent et mis une sacrée ambiance tout au long de la rencontre au Stade d'Alexandrie. Véritable 12e homme, le public malagasy a donné de la voix dans ce match Madagascar-RDC. L’avant match a été marqué, comme à chaque match des Barea durant cette CAN 2019, par l’hymne national « Ry Tanindrazanay Malala » entonné par les 471 supporters débarqués dans la matinée en Egypte.  Dès le coup d’envoi, le public malagasy, installé en face de la tribune officielle, a vibré avec une ferveur folle. Accompagnés par des musiciens de la fanfare militaire, les supporters ont scandé des chants et fait résonner les vuvuzelas. Dans une ambiance bon enfant, les aficionados hurlaient de concert pour manifester leur identité malagasy, comme ils le font à chaque match à Madagascar, mais cette fois avec une fièvre inédite et en dehors du territoire national.... Ce vacarme aussi ponctuel que  Frappa dingue se répéta à plusieurs reprises.  Le public a chaviré au moment du premier but d’Amada (9è) et du second du capitaine malagasy Faneva Andriantsima (77è). Les égalisations de la RDC (21è, 90è) n’ont pas longtemps douché cet enthousiasme. Un enthousiasme qui a atteint les supporters Egyptiens présents dans le Stade qui se sont mis donner de la voix pour soutenir les Barea.

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« Nous sommes là, pour les soutenir. Nous allons affréter, peut-être même deux avions pour transporter nos supporteurs ». Telle est l’information lâchée par le Président de la République, Andry Rajoelina devant les supporters réunis à l’Hilton d’Alexandrie pour rencontrer les joueurs, après le match victorieux des Barea contre la République démocratique du Congo. L’occasion fut saisie par le Chef de l’Etat pour adresser ses remerciements aux supporters malagasy ayant spécialement fait le déplacement en Egypte pour ce match. « De tout mon cœur, je remercie tous les supporters des Barea. Vous avez fait fi de votre fatigue et vous avez soutenu jusqu’au bout l’équipe », dit-il, rajoutant « Durant près de deux heures, vous avez toujours été là pour donner du courage aux joueurs, par vos cris, vos chansons et vos animations. Vous êtes ici, en tant que représentants des malagasy. Vous portez la voix de tout le peuple malagasy ».

Satisfait, le Chef de l’Etat compte ainsi affréter de nouveau deux avions pour transporter des supporters malagasy pour le quart de finale des Barea, de ce jeudi, prévu se dérouler au Caire, dans la capitale égyptienne. Vu le succès enregistré lors de la première édition et l’engouement autour de l’équipe nationale, nul doute que les places partiront comme des petits pains.  En se référant aux informations non encore officielles, les conditions et les tarifs restent les mêmes qu’avant. Le Président de la République a apprécié la victoire de l’équipe nationale malagasy face à la République démocratique du Congo, dimanche soir, lors des huitièmes de finale de la CAN 2019. L’attitude remarquable des 471 supporters malagasy, débarqués en Egypte dans la matinée grâce un avion spécial qu’il a affrêté, a particulièrement été saluée par le Chef de l’Etat.

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lundi, 08 juillet 2019

Une belle revanche !

« La vengeance est un plat qui se mange froid ! » Les Barea battent les Léopards par 6 buts à 4 au stade d’Alexandrie (Egypte) dimanche 7 juillet à l’issue des séances de tirs au but. Deux partout en temps réglementaire, la RD Congo dut s’incliner face à Madagascar par deux buts à quatre après une éprouvante prolongation. Un match comptant pour les huitièmes de finale de la CAN 2019 en Egypte. En fait, les Barea encornèrent les Léopards et les poussèrent plutôt les chassèrent vers la sortie. En effet, le parcours des poulains de Christian Nsengi Biembe s’arrête là. Tandis que les hommes à Nicolas Dupuis iront en quarts de finale et ce pour la première fois dans les annales du ballon rond malagasy depuis la création de la Fédération Malagasy du Football (FMF) en 1960.Pour les observateurs qui suivent de près l’itinéraire du Onze national de Madagasikara, il s’agit là d’une simple mais hautement légitime « réponse » d’une équipe nationale digne de l’être qui, humiliée devant son public trois ans auparavant, a dû prendre sa revanche.  En 2016, toujours dans le cadre des compétitions  de la CAN, les Léopards avaient écrasé ou piétiné les Barea par 6 buts à 1 au stade de Mahajanga ( Madagasikara). Les protégés de Franck Rajaonarisamba  avaient essuyé un revers cinglant à cette époque. Et les supporters durent avaler la couleuvre. 

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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

A bout portant

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