Vers 23h samedi dernier, un pasteur de l'église FLM ainsi qu'un catéchiste ont été assassinés froidement à Andranomadio, District de Mampikony. 5 individus armés ont perpétré l'acte.
Or, dès le dimanche soir suivant, un rebondissement inattendu s'est produit ! Le Fokonolona, ayant déclenché une chasse à l'homme, a réussi à appréhender 2 suspects à l'affaire. Puis sans autre forme de procès, les membres dudit Fokonolona leur ont fait la peau. Mais ils les ont également démembrés.
La Gendarmerie a confirmé l'information, hier. C'est ce qui a d'ailleurs été à l'origine de la réunion d'urgence qui a mis l'Organisation mixte de conception (OMC) district autour d'une table. Cette réunion s'est poursuivie jusque dans la soirée d’hier, et aucun communiqué n'a encore fuité.
La première femme malagasy à être sélectionnée pour devenir un membre du Conseil consultatif de « Harvard Business Review » (HBR). Alexandra Zafindramaro compte user de ses acquis à l’université de Harvard dans le développement de stratégies sur mesure, pour lutter contre les disparités entre les genres et promouvoir l’autonomisation des femmes. Elle nous livre son parcours et ses ambitions dans cette interview.
Un grand soulagement pour les nouveaux bacheliers après quelques semaines de suspens et d’inquiétude. Cependant, beaucoup éprouvent encore de grandes difficultés à choisir la filière qu’ils vont poursuivre à l’université ou encore l’institut supérieur qu’ils vont intégrer. Soit les étudiants se trompent de filière, soit ils abandonnent avant de décrocher le diplôme.
La onzième édition de la Conférence des Parties sur la « Convention de Nairobi » pour la protection, la gestion et la mise en valeur marin et côtier de la région de l’océan Indien occidental (OIO) qui s’est tenue Madagasikara du 20 au 22 août de ce mois a fermé ses portes.
Le CCI-Ivato, Madagasikara, a été le théâtre de la 11ème édition d’une Rencontre au sommet réunissant autour d’une table les Etats riverains de l’OIO dans le cadre de la Conférence des Parties – COP 11 relative à la « Convention de Nairobi » aux fins de débattre la mise en œuvre de la protection, la gestion et la mise en valeur du milieu marin et côtier de la région.
En seulement deux ans, Forello Expo s'est affirmé comme l'organisateur événementiel de référence à Madagascar, notamment dans l'organisation des salons professionnels. Avec un dynamisme remarquable, l'entreprise a su créer de nombreuses opportunités d'affaires pour le secteur privé malagasy, tout en offrant une visibilité accrue à des exposants de toutes tailles, que ce soient des petites, moyennes ou grandes entreprises. Forello Expo a également su instaurer une plateforme d'échange et de partage à travers plusieurs centaines de conférences, rassemblant ainsi des acteurs œuvrant dans divers secteurs pour réaliser des discussions et des collaborations fructueuses.
La scène musicale s'apprête à vibrer au rythme des guitares électriques et des riffs emblématiques. Le célèbre chanteur de rock, Eric, fondateur du groupe Tselatra, est de retour au pays pour un grand concert qui promet d'être mémorable. En effet, Eric Tselatra, figure emblématique de la musique rock malagasy, fera son grand retour le 8 septembre prochain avec un concert tant attendu au théâtre de verdure d'Antsahamanitra. Le show débutera à 15h. Accompagné de son groupe, il est prêt à offrir un concert mémorable, fidèle à son style énergique et à son talent pour ce genre de musique, ce qui a fait sa renommée.
Une femme prend désormais les rênes de la Mairie d’Antananarivo. Harilala Ramanantsoa, connue comme figure emblématique de Madavision vient d’être nommée PDS de la Capitale. Une décision prise, hier, via un arrêté du ministère de l’Intérieur suite à la démission du désormais ex-PDS, Richard Ramanambitana pour des raisons de santé. Ce dernier a donc quitté sa fonction à la tête de la CUA, près de six mois après sa nomination au mois de mars dernier.
Maroantsetra : élaboration d’une stratégie commune pour mieux appréhender les catastrophes naturelles. Maroantsetra, une région connue pour sa vulnérabilité aux typhons et aux inondations, a été identifiée par les experts comme nécessitant une attention particulière en matière de gestion des risques et des catastrophes. De ce fait, un atelier visant à renforcer la résilience des Communes du District face aux risques de catastrophes naturelles a récemment été organisé. L'objectif principal était d'élaborer une stratégie propre au District de Maroantsetra, en combinant l'expertise des techniciens du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) et l'expérience des acteurs locaux. Des présentations et des échanges ont permis de partager des idées novatrices et de standardiser les informations recueillies, afin d'assurer une réponse coordonnée et efficace en cas de catastrophe. La prochaine étape consistera à réviser et affiner les stratégies élaborées, garantissant ainsi que chaque acteur est prêt à faire face aux catastrophes naturelles qui pourraient survenir. Cet atelier, coordonné par la SAF/FJKM en collaboration avec la Diakonie Katastrophenhilfe (DKH), a réuni de nombreux représentants locaux. Les participants, issus de diverses Communes rurales et périurbaines telles qu'Antakotako, Manambolo, Mariarano, Sahasindro, Ambinanitelo, Andranofotsy, Anjanazana, et Ankofabe, ont activement contribué aux discussions.
La vague de passations de service déferle. A l’heure où l’on est, presque tous les nouveaux membres du Gouvernement ont procédé aux passages de flambeaux. Des formalités d’usage ou des passages obligés qu’un ministre entrant ne peut en aucun cas se dérober.
De belles promesses en engagements fermes pour atterrir aux bonnes intentions, les nouveaux nominés s’adonnent à des exercices oratoires mais seuls les actes concrets qui comptent.
Rakotomandimby Alexis Benjamin, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux entrant, après s’être plié aux exigences de passation de service s’apprêtait à déclarer solennellement devant le personnel de son département que « ma mission principale est la lutte contre la corruption ».
D’emblée, je me dois de féliciter mon ami de longue date Rakotomandimby Alexis Benjamin dit Benja pour les intimes, de sa belle et prometteuse promotion. Une ascension professionnelle que vous méritez légitimement. Au regard de ton riche parcours avec ton épouse d’ailleurs au sein de ce département clé que vous avez servi en toute loyauté et intégrité, vous êtes mieux placé, « Right man in the right place », pour mener la bataille à éradiquer le fléau. Vous êtes en mesure de gérer comme il se doit ce ministère chargé d’une mission complexe, stratégique et vital pour asseoir la bonne gouvernance et l’Etat de droit. Dans ce beau pas en proie à une infection à grande échelle, quasi généralisée, au virus de la corruption, de l’impunité et du vice de l’opacité, on a impérieusement besoin d’une personnalité intègre de la trempe de Rakotomandimby Alexis Benjamin. J’ose espérer que la foi, sinon la conviction chrétienne qui vous anime en étant membre actif du mouvement chrétien les « Gédéon » que nous partageons ensemble et en passant diacre d’une grande église réformée de la Capitale, t’apportera aide et soutien. La lutte contre la corruption qui s’inscrit dans le long terme est, et surtout, incontournable. Un canal obligatoire qui conduira vers un Etat soucieux de la transparence et de l’étique.
Toutefois, il faudrait mettre les points sur les « i » ! Quelques précisions méritent d’être soulevées. De tout ce temps en prise à l’hérésie politique, de la Première à Quatrième, le pays s’enlise dans le sable mouvant de la corruption. Le mal a eu l’opportunité de s’enraciner en profondeur. Ceci étant, la lutte contre la corruption est un combat de longue durée. Elle n’est pas impossible à vaincre mais il faudra du temps et d’une stratégie bien structurée et surtout avec la participation de tout le monde. Une personne ou un département ministériel n’a pas la vocation ni la possibilité de mettre à bout à cette gangrène maligne et intenable sinon imprenable. Le temps d’un passage dans un ministère ou d’un mandat de cinq à la tête de l’Etat ne suffit pas à avoir des résultats suffisants. Seulement, il fallait commencer pour de bon et continuer sans relâche. Et c’est là que le bât blesse ! Avec les changements à répétition de régime ou bien au sommet, il n’y a pas tellement de continuité d’actions. On repart toujours à zéro. En fait, il n’y avait pas eu d’un réel départ de la lutte contre la corruption aggravée par l’absence d’une continuité.
Que le nouveau Garde des Sceaux parte réellement en guerre !
Ndrianaivo