La 9e édition du Trail d’Ibity, du dimanche 6 avril dernier, un événement sportif bien ancré dans le calendrier des passionnés de course nature à Madagascar, a été endeuillée par un drame survenu lors de l’épreuve.
L’organisation a annoncé avec tristesse le décès de l’un des participants, Rafanomezantsoa Solofonirina Joseph, âgé de 30 ans, membre de la communauté des traileurs. Il a été retrouvé sans vie dans la soirée du dimanche, après avoir quitté le parcours officiel de la course.
Les crises de possession de l' « ambalavelona », touchant généralement des jeunes collégiennes des régions du pays, ne sont pas un phénomène tout à fait nouveau. Mais, celles qui venaient de tourmenter 9 jeunes filles du Ceg d'Andilanatoby, District d'Ambatondrazaka, le week-end dernier, sont plutôt inquiétantes. C'est que les possédées, pendant les crises, cherchaient à mordre et mimaient des gestes évocateurs de relation charnelle avec des partenaires invisibles, selon des sources. A part cela, elles hurlaient si elles ne pleuraient avec hystérie.
Trois pays de l’océan Indien touchés. Le chikungunya est devenu une épidémie à l’île de La Réunion, avec plus de 4.000 cas recensés jusqu’à maintenant. Pour l’île Maurice, environ 60 cas suspects sont enregistrés, dont 19 cas locaux confirmés et 7 cas importés, à la date du 1er avril dernier. Concernant Rodrigues, 3 cas ont été signalés, dont 2 importés. Il en est de même aux Comores, avec quelques cas notifiés. Pour Madagascar, aucun cas de cette maladie n’est enregistré jusqu’à maintenant, à en croire le Dr Manuela Vololoniaina, directeur de la veille sanitaire, de la surveillance épidémiologique et de la riposte (DVSSER) auprès du ministère de la Santé publique.
Garantir un paiement ponctuel des bourses aux étudiants de l'université. Hier, l’Ecole supérieure polytechnique d'Antananarivo (ESPA), située à Vontovorona, a lancé la distribution des bourses d’études couvrant trois mois, accompagnées d'équipements pour les étudiants, allant de ceux en première année (L1) aux doctorants.
Cette opération, en avance par rapport au planning, a été accueillie avec soulagement. Faneva Rojoniaina, président de l'Association des étudiants polytechniques de Vontovorona, a exprimé sa gratitude envers le Président de la République et la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, pour avoir pris en compte leurs préoccupations. Les étudiants peuvent ainsi souffler un peu en recevant cette première tranche d’argent et se focaliser un peu plus sur leurs études.
C’est dans l’effervescence de la Cité des cultures, située à Antaninarenina que l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM) a officiellement lancé, jeudi dernier, la 11ème édition de l’« International Tourism Fair » (ITM Madagascar), prévue pour le mois de juin 2025. Cet événement annuel phare du secteur touristique, organisé sous l’impulsion du ministère du Tourisme et de l’Artisanat, avec le soutien du Gouvernement via le projet « Pôle intégré de croissance » (PIC), s’impose comme une plateforme de rencontres, incontournable pour les professionnels du tourisme.
Cette nouvelle édition placée sous le thème « Vers un tourisme plus durable » vise à ancrer la Grande île comme une destination de référence en matière de tourisme responsable.
Du 18 au 20 avril, Fianarantsoa, la capitale du Betsileo, vibrera au rythme du « Fianar Reggae Festival » qui fêtera sa 10ème édition. Organisé par l'association Sarondra, cet événement musical annuel est dédié à la promotion de la culture reggae, dans la ville de Fianarantsoa, Région de Haute-Matsiatra. Les organisateurs promettent une édition riche en promesses et enthousiasme.
Initié en 2013, ce festival a pour objectif de promouvoir la musique reggae et la philosophie rastafari. Tanjona Rabearivony, l'un des organisateurs, a souligné l'importance de cet événement pour donner une visibilité à Fianarantsoa, souvent perçue comme une simple étape de transit dans le secteur du tourisme et la vie des jeunes.
Alors que Madagascar poursuit sa relecture de l’Histoire, le nom du roi Andriamilafikarivo, plus connu sous le nom de Toera, longtemps ignoré des manuels scolaires, retrouve la place qui lui revient parmi les grandes figures nationales. Son héritage de résistance et de sacrifice résonne aujourd’hui plus que jamais comme un appel à l’unité et la mémoire.
Souverain du royaume sakalava de la Région de Menabe, il demeure, plus d’un siècle après sa mort, un symbole vivant du refus de l’oppression étrangère et un repère identitaire fort pour le peuple malagasy.
L’Assemblée nationale hausse le ton. Dans une note officielle signée de son président, publiée hier, l’institution a rappelé avec fermeté les règles élémentaires qui encadrent l’exercice du mandat parlementaire. L’article 207 du Règlement intérieur, remis sur la table, stipule sans ambiguïté que « il est recommandé à tout député d’informer en permanence et de faire un compte rendu à la fin de chaque session à son électorat ». La note reformule cela autrement en précisant que : « il est interdit à tout député de faire des rapports publics en dehors de la circonscription où il a été élu ».
Un rappel qui ne doit rien au hasard. Il cible, sans le nommer, une initiative politique menée par le député Siteny Randrianasoloniaiko et plusieurs de ses collègues venus appuyer un rassemblement public non autorisé à Toliara, le week-end dernier. Ces derniers, pour la plupart étrangers à la région, ont foulé aux pieds les règles de base du fonctionnement parlementaire.
Le weekend dernier, le commissaire Tsiky Panoel Rakotondrainivonona a officiellement pris ses fonctions de chef de corps de la Police municipale de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), marquant ainsi une nouvelle ère pour cette institution. Fort d'une carrière riche et diversifiée au sein de différents commissariats de sécurité publique, notamment à Toamasina, Isotry, 67 Ha et au commissariat central d'Antananarivo, il aborde cette mission avec une expérience conséquente et une détermination palpable. Son parcours lui a permis de développer une expertise pointue dans la gestion de situations complexes et la résolution de problèmes sécuritaires.