lundi, 28 avril 2025

La une du 29 avril 2025

Publié dans La Une
lundi, 28 avril 2025

Restitution et restitution !

La première est nette et franche, la seconde incertaine. L’une est le fruit d’une diplomatie combative, l’autre bien qu’éclatante ou bénéficiant d’un tapage médiatique au départ (2018), s’évapore en cours de route pour disparaitre sur l’écran de radar et dont les raisons échappent au commun des mortels.

Une série d’évènements aussi importants que douteux jalonnent les deux derniers rendez-vous tant au tête- à-tête au cours de la visite d’Etat que durant le Vème Sommet de la COI.

Ainsi, en marge du Vème Sommet de la COI, Dr Navin Ramgoolam, Premier ministre mauricien, restitue de ses propres mains à Rajoelina Andry Nirina, président de la République malagasy, les 22,5 kilos d’or saisis à l’aéroport de Maurice en janvier 2019.  « Il m’est particulièrement agréable d’accomplir aujourd’hui un geste qui marque non seulement la qualité des relations bilatérales entre Maurice et Madagascar mais aussi l’esprit qui gouverne la solidarité régionale et la fraternité entre les iles » devait déclarer le Chef de gouvernement mauricien à l’occasion de la restitution. Ce à quoi le Chef de l’Etat malagasy a répondu, entre autres, « Ce que nous vivons aujourd’hui montre une chose : quand la volonté politique existe, la justice. Quand la confiance existe, la vérité triomphe (…). Aujourd’hui, Maurice a posé un acte, un acte responsable, un acte de solidarité et un acte de fraternité (…). Soulignons qu’entre ce moment de restitution et la date de saisie en Janvier 2019, beaucoup d’encre ont coulé, mais la diplomatie n’a pas fléchi, la Douane malagasy persiste et signe sur l’identité malagasy de l’or saisi à Maurice. Au final, tout rentre dans l’ordre. Peu avant le Sommet, en mars, les Comores ont restitué les 28 lingots d’or, 49 kilos, à la Grande ile. Apparemment, on va d’une réussite à l’autre de la diplomatie malagasy. Nous osons s espérer que l’Afrique du Sud soit entrainé par cette vague de restitution. En effet, 42 kilos d’or ont été saisis à l’aéroport de Johannesburg. L’autorité malagas réclame, avec insistance le retour de ces métaux précieux dans le territoire malagas. Et on attend !

Autre forme de restitution, ayant une valeur aussi importante pour le pays, se fait attendre. Le cas se complique quand le Chef de l’Etat français Emmanuel Macron renvoi à une fin de non retour et cela par deux fois la démarche malagasy. En octobre 2019, le président français Macron déclarait les pieds sur les Glorieuses « Ici c’est la France, c’est notre fierté et notre richesse ». C’et un affront direct contre Madagasikara. Lors de la visite d’Etat, le même président français dit sans ambages qu’il refuse la restitution des Iles Eparses. La deuxième étape de la négociation devait reprendre le 30 juin prochain. Sur le coup, on aimerait entendre la réaction de la partie malagasy mais … niet ! Qui vivra, verra.

De toute façon, la lutte sur la rétrocession des Iles Eparses est appelée à durer sur le long terme. Rien ne sert de paniquer ! Ce n’est pas la fin du monde. L’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté par deux reprises, 1978 et 1979, la résolution donnant raison à Madagasikara. 

Le combat sur les restitutions du patrimoine du pays sur le sol malagasy continue. La patience est de rigueur !

Publié dans Editorial

Bengladesh entre en contact avec Madagascar au sujet des lémuriens en captivité dans ce pays asiatique. La semaine dernière, Rubaiya Ahmad, fondateur et président de la Bangladesh Animal Welfare Foundation (Obhoyaronno), une organisation à but non lucratif, a écrit au président du Groupe d’étude et de recherche sur les primates de Madagascar (GERP), en l’occurrence le Pr Jonah Ratsimbazafy. Le ministère de l’Environnement et du Développement durable a été aussi mis au courant.

Les échanges concernent le rapatriement d’un spécimen de lémur catta mâle qui a pu être récupéré d’un vol au parc national de Gazipur. « Trois individus de cette espèce ont été volés », a informé le responsable. A la suite de cet événement, Dhaka désire retourner l’animal à son pays d’origine. Ce, en vertu de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).

En activité depuis une quinzaine d’années, l’Obhoyaronno estime que le moment est maintenant opportun pour elle d’agir de la sorte. En seize ans, Bengladesh a connu un changement de régime qui rend possible le retour des animaux exotiques en captivité chez eux. Les autorités de transition de Dhaka ont entrepris un certain nombre de réformes qui touchent plusieurs secteurs dont la protection des espèces sauvages.

Rizwana Hasan, une députée environnementaliste et avocate, est ainsi arrivée à la tête du ministère de l’Environnement, des Forêts et du Changement climatique, l’autorité de rattachement du parc national de Gazipur qui a été récemment visité par des personnes malintentionnées en y extirpant de force trois individus de lémur catta. Le seul individu récupéré doit alors être rapatrié chez lui pour son bien-être.

L’animal a six ans en ce moment. D’après Ahmad, les autorités de Dhaka s’engagent à faire le nécessaire pour faciliter son transfert à Antananarivo. « Je vous écris espérant que votre organisation est en mesure de le recevoir, de s’occuper de lui et de lui fournir les soins dont il aura besoin une fois il sera de nouveau à la maison », a écrit le correspondant au patron du GERP qui a immédiatement informé l’équipe d’Antsahavola.

Le lémur catta compte parmi les vingt-cinq espèces de primates les plus menacées au monde à cause surtout de la contrebande. Seize spécimens saisis en Thaïlande ont été retournés à Madagascar l’an passé. Le GERP a alors fait partie d’un comité scientifique mis en place en vue de ce rapatriement. L’opération a fait couler beaucoup d’encre à Madagascar et sous d’autres cieux en raison de l’ampleur du trafic d’espèces sauvages sur l’île.

M.R.

Publié dans Politique

Iles Eparses, des enjeux maritimes et géostratégiques. Depuis 1970, Madagascar n’a cessé de revendiquer la souveraineté sur ces îles, qu’il n’a pas récupéré après la décolonisation, et que ces terres font partie intégrante de son territoire. Le Gouvernement malagasy, fidèle à sa position initiale, a renforcé ses revendications, comme l’a confirmé le ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, lors d’un point de presse à Anosy. Elle a souligné, bien que les deux parties aient leurs propres points de vue, la position du Gouvernement malagasy reste inchangée, affirmant que ces îles ((Juan de Nova ou Kely, Europa ou Ampela, les Glorieuses ou Sambatra, Bassas da India ou Bedimaky et Tromelin ou Loza) doivent revenir sous souveraineté malagasy. Cette détermination fait suite à la déclaration du Président français Emmanuel Macron, qui a répondu sur la question, de «gérer ensemble, en bonne intelligence ». Ce qui n’a pas convaincu Madagascar. En 2019, le Président malgache Andry Rajoelina a relancé cette demande, entamant des discussions avec la France sous l’égide des Nations Unies, avec pour cadre la feuille de route proposée par l’ONU. La première rencontre d’une commission mixte s’est tenue au Palais d’Andafiavaratra en novembre de la même année, témoignant de la volonté des deux pays d’avancer vers une solution.

La communauté internationale, notamment l’ONU, a également pris position en faveur de la réintégration des îles dans le giron malagasy. Lors de la 34ème Assemblée générale en 1979, une résolution invitait la France à entamer rapidement des négociations pour réintégrer ces territoires, en se fondant sur la résolution 1514 (XV) adoptée en 1960, qui garantit aux peuples le droit de disposer de leurs ressources naturelles se fondant sur la considération « Affirmant que les peuples peuvent, pour leurs propres fins, disposer librement de leurs richesses et ressources naturelles sans préjudice des obligations qui découleraient de la coopération économique internationale, fondée sur le principe de l'avantage mutuel, et du droit international ».

La ministre a insisté sur l’importance d’une résolution rapide de ce dossier, soulignant que la revendication malagasy pour un retour pur et simple n’a jamais été remise en question. La prochaine réunion, prévue pour le 30 juin, marque une étape cruciale dans ce processus, avec la constitution de délégations préparées à l’avance, sous la supervision d’un comité chargé de la gestion technique et financière de cette négociation sensible.

Nikki Razaf

Publié dans Politique

Coup dur pour Pechexport, cette société de pêche implantée à Mahajanga ! Après le décès survenu en pleine navigation, et lié  à une intoxication alimentaire de deux officiers marins du « Melaky 3 », le 15 avril dernier, l'on venait d'apprendre aussi la mort du troisième, vendredi dernier. En effet, Betana Jean Théodule (47 ans), second capitaine du bateau Melaky 3, a également succombé  à l'hôpital de Mahajanga. Il a intégré Pechexport en juin 2020 et sa disparition  laisse un vide immense au sein de  la société.

Le malheureux a laissé une veuve et trois orphelins de 8, 12 et 21 ans. Sa dépouille mortelle  sera transférée à Port-Bergé où auront lieu les obsèques. De son côté, le Dg de Pechexport, Franck Paque, affirme être totalement dévasté : « En presque 30 ans d'activité à Madagascar, on n'a jamais connu un truc comme ça ! », déclare-t-il.

Botulisme

Selon les informations, le second capitaine du « Melaky 3 » n'a donc pas survécu à un  botulisme, cette forme d'intoxication sévère, tout comme le commandant et le chef mécanicien, les premiers à être emportés par la mort, la semaine du 15 avril dernier. A l'index : un mets de production locale, de la mortadelle, qui composait le repas des officiers, selon une source.

Par ailleurs, le chef cuisinier, également touché se trouve actuellement encore à l'hôpital à Mahajanga. Mais son état n'est pas si grave, selon toujours cette source. Comme le cuisinier était chargé de la préparation des repas, il a également été contaminé. La majorité de l’équipage, quant à elle, prend ses repas en commun, séparément des officiers.

La genèse du drame

L'intoxication alimentaire était survenue en pleine mer. Le commandant du bateau, Laurent Théophile Ratsimbalison, est décédé vers 2 heures du matin, après avoir été transporté d’urgence à Mahajanga. De son côté, le chef mécanicien, Emerson Carnot Randriamihaja (57 ans), quant à lui, a succombé le jour suivant à l’hôpital d’Antsohihy, après son évacuation sanitaire. Il laisse derrière lui une veuve et un orphelin.

Le bateau de pêche avait quitté le port de Mahajanga depuis plusieurs jours pour une mission. À bord se trouvaient vingt-huit personnes, dont quatre officiers et leur cuisinier.

Le « Melaky 3 » a été alors ramené d’urgence au port de Mahajanga par le chef de quart, les autres officiers étant tous tombés malades.

Franck R.

 

Publié dans Société

La compagnie nationale d’eau et d’électricité (JIRAMA) a annoncé hier une réduction significative de la production de courant électrique. Cela est dû à la baisse des niveaux des barrages hydroélectriques, selon le communiqué officiel de la société. En conséquence, l'alimentation en électricité dans le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA) a été perturbée. Pour faire face à cette situation, la JIRAMA a décidé de couper entre 11,6 et 13,8 MW pendant deux heures par zone, de 11h à 20h. Bien que des coupures aient été programmées dans plusieurs quartiers de la capitale, de nombreuses zones y ont finalement échappé. A titre d’exemple, à Anosivavaka-Ambohimanarina, la coupure était annoncée de 13h à 15h. Mais finalement, l’électricité est restée allumée. « Nous avons attendu le délestage, mais l'électricité n'a pas été coupée », a expliqué Mihaja, une résidente du quartier. Ce même phénomène a été observé à Alasora et Mahamasina, où les habitants ont également constaté que le courant n'a pas été coupé comme prévu. Toutefois, en fin de journée, des coupures ont effectivement été constatées dans certaines zones comme Sabotsy-Namehana ainsi que d’autres quartiers.

Réparation

Parallèlement à cela, la JIRAMA a dû faire face à un autre problème. Une fuite importante a été détectée sur une conduite d’eau de 600 mm à Mandroseza I. Les travaux de réparation ont été réalisés dès 7 h du matin et ont duré environ huit heures. Cette intervention a entraîné une coupure partielle de l’approvisionnement en eau dans certains quartiers de la ville d’Antananarivo. Les quartiers touchés par ces perturbations d'eau incluent Ambohijatovo, Faravohitra, Ambatonakanga, Antaninarenina, et bien d’autres. La société a indiqué que la situation devrait revenir progressivement à la normale à mesure que le réseau se remplira. L’entreprise a présenté ses excuses aux usagers pour ces désagréments. Elle assure que des mesures sont prises pour limiter ces perturbations à l’avenir. Les réparations et les travaux d’entretien continueront afin d'améliorer l'approvisionnement en électricité et en eau dans la capitale.

Carinah Mamilalaina

 

Publié dans Société

Nouvelle étape franchie. La douane malagasy, dans le cadre du processus de modernisation, accueille présentement deux experts en intelligence artificielle du Fonds monétaire international (FMI) pour une mission d’appui technique. Reconnue pour être parmi les premières administrations publiques à intégrer l'intelligence artificielle (IA) dans ses opérations, avec des outils comme l’analyse automatique d’images (RESNET), le « Smart Scanning » et l’« Enhanced Risk Assessment » (ERA), elle a été choisie comme administration pilote en Afrique par le FMI.

Du 24 avril au 7 mai prochain, Victor Budau, expert digital, et François Chastel, spécialiste en intelligence artificielle, travaillent aux côtés des directions et services de la douane pour approfondir l’intégration de l'IA dans l'ensemble des processus douaniers. Lors d'une réunion de lancement, le directeur général des douanes, Lainkana Zafivanona Ernest, a souligné : « Nous devons centraliser toutes nos données dans une base unique pour permettre une exploitation harmonisée et efficace de l'information ». Pour les deux experts du FMI, l’objectif est clair : renforcer l'efficience opérationnelle et améliorer significativement les rendements grâce à l'optimisation des flux d'informations et au ciblage intelligent.

 

Nécessité

L’ambition est de faire de l’IA un outil quotidien au service de la performance douanière. « L’utilisation de l’intelligence artificielle n’est plus une option, elle est devenue une nécessité pour moderniser et sécuriser les échanges commerciaux », a affirmé François Chastel lors d’une session de travail avec les équipes techniques. Les deux semaines d’assistance se concentreront sur le diagnostic des outils existants, l’identification des axes d'amélioration, ainsi que sur la formation des cadres techniques. De leur côté, les agents douaniers se montrent enthousiastes : « Cela nous permettra d’accroître notre efficacité sur le terrain et de détecter plus rapidement les anomalies », confie un chef de service.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large voulue par le FMI pour encourager les Administrations africaines à adopter les technologies de rupture dans la gestion publique. Forte de son avance, la douane malagasy espère ainsi devenir un modèle régional, illustrant la manière dont l’intelligence artificielle pourrait transformer durablement l’Administration publique.

 

 

 

Publié dans Economie

Il y a trois ans, la Fondation H a convié le célèbre photographe franco-ivoirien François-Xavier Gbré à parcourir la capitale, avec son regard à la fois délicat et personnel. Ce projet photographique, né d'une immersion profonde au cœur de la ville, s'est concrétisé par de longues déambulations à travers ses ruelles, ses quartiers historiques et ses espaces modernes, permettant à Gbré de saisir la richesse de son architecture, sa mémoire collective et les transformations qui modèlent son paysage urbain. Ce périple visuel reflète une cité en perpétuelle mutation, où se rencontrent souvenirs du passé, héritages coloniaux et élans de modernité.

 

Par ses photographies, Gbré dévoile la complexité d’Antananarivo : ses fascinants contrastes, ses empreintes historiques et ses évolutions urbaines, tout en préservant une approche humaniste qui éclaire la vie quotidienne de ses habitants. Son regard poétique et réfléchi dévoile une capitale en mouvement, chargée de mémoire et résiliente. Après une exposition en avril 2023, la Fondation H prolonge cette démarche avec la publication d’un livre-objet intitulé « Lova [Héritage] ». Avec 100 images, cet ouvrage propose une plongée émotive au cœur de l'âme d’Antananarivo, révélant ses multiples visages. Le livre est enrichi de textes en français et en malagasy, rédigés par Margaux Huille, Alicia Knock et l’éditorialiste VANF, qui offrent une lecture approfondie et humaniste de la ville. Ces voix diversifiées apportent un éclairage sur les enjeux patrimoniaux, sociaux et culturels de la ville des mille, tout en soulignant l’importance de préserver son héritage et en embrassant ses transformations.

 

L'initiative de la Fondation H, à travers cette publication, s’inscrit dans un projet de valorisation du patrimoine urbain et de sensibilisation à la diversité culturelle. Elle invite à réfléchir sur l’identité d’Antananarivo, une ville à la fois enracinée dans son histoire et résolument tournée vers le futur. Ce projet photographique et éditorial illustre la capacité de l’art à construire des ponts entre mémoire et modernité, offrant une perspective humaniste sur une capitale en pleine métamorphose.

 

Si.R

Publié dans Culture

Jean Alex Harinelina Randriamanarivo poursuit son ascension dans l’haltérophilie africaine. Lors de l'Assemblée générale élective de la Weightlifting Federation of Africa (WFA) à Vacoas, île Maurice, il a été élu vice-président de l'instance. Après avoir été président de la Commission technique, expert international et juge reconnu, cette nomination confirme son rôle clé dans l'essor de l’haltérophilie à l’image de l’océan Indien. Un jeune athlète mauricien a également été élu secrétaire général adjoint lors de la même élection.

Pour l’haltérophilie malagasy, cette élection est une opportunité majeure. « Ce poste facilitera la coopération avec les pays anglophones. C’est un honneur pour l’océan Indien d’être reconnu à l’échelle africaine. Il est aussi temps pour moi de céder certains postes aux jeunes. Je les encourage vivement à poursuivre leurs études car dans ce sport, le muscle seul ne suffit pas ; il faut aussi des compétences pour devenir dirigeants un jour », a souligné Jean Alex Randriamanarivo.

Le président de la Fédération malagasy d’haltérophilie (FMH) a annoncé la création prochaine d’une Académie nationale à Madagascar. « L'infrastructure est essentielle. Si l’haltérophilie a progressé, c'est grâce au centre national situé jadis sous les gradins de Mahamasina. Aujourd'hui, il n'existe plus. Heureusement, le Président de la République nous soutient pour en créer un nouveau. Le terrain est déjà identifié au stade Makis ou à Ankorondrano, au sein du Ministère de la Jeunesse et des Sports. La JICA, l’Ambassade de Russie et d'autres partenaires nous ont promis un appui matériel », a-t-il précisé.

Dans le cadre de sa politique de promotion des jeunes, la FMH a envoyé de jeunes athlètes pour participer à leur premier championnat continental. Une stratégie payante. Car menés par les jeunes entraîneurs nationaux, les frères Tojo et Eric Andriantsitohaina, les haltérophiles malagasy composé de Fabia Andriamitantsoa, Havotriniaina Rakotomandimby et Jules Antonio Andriamahefa ont décroché un total de deux médailles d’or et sept d’argent.

Havotriniaina Rakotomandimby a brillé particulièrement dans la catégorie des moins de 55 kg. En effet, il a remporté deux médailles d’or grâce à ses performances exceptionnelles, avec 118 kg en épaulé-jeté et un total olympique de 211 kg.

Elias Fanomezantsoa

 

Publié dans Sport

Fil infos

  • Bangladesh - Un lémurien en cours de transfert à Antananarivo
  • Restitution des îles Eparses - Madagascar persiste et signe
  • Succession du pape François - L'heure de l’Afrique et de l’Asie sonne ?
  • ACTU-BREVES
  • ACTU-BREVES
  • Ve sommet de la COI - Des engagements solides pour l'avenir de l'océan Indien
  • Obsèques du pape François - Le Président Rajoelina attendu à Rome
  • Visite d’Etat - Madagascar et la France scellent six accords
  • Commission mixte sur les îles Eparses - Un second rendez-vous le 30 juin prochain à Paris 
  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre

La Une

Recherche par date

« April 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
  1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30        
Pub droite 1

Editorial

  • Restitution et restitution !
    La première est nette et franche, la seconde incertaine. L’une est le fruit d’une diplomatie combative, l’autre bien qu’éclatante ou bénéficiant d’un tapage médiatique au départ (2018), s’évapore en cours de route pour disparaitre sur l’écran de radar et dont les raisons échappent au commun des mortels. Une série d’évènements aussi importants que douteux jalonnent les deux derniers rendez-vous tant au tête- à-tête au cours de la visite d’Etat que durant le Vème Sommet de la COI. Ainsi, en marge du Vème Sommet de la COI, Dr Navin Ramgoolam, Premier ministre mauricien, restitue de ses propres mains à Rajoelina Andry Nirina, président de la République malagasy, les 22,5 kilos d’or saisis à l’aéroport de Maurice en janvier 2019. « Il m’est particulièrement agréable d’accomplir aujourd’hui un geste qui marque non seulement la qualité des relations bilatérales entre Maurice et Madagascar mais aussi l’esprit qui gouverne la solidarité régionale et la…

A bout portant

AutoDiff