Emue. Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture, est apparue particulièrement émotionnée au moment de prononcer son discours de circonstance hier devant les députés, au Centre de conférence international d’Ivato, qui viennent d’adopter à l’unanimité la loi sur la communication médiatisée. Il y avait peu de surprises attendues dans le choix final des députés qui avaient annoncé la couleur dès le début de la séance plénière consacrée à l’adoption du texte. La ministre a tenu à souligner « l’aboutissement d’un long combat » qui aura duré plusieurs dizaines d’années. La gorge nouée, la ministre, une chroniqueuse et journaliste politique, a retracé avec émotions les péripéties ayant abouti à l’adoption de ce texte. Cette propriétaire d’un groupe de presse rappelle notamment que les acteurs du monde des médias ont demandé une loi régissant leur métier depuis la fin des années 90. En juillet 2016, un projet de loi sur le Code de communication médiatisée est présenté au Parlement par le régime de l’époque. Le texte est adopté au forceps par le Sénat et l’Assemblée nationale de Madagascar, puis approuvé par la Haute Cour constitutionnelle au mois d’août 2016. Avant son adoption, le texte avait pourtant été vivement critiqué par les journalistes et les médias internationaux, qualifiant celui-ci « de revers pour la démocratie et la liberté d’expression ». Certaines dispositions du projet de texte entravent la liberté d’expression et d’opinion et imposent une restriction sur les sources d’informations. Les journalistes reprochaient également au ministère de la Communication le manque d’esprit de dialogue et d’échange dans la conduite du projet. En effet, le projet de loi élaboré de manière consensuelle avec les journalistes et le Programme des Nations unies pour le développement a été profondément modifié par le Gouvernement, et soumis en catimini au Parlement. Le   « Mouvement pour la liberté d’expression » composé de journalistes connus et reconnus avait engagé à l’époque un bras de fer avec les parlementaires et le Gouvernement pour dénoncer ce code « liberticide ». Parmi les leaders de ce mouvement, donc parmi les plus qualifiés pour défendre la cause, l’actuelle ministre de la Communication avait fait de la modification du code de la communication une priorité dans son contrat programme avec le Président de la République. « Je suis bien placée pour comprendre tout l’enjeu de la réforme de ce code de la communication et que cette réforme a toute une histoire qui nous a forgés et qui m’a poussée à le mener jusqu’au bout. C’est un devoir auquel je ne saurais renoncer », avait-elle indiqué peu après son accession au poste de ministre. Suite à des consultations provinciales, organisées par le ministère de la Communication, auxquelles ont participé les représentants des journalistes de toutes les Régions de Madagascar, un avant-projet de loi avait été soumis par l’actuelle ministre au Gouvernement. Le texte avait ensuite été présenté au Parlement, et a abouti à son adoption hier. De la couverture nationale pour les chaînes de télévision privées  au désengagement total de l’Etat, de l’Ordre des journalistes de Madagascar, en passant par les droits et avantages fiscaux et douaniers  accordés aux journalistes et organes de presse ainsi que la restructuration de l’ Autorité nationale de régulation de la communication médiatisée (ANRCM) et la mise aux normes de la presse en ligne, tout est inscrit ou réinscrit dans le projet de loi adopté hier par le Parlement.

La Rédaction

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Un emprisonnement de trois mois avec sursis ! Une peine qui est assortie d’une amende de 2,07 millions d’ariary que chaque accusé paiera à l’Institut malgache de recherches appliquées  (IMRA).Telle était la décision de la Justice sur le sort des accusés à Toamasina hier. En effet,  le procès sur l’affaire pour  tentative de commercialisation de packs entiers de « fausse » tisane anti-Covid-19 dite CVO, et qui a défrayé la chronique au cours de la semaine dernière à Toamasina, s’est tenu au tribunal local. Des membres d’une délégation ont représenté l’IMRA, entité dans la fabrication officielle du remède, se sont constitués comme la partie civile.  Les 11 personnes incriminées, dont 4 d’entre-elles avaient été placées sous mandat de dépôt à Ambalatavoahangy, ont alors comparu devant le juge. De toute façon, c’est cette vente de CVO de contrefaçon, qui était le principal chef d’inculpation retenu contre tous les accusés, du moins lors de l’éclatement de l’affaire.
Mais pendant l’audience d’hier, le motif d’inculpation avait été transformé en une commercialisation de la tisane avec une étiquette douteuse. Pour leur défense, les personnes incriminées se sont acharnées pour expliquer que le CVO qu’ils ont écoulé sur le marché local à Toamasina, est loin d’être contrefait. Ils ont avancé que des responsables au sein des quartiers étaient venus proposer leur CVO auprès d’eux. Rapidement, de leur position d’accusés, les prévenus ont fait subitement volte-face pour devenir à leur tour les accusateurs. « Depuis la récente campagne de distribution gratuite de Covid-Organics par le pouvoir, certains représentants de l’autorité publique de notre région ont fait de cette tisane un moyen pour faire du business, en la proposant auprès de certains grossistes. Pour nous, ce sont ces businessman qui doivent être sanctionnés », clame un accusé.
 Au terme de débats particulièrement houleux afin de tenter de déterminer la responsabilité de chacun de l’affaire, le juge a finalement prononcé la sentence. Du coup, les quatre prévenus, c’est-à-dire ceux qui avait été placés en détention provisoire à l’issue de leur récent déferrement au cours du week-end précédent, ont quitté Ambalatavoahangy, et pu regagner leurs foyers respectifs à l’issue de ce procès d’hier. De plus, les accusés ont encore dix jours pour faire appel à cette décision du juge.
Ainsi, la page a été tournée sur cette affaire. Au moins, elle a montré clairement que la Justice ne badine pas envers les profiteurs en cette période d’état d’urgence sanitaire.
Franck R.

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Une perte énorme. La société JIRAMA accuse un manque à gagner allant jusqu’à 631 millions d’ariary pour l’eau et électricité, en espace de six mois. Et cela à cause des fraudeurs. En effet, une Direction spécialisée dans le ratissage des fournitures d’électricité et d’eau s’occupe exclusivement de ce domaine. En une semaine, les contrôles ont permis de découvrir deux branchements illicites. Le premier est un branchement clandestin d’eau à Marohoho, Tsimbazaza, tandis que le second a été démasqué à Ambohimitsinjo, Antsiranana. Il s’agit d’un branchement en électricité parasite sur 17 ménages. D’après les évaluations des responsables auprès de la JIRAMA, 506 visites ont été effectuées pour les branchements d’électricité, s’étalant de janvier à mai dernier. Cela a permis de constater 167 irrégularités dont 109 cas de fraudes et 58 cas de vols. Par conséquent, la société accuse un manque à gagner à hauteur de 282 millions d’ariary, rien que pour l’électricité. Concernant l’eau, 972 visites ont été effectuées, à l’issue desquelles et 362 anomalies ont été constatées, ce qui  a engendé une perte de 349 millions d’ariary au niveau de la JIRAMA.
Suite à cette annonce, certains abonnés ont émis leur avis sur les réseaux sociaux. Certains recommandent aussi un contrôle au sein de l’entreprise car les agents de la compagnie d’eau et d’électricité sont parfois impliqués dans ces infractions.
De leur côté, les dirigeants de la JIRAMA réitèrent leur appel à la collaboration de tous dans la dénonciation de toute malversation. Tout témoignage ou dénonciation, qui restera anonyme, peut être fait en composant le numéro vert 35 47, ou en envoyant un message privé à la page Facebook « Jirama Ofisialy » ou auprès des autorités. Les responsables ne feront preuve d’aucune tolérance envers les auteurs de malversation qui engendrent des pertes énormes à la société. Rappelons que cette entreprise se trouve actuellement en plein redressement.
Recueillis par Solange Heriniaina

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Mardi dernier, lors du journal du soir de la chaîne nationale, le ministre de la Santé publique, le Professeur Ahmad Ahmad a annoncé 32 morts suspectes, identifiées dans les Communes de Bekofafa et de Ranotsara, dans le District de Befotaka. Jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, seule la cause des 13 décès est connue. Effectivement, les victimes ont été emportées par le paludisme, comme l’a pressenti le ministre. Les raisons des décès des 19 restants ne sont pas encore établies. Selon Milijaona Randrianarivelojosia, membre du cabinet du ministère de la Santé publique, joint au téléphone hier, une équipe médicale dépêchée sur place est actuellement en pleine investigation. Cependant, les résultats de l’enquête ne vont parvenir que dans deux jours. Pour l’instant, aucune information supplémentaire n’est à notre disposition. « Une équipe médicale a pris la direction de la région du Sud-est le mercredi 25 juin dernier et  n’est arrivée à destination qu’avant-hier », a-t-il précisé. A cette occasion, des médicaments ainsi que des kits de dépistage ont été également acheminés.
« L’enclavement de la zone rend difficile le déroulement des enquêtes, d’autant plus que les décès ne sont pas tous recensés au niveau des hôpitaux mais sont répartis au sein de la communauté. Aussi, il faut environ deux heures de route pour trouver un point d’appel permettant de transmettre les rapports. Nous ne pouvons ainsi déterminer quand est-ce que cette drame s’est produite, qui sont ces victimes et comment la situation s’est-elle dégradée ainsi », souligne le docteur Namasy Maurille, directeur régional de la santé publique dans le Sud-est.
Il est à noter que le numéro 1 du ministère de la Santé publique a déjà avancé que des stocks de médicaments antipaludéens y ont été déjà envoyés. Rappelons également que même des Covid-Organics y ont été distribués pour lutter contre le paludisme.
K.R.

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mercredi, 01 juillet 2020

Un grand pas !

Neil Amstrong, sur la lune, s’exclamait dans un enthousiasme vivant et plein d’émotions quand il a pu réaliser son premier pas « Un petit pas sur la lune mais un grand pas pour l’humanité ! »
La SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe) prend fait et acte la requête de Madagasikara pour la restitution des îles Malagasy (Eparses) au sein du territoire de la République Malagasy. Notons que Madagasikara fait partie de fait et de droit de l’Organisation sous-régionale pour le compte de l’Afrique australe. Une organisation que l’ONU et l’UA dictent dans le processus de développement et du règlement des conflits  dans cette région. Conformément au principe de subsidiarité, cher aux instances supérieures onusiennes et africaines, l’ONU et l’Union africaine ne peuvent pas traiter directement les problèmes ou autres des pays africains sans passer par la structure de la sous-région et vice-versa aucun pays ne doit pas s’adresser directement à l’ONU ou à l’UA sans consulter la structure sous-régionale.
Ainsi, au cours de la récente réunion des 25 et 26 juin par visioconférence du Conseil des ministres de l’Organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité (CMO) de la SADC, les ministres participants ont adopté à l’unanimité une résolution soutenant la requête de Madagasikara pour la réintégration des  quatre îles, Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India dans l’espace territorial de la République Malagasy. Ces quatre îles font indiscutablement partie intégrante de Madagasikara. Pour justifier la décision, le CMO s’était basé sur les deux résolutions fondamentales de l’OUA, d’une part, qui stipulait à l’issue de la 33ème Session du Conseil des ministres en date du 20 juillet 1979 arrêtant une résolution n° 732 selon laquelle, en substance, « les quatre îles (susmentionnées) font partie de la République Démocratique de Madagasikara ». Et d’autre part, sur le vote l’Assemblée générale de l’ONU qui prend note de la résolution de l’OUA et adopta la résolution 34/91 le 12 décembre 1979 allant dans le sens de la position africaine. Ainsi, l’ONU avait appelé le Gouvernement français à entamer le dialogue avec celui de Madagasikara dans le cadre du processus de restitution des quatre îles au territoire malagasy.
 C’est un « grand pas » pour la Grande île dans la lutte qui n’a que trop duré pour « récupérer » ces îles malagasy. En effet, Madagasikara avait milité inlassablement depuis au moins quarante-cinq ans  au vu de la réintégration des quatre îles dans le giron du territoire national. La France n’a que faire de la requête malagasy. Elle sait pertinemment que les îles Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassa da India font bel et bien partie intégrante des espaces territoriaux maritimes de Madagasikara seulement, elle fait la sourde oreille et ignore complètement la demande malagasy. Tous les régimes de droite ou de gauche de cette cinquième République se moquent du droit légitime de Madagasikara. François Mitterrand, le champion du socialisme prêchant le droit de respecter l’intégrité territoriale de tous les pays, faisait fi du cas malagasy.
Mais, Madagasikara continue sans relâche à réclamer, becs et ongles, son légitime droit. La récente résolution de la SADC ne peut pas être autrement qu’un grand pas à la lutte. A bon entendeur salut ! 

Publié dans Editorial



Un témoignage poignant. Le Professeur Mamy Lalatiana Andriamanarivo, ancien ministre de la Santé publique, a révélé sur sa page Facebook hier avoir contaminé le coronavirus. « Je fais ce témoignage aujourd’hui car j’ai contracté le virus dans l’exercice de mes fonctions. J’ai effectué le test Covid - 19 et le résultat est positif… Je n’ai pas reçu le résultat écrit et personne n’aurait su que j’ai contracté le virus si je ne témoigne pas aujourd’hui ... Je ne désespère pas et reste fort psychologiquement car je suis les traitements qui m’ont été prodigués. Physiquement, je me porte bien avec quelques symptômes », a-t-il informé. Ce spécialiste en chirurgie pédiatrique n’a pas omis de s’adresser à ses pairs, membres du personnel soignant, à rester sur leur garde face à la pandémie, actuellement en pleine évolution si l’on tient compte des statistiques et nouveaux cas journaliers. « En tant que personnel de santé, nous sommes nombreux à en être victimes aujourd’hui bien qu’on pense avoir pris toutes les mesures nécessaires pour nous protéger », a-t-il affirmé. Effectivement, plus d’une vingtaine de personnels de santé exerçant à Toamasina et Antananarivo ont été testés positifs au Coronavirus depuis le début de l’épidémie, en mars dernier. D’ailleurs, le premier décès enregistré à Madagascar était celui d’un membre du personnel de santé, ayant exercé à Toamasina.
Pas assez de protection
Les médecins et paramédicaux sont les premiers à être en contact direct avec les patients, y compris ceux atteints du Covid-19. « Nous, personnels de santé, nous nous donnons corps et âme pour sauver des vies avec les moyens en notre possession, mais il se trouve que cela n’a jamais été assez pour nous protéger », reconnait le Pr Andriamanarivo. Des syndicats en ont déjà parlé, en sollicitant à maintes reprises plus d’équipements pour un maximum de protection. Certains agents de santé dénoncent la rupture d’équipements de protection à usage unique, dont les blouses et les masques, malgré la fourniture assurée par le Gouvernement et ses partenaires.
Outre le sous-équipement, le manque de personnels formés pour faire face à l’évolution de la pandémie constitue un autre problème. Aussi, des agents de santé réclament plus de compensation, dont des indemnités de risque déjà annoncés par le Président de la République. Quoi qu’il en soit, l’ancien ministre de la Santé incite ses collègues à rester vigilants face à la pandémie. « Nous nous devons tous d’être forts et conscients que le Covid-19 peut contaminer tout le monde, sans distinction, bien que la maladie puisse être soignée. Dans l’exercice de notre fonction de personnels soignants, soyons conscients des risques encourus et faisons en sorte de les rabaisser au plus bas pour ne pas en être victimes et ne pas contaminer les autres », a-t-il encouragé. Le Professeur chirurgien de conclure qu’« une approche positive des problèmes aide toujours à maîtriser une situation, même aussi dangereuse soit-elle ».
Recueillis par Patricia Ramavonirina

Publié dans Société


Une nouvelle image de la Capitale. L’assainissement continue pour la Municipalité d’Antananarivo afin que cette ville devienne plus attrayante et accueillante, digne d’être la Capitale de Madagascar.
Les dirigeants ne se concentrent pas seulement sur l’application des lois à travers la démolition des constructions illicites et le suivi du respect du Code de la route, mais aussi sur l’éducation des citoyens quant au respect des chartes réglementant le centre-ville. Actuellement, la Commune urbaine d’Antananarivo déploie tous ses efforts afin de redonner une meilleure image de la ville. Outre l’aménagement des espaces verts, des ronds-points, tous les coins de la rue qui servaient auparavant d’urinoirs pour les passants et les sans-abri, sont devenus des jardins attrayants et propres, comme celui d’Antanimena, Behoririka, Soarano et Ankorondrano. Ainsi, bon nombre de jardins qui étaient délaissés auparavant sont de nouveau aménagés à travers la plantation de fleurs et diverses décorations.
La ville d’Antananarivo, en tant que Capitale de Madagascar, reflète l’image du pays. Ce projet a pour but d’embellir, assainir et de redonner une meilleure image de la ville. Il s’agit d’un partenariat entre la CUA et le secteur privé. Des agents d’entretien travaillent dans les concernés par ledit projet. Cependant, la Municipalité encourage également la contribution citoyenne et responsable en participant à l’entretien du cadre de vie, tout en respectant l’environnement.
Concernant les infrastructures, le fast-food Zaimaika sis à Analakely est actuellement en cours de réhabilitation. Hier, un assainissement collectif s’est tenu à cet endroit atypique avec les occupants des lieux. Son toit a été ravagé par la pluie au mois de février dernier. Sur ce, le maire a promis de rénover ce vieux bâtiment.
Malgré que l’application de la loi soit dure, la CUA ne réduira pas ses efforts pour faire respecter les règlements relatifs au respect de la propreté dans la ville. Par ailleurs, un changement de mentalité au niveau de la population est attendu.

Anatra R.

Publié dans Société


C’est officiel ! Les essais cliniques dans le cadre du 3ème protocole de traitement contre le Covid-19 ont démarré, hier, au Village Voara à Andohatapenaka. Un démarrage officiel qui a été joint à l’ouverture du Centre Médical COVID-19 (CMC) dans une cérémonie en présence du Président Andry Rajoelina et de son épouse. Comme annoncé auparavant par le Chef de l’Etat, le protocole en question consiste à l’utilisation d’un remède « made in Madagascar » en version injectable qui rassemble deux médicaments dont l’artesunate (un dérivé de l’artémisinine). L’Artesunate possède des vertus anti – inflammatoire et anti – virale et a déjà fait ses preuves dans le traitement du paludisme. Ce remède injectable diffère complètement du tambavy Covid-Organics.
Dans son allocution, le locataire d’Iavoloha a, d’emblée, adressé ses vifs remerciements à l’endroit de l’équipe médicale et des membres du personnel de santé. « Aujourd’hui débute les essais cliniques correspondant au 3ème protocole par lequel nous collaborons avec les professeurs et les scientifiques malagasy issus du ministère de la Santé Publique », précise le Président, Andry Rajoelina. Selon toujours ses explications, d’autres Professeurs étrangers apportent leur contribution dans ces essais à savoir le Pr Dhanjay (Président de l’Université de Maurice), le Dr Nathan Goodyear (Spécialiste en oncologie en Arizona, Etats – Unis) et le Dr Thomas Lodi (chercheur spécialisé dans le Coronavirus en Thaïlande) ainsi que le Dr Archana Braw Luximon. Durant l’évènement d’hier, le Président s’est entretenu par visioconférence avec les experts précités.
Accord de l’OMS
 La réalisation de ce 3ème protocole a nécessité 3 mois de préparation et ayant déjà obtenu l’accord de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au niveau régional, selon toujours le Chef de l’Etat. D’ailleurs, l’on se souvient que le sujet a été au cœur de l’entretien entre le Président Andry Rajoelina et le numéro un de l’OMS au mois de mai dernier. Madagascar est ainsi le premier pays africain à proposer un protocole de traitement et des essais cliniques pour guérir du Covid-19. Les résultats y afférents pourront être connus d’ici une quinzaine de jours.
En parallèle et conformément à l’annonce du Premier ministre, Christian Ntsay dimanche dernier, le CMC accueillera également les personnes présentant des symptômes du coronavirus et qui désirent se faire dépister. Le Président de la République a donné des consignes à l’attention du ministre de la Santé en vue de  faire en sorte que l’obtention des résultats des tests se fasse dans un délai de 72 heures maximum. Le Chef de l’Etat a profité de cette occasion pour renouveler son appel à la vigilance à l’endroit de la population. « L’Etat n’est pas le seul concerné dans la lutte contre le Covid-19. C’est l’affaire de tous. Il faut en cesser avec le laxisme », a martelé l’homme fort du pays.
La Rédaction

Publié dans Politique
mercredi, 01 juillet 2020

la une du 2 juillet 2020

Publié dans La Une



Solution en temps de crise. Face à la propagation actuelle de la pandémie de coronavirus dans le pays, plusieurs entreprises se retrouvent en arrêt. Cet arrêt impacte également sur les activités de leurs partenaires. Pour le groupe TSFM par exemple, actif dans la construction de palettes et d’éléments de palettes dédiés à l’exportation, les activités sont actuellement au ralenti. « Notre principal client, opérateur dans le secteur minier, a suspendu toutes ses activités pour une durée indéterminée. De ce fait, il nous faut aujourd’hui trouver d’autres secteurs et diversifier ainsi notre clientèle. Nous ne pouvons pas rester à attendre que tout redémarre. Il faut trouver des solutions pour que notre entreprise puisse rester active malgré cette crise » a expliqué Andry Ranaivo Rajaonarison, gérant du groupe.

Ainsi, le groupe TSFM souhaite fournir des palettes aux exportateurs de litchis. « La saison ouvrira bientôt. C’est pourquoi, nous mettons déjà à la disposition des opérateurs des produits de qualité respectant les normes sanitaires NIMP 15 (Normes internationales de mesures phytosanitaires). La norme NIMP15 vise à éviter la dissémination de nuisibles pour les végétaux. En effet, si les emballages ne sont pas traités, des organismes nuisibles peuvent se répandre dans plusieurs pays à travers le monde. Les traitements selon la norme NIMP 15 permettent notamment d’éviter la propagation des insectes. Nos clients recevront ainsi des palettes traitées et montées », rajoute-t-il.
A Madagascar, les besoins en palettes atteignent notamment les 70 000, soit 45 000 pour Ambatovy et près de 20 000 pour l’exportation de litchis. L’usage du reste est très diversifié.

Opérant dans le pays depuis plus d’une vingtaine d’années, le groupe TSFM est actif dans plusieurs secteurs comme la pneumatique ou encore la vente de matériels de construction. Mais sa grande spécialité reste le traitement de bois. Aujourd’hui, il produit et exporte divers produits dérivés du bois.

Rova Randria

Publié dans Economie

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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