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Signal fort (II)

Selon la décision de l’UNESCO, les forêts humides de l’Atsinanana de Madagasikara ont été retirées de la liste du patrimoine mondial en péril. Cette décision fait suite à une amélioration de ces forêts, grâce à des efforts de gestion et de protection. Quoiqu’on dise notamment du camp adverse qui tente toujours de relativiser sinon banaliser les efforts accomplis, il s’agit d’un signal fort témoignant le redressement du pays.

 

Renouveau. Depuis le 2 juillet 2025, les passagers des vols intérieurs à l’aéroport international d’Ivato vivent une nouvelle expérience. Ils sont désormais accueillis dans l’ancien terminal international. Une décision qui, à première vue, pourrait sembler anodine, mais qui cache une volonté affirmée de transformer en profondeur le visage du transport aérien domestique à Madagascar. En effet, cette relocalisation n’est pas qu’un simple déplacement logistique. Elle s’inscrit également dans une démarche de modernisation ambitieuse. Le terminal national, jusqu’ici resté figé dans le temps, est entré dans une phase de travaux de grande ampleur visant à lui redonner une seconde jeunesse. 

Du 18 au 20 juillet 2025, le gymnase couvert de Mahamasina accueillera une célébration exceptionnelle dédiée à l’e-sport avec MOOR1NG 2025, un événement inédit qui marque un tournant pour la scène « gaming » malagasy. Organisé par Tekken Madagascar, ce tournoi officiel, s’inscrivant dans le « Tekken World Tour », sera le premier de cette ampleur à se dérouler en format « off-line » dans la Grande île, réunissant joueurs passionnés, compétiteurs et curieux autour d’un programme riche et diversifié. 

 

C’est désormais confirmé. Le crâne du roi Toera et ceux de deux de ses guerriers seront bien restitués à Madagascar au cours du mois d’août. L’annonce a été faite par la ministre de la Communication et de la Culture, Mara Donna Volamiranty, en marge de la célébration de la fête nationale française à la Résidence de France, à Ivandry. Une confirmation très attendue, près de trois mois après le report des cérémonies initialement prévues en avril dernier.

« Tous les critères sont désormais remplis, tant sur le plan juridique que technique », a assuré la ministre, soulignant que les travaux conjoints entre les gouvernements français et malgache, amorcés après la promesse présidentielle du 6 novembre 2020, ont porté leurs fruits. « Il ne reste que quelques étapes à finaliser avant le retour effectif sur la terre malgache de ces restes humains royaux », a-t-elle précisé.

 

« Alors que la France célèbre sa propre liberté et souveraineté le 14 juillet, nous lui rappelons qu’il est temps de respecter celles des autres. La liberté, l’égalité, la fraternité commencent par le respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. » Tel a été le message adressé par la société civile malagasy à l’ancienne puissance coloniale, à l’occasion de sa fête nationale célébrée hier.

Dans un communiqué, la société civile a salué la République française dans ce sens. Mais elle a aussi rappelé à celle-ci de respecter la souveraineté malagasy sur ses îles Eparses. « Nos vœux républicains s’accompagnent de notre appel à la restitution totale inconditionnelle à Madagascar des îles Eparses malagasy », lit-on dans le communiqué.

 

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La UNE du 150725

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La une du 14 juillet 2025

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Signal fort !

Les riziculteurs d’Ambohijanahary, District d’Amparafaravola (Ambatondrazaka) – Région d’Alaotra – Mangoro, ont procédé à la récolte du riz, espèce hybride. Pour une première récolte, c’en est une réussite. En effet, les producteurs d’Ambohijanahary ont réalisé de rendements record si exceptionnels avec 8,6 tonnes à l’hectare. Du signal fort annonçant du début effectif du redressement, et ce, pour atteindre, entre autres, l’autosuffisance alimentaire. Un des objectifs vitaux du régime Orange en place. Tahian’Ny Avo Razanamahefa, secrétaire d’Etat en charge de la souveraineté alimentaire se dépêchait sur place pour constater de visu et superviser la récolte en présence des riziculteurs et autorités locales. Cela me rappelle le bon vieux temps des années de prospérité agricole du pays. Au cours d’une grandiose cérémonie pleine de symboles et de fierté que présidait le Président de la République, feu Philibert Tsiranana, il y avait eu la fête des prémices du riz (Santa-bary) sur le jardin verdoyant d’Ambohijatovo en Imerina, dans l’Alaotra ou sur la plaine du Bas  - Mangoky, à l’Ouest. Une grande fête foraine et populaire au cours de laquelle les paysans riziculteurs offraient fièrement au Chef de l’Etat les premières récoltes du riz. Un symbole fort témoignant de la vitalité et du dynamisme agricole (rizicole) de Madagasikara. Enfin, moment incarnant concrètement l’autosuffisance alimentaire. Un signal fort mettant en évidence la réussite de la politique du régime PSD, la « politikan’ny kibo » ainsi que le slogan « asa fa tsy kabary ». Une politique « terre-à-terre » mais très efficace dans la mesure où les paysans producteurs, riziculteurs  ou autres, saisissent facilement le message et mettent en pratique sans difficultés les consignes données. Bien sûr accompagnées des techniciens agricoles sur terrain.

Devant l’ampleur des insuffisances chroniques alimentaires, en quantité et en qualité, étouffant la population, le régime dirigé par Rajoelina Andry place la lutte pour l’autosuffisance alimentaire parmi les priorités les plus urgentes. La mise sur rail du secrétariat d’Etat en charge de la souveraineté alimentaire en témoigne suffisamment.  C’est une structure gouvernementale rattachée directement à la Présidence. Razafimahefa Tahian’Ny Avo dirige les actions en partenariat direct avec les paysans agricoles  et des pays ayant une longue expérience en la matière. Razanamahefa a une mission cruciale pour que le pays puisse jouir concrètement de cette souveraineté alimentaire. 

Dans une certaine mesure et dans les faits réels, Razafimahefa Tahian’Ny Avo ne s’aventure point dans une mission impossible exigeant d’une expertise certaine. La Grande île dispose des atouts palpables pour réussir. Nous avons une main-d’œuvre qualifiée en la matière notamment dans le domaine de la riziculture et des espaces cultivables à … l’infini. Il reste une bonne volonté politique pour enclencher dans la pratique les efforts nécessaires. Il nous faut également un bon choix de partenaire, en d’autres termes, bien choisir un bon accompagnement d’un pays ou des pays amis riches en expertise dans la culture du riz hybride.

La Chine, une superpuissance économique, possède une longue tradition et riche expérience en culture de riz hybride, accompagne Madagasikara. Un choix judicieux afin d’assurer les meilleurs résultats. Et ils sont là ! Ambohijanahary – Amparafaravola nous livre une réalité selon quoi, il est possible d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Un rendement de 8,6 tonnes à l’hectare ne relève pas d‘une fiction.

Maintenant, il s’agit de continuer la vulgarisation  de la nouvelle méthode.

Ndrianaivo

 

Des mesures exceptionnelles pour garantir l'intégrité de l'examen. Face aux inquiétudes grandissantes concernant la circulation de faux sujets d'examen, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a mis en place un dispositif de sécurité drastique pour l'organisation du baccalauréat 2025 à Madagascar. L'objectif est de préserver la crédibilité des épreuves, en s'assurant de leur bon déroulement sur l'ensemble du territoire. La première mesure liée à ce dispositif est la mise en « conclave » de toutes les personnes impliquées dans la préparation des sujets d'examen. Du 23 juin au 31 juillet 2025, ces responsables seront placés dans un lieu sécurisé, en isolement complet, sans aucune possibilité de sortir ou de communiquer avec le monde extérieur. Pour garantir une sécurité maximale, il leur est formellement interdit d'introduire tout objet personnel comme le téléphone portable, livre, clé USB ou autres documents. Dès leur entrée dans le conclave, l'ensemble des sujets d'examen est immédiatement réélaboré pour déjouer toute fuite potentielle.

 

Surveillance technologique et logistique renforcée

Pour compléter cet isolement, une surveillance technologique de pointe est déployée. Les sites du conclave sont équipés de caméras fonctionnant 24 heures sur 24. De plus, la chaîne logistique du transport des épreuves a été renforcée grâce à l'installation de 208 caméras dans les véhicules de transport, un don octroyé par le Fonds commun de l’éducation (FCE). Ce système permet un suivi en temps réel et une traçabilité complète des sujets, depuis leur conception jusqu'à leur distribution dans les centres d'examen.

Au-delà des mesures physiques, l'Etat mène une lutte active contre la désinformation en ligne. En collaboration avec la Brigade de lutte contre la cybercriminalité, une surveillance des réseaux sociaux est effectuée pour traquer les individus propageant de fausses informations ou de faux sujets. « Il ne s’agit que d’anciens sujets dont la date a été simplement modifiée et non de vrais sujets d’examen de l’année en cours, dans le but de tromper les gens », selon les explications. Cette initiative a déjà conduit à l'arrestation de quatre personnes, dont trois ont été placées en détention provisoire. Le ministère rappelle au public qu'un numéro, le 038 12 586 86, est disponible pour signaler tout acte suspect ou toute tentative de corruption liée aux examens.

Nikki Razaf

Le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), par le biais de sa direction de l’investigation, a publié en fin de semaine dernière un avis de recherche visant Hachimy Abdelkader. Dans ce document officiel, l’entité d’Ambohibao indique avoir « l’honneur de demander le concours des Forces publiques en vue de rechercher et de procéder à l’arrestation » de cette personne, identifiée comme étant le gérant-propriétaire de l’établissement « Hachimy et Compagnie ».

L’intéressé est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, à savoir infractions de corruption, faux et usage de faux en écriture de commerce, spoliation foncière et détournement de biens publics. Ces faits, s’ils étaient avérés, relèveraient d’une gravité particulière, compte tenu des fonctions politiques précédemment exercées par l’homme, ancien député élu dans la Province de Mahajanga sous le régime de Didier Ratsiraka.

Ce développement judiciaire pourrait faire suite aux révélations qui avaient récemment suscité un vif émoi dans l’opinion publique. Il y a quelques semaines, notre journal rapportait une affaire de grande ampleur autour de l’accaparement de plus de 1 129 hectares de terrains à Nosy Be. Ces propriétés, autrefois dans le giron de l’ancienne société d’Etat SIRAMA, avaient été placées sous hypothèque forcée provisoire au profit de la société Hachimy & Cie SARL. L’ordonnance en question, signée par une magistrate du Tribunal de première instance de Nosy Be, avait déclenché une vague d’indignation sur les réseaux sociaux.

Bien que des procédures judiciaires aient été engagées et que la Cour suprême ait rendu un arrêt définitif sur certains aspects du dossier, les accusations pesant désormais sur l’ancien parlementaire dépassent le simple cadre d’un contentieux foncier. Selon certaines sources, des plaintes auraient été déposées contre lui auprès du Pôle anti-corruption, ce qui aurait conduit à l’ouverture d’une enquête.

Le BIANCO appelle toute personne disposant d’informations sur la localisation de Hachimy Abdelkader à les communiquer aux autorités compétentes. L’affaire est en tout cas désormais entre les mains de la Justice.

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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