Un soulagement après une longue attente. La délibération pour le baccalauréat 2024 dans la Province d'Antananarivo a été effectuée hier au centre de correction, situé à Ankatso. A l’issue de cette réunion, la moyenne générale de 9,75/20 a été acceptée par les correcteurs pour pouvoir décrocher ce diplôme. Selon une source non officielle, le nombre de candidats ayant réussi le baccalauréat général a diminué par rapport à l’année dernière. Le taux de réussite avoisine les 40 à 50 %. Quant au baccalauréat technique, le pourcentage de réussite a augmenté. Ceci est estimé à 70 %.
Alain Delon, le monstre sacré du septième art français, s’est éteint à l’âge de 88 ans. Le célèbre acteur français, l’icône légendaire du film français unanimement surnommé surtout par les descendantes d’Eve, le « bôgosse », des années 60 – 70 – 80 part rejoindre les éternels, les étoiles d’or au firmament du cinéma français. Entouré des siens, notamment ses trois enfants, Alain Delon a rendu l’âme dans son vaste demeure à Douchy-Montcorbon le dimanche 18 août.
Difficile de rester de marbre, de glace voire indifférent face à la disparition d’un célébrissime homme du cinéma de la posture d’un Alain Delon. Surtout que, moi-même, je faisais partie des ces jeunes des années 60 – 70 et 80 coïncidant les années de gloire d’Alain, au sommet de son art, incarnant la « bôgossité » de l’homme, des descendants d’Adam, et donc, il me parait impossible de ne pas lui accorder quelques dernières griffes en hommage à une carrière riche et épanouie.
Avant-hier, le président du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), Francis Rabarijohn, a reçu une délégation de la Japan External Trade Organization (JETRO), composée de son directeur exécutif, Matoba Shintaro, du directeur Chinami Horiuchi, et du deuxième secrétaire de l'ambassade du Japon à Madagascar, Kawaguchi Kenji. Cette visite marque une étape significative dans les relations économiques entre Madagascar et le Japon, visant à évaluer et potentiellement renforcer les investissements japonais dans l'île. JETRO, une organisation gouvernementale basée à Johannesburg pour la région Afrique et océan Indien, est dédiée à la promotion des échanges commerciaux et des investissements japonais à l'échelle mondiale.
Lors de la présentation officielle du nouveau Gouvernement au Palais présidentiel d’Iavoloha d’hier, le Président de la République, Andry Rajoelina, a requis l’exemplarité et a appelé à la responsabilisation des ministres. Le chef de l’Etat a débuté son discours en rappelant et en réaffirmant les priorités de son mandat. Il a clairement énoncé que « le premier objectif est de réduire la pauvreté qui persiste et que vit le peuple malgache », suivi de près par l’amélioration des conditions de vie des Malgaches. Le Président a insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts et les projets déjà entamés, tout en les optimisant pour « faire briller Madagascar. » L’importance de la confiance des bailleurs de fonds et du secteur international, qui appuient les initiatives de développement du pays, a été soulignée.
26 ministres et un ministre – délégué. Telle est la composition de l’actuel Gouvernement qui sera dirigé par le Premier ministre Christian Ntsay. La nouvelle équipe de l’Exécutif, dont l’effectif a été maintenu, a été officiellement présentée au cours d’une cérémonie officielle hier au Palais d’Etat d’Iavoloha. A priori, cette formation compte 14 nouvelles têtes dont la moitié est des femmes. Une égalité des genres qui tient particulièrement à cœur le Président Andry Rajoelina et constitue un choix déterminant dans ses choix, selon ses propos.
La 11ème Conférence des parties (COP 11) à la convention de Nairobi s'est déroulée hier et avant-hier au CCI Ivato, Madagascar, réunissant les principaux acteurs régionaux pour discuter des défis environnementaux majeurs qui touchent l'océan Indien occidental. Cet événement crucial a mis en lumière les efforts collectifs pour protéger et gérer les écosystèmes marins et côtiers, tout en alignant ces efforts sur les nouveaux cadres globaux de durabilité. La conférence s'est divisée en deux parties. Les deux premiers jours ont vu la participation active des experts, des partenaires internationaux, et des points focaux nationaux.
Sur le plan régional, Madagasikara intègre la Troïka de la SADC ! Madagasikara réussit à placer son pion à la Commission de l’océan Indien ! Le candidat soumis par Madagasikara au poste de Président de la commission de l’Unité africaine est en bonne position ! Sur le plan international, la Grande île commence à retrouver sa place dans le concert des Nations.
La Grande île assurera le relais de la présidence tournante de la SADC (South African Development Community) en 2025. Une structure sous-régionale comprenant les pays de l’Afrique australe dont la vocation consiste à développer les liens de fraternité surtout l’essor économique entre les pays membres. A ce titre, le pays devient membre de fait de la Troïka autrement fait partie des trois Chefs d’Etat à la tête de la SADC. En effet, en 2025 Madagasikara accueillera le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays de la SADC. A partir de cela, Madagasikara, en l’occurrence le Chef de l’Etat malagasy, aura la lourde tâche de diriger la Communauté australe. C’est une victoire diplomatique conduite avec brio par notre ministre des Affaires étrangères Rafaravavitafika Rasata. Une grande première dans le cadre de nos relations avec la SADC. Rappel. Madagasikara fut à un moment de son histoire objet de grand souci de la SADC en 2009. Joaquim Chissano, l’ancien Président de Mozambique, fut mandaté par la SADC pour mener la médiation lors de la crise politique issue des mouvements populaires pour déloger le Chef de l’Etat Ravalomanana en 2009. Maintenant, c’est au tour de Madagasikara de prendre les rênes de la Communauté australe.
Edgar Razafindravahy, ministre de l’Industrie et du Commerce, a réussi son coup de poker. Il a gagné son pari de devenir le secrétaire général de la Commission des îles de l’océan Indien. Un poste clé et une promotion pour celui qui a fait briller Madagasikara dans le processus de l’industrialisation et commerce. Grâce à son interaction, le commerce de la vanille a connu une nette amélioration.
Madagasikara se trouve en bonne position pour ravir le poste de Président de la commission de l’unité africaine, l’Organe exécutif de l’UA avec rang de chef de Gouvernement. Au cas où …, ce serait une belle promotion pour Randriamandrato Richard, l’ancien ministre des Finances et celui des Affaires étrangères, le candidat malagasy à ce prestigieux poste.
A l’international, grâce à une politique diplomatique offensive multidirectionnelle menée par le MAE Rafaravavitafika Rasata, on assiste actuellement à des réchauffements des relations économiques et commerciales avec des partenaires stratégiques tels la Corée du Sud, l’Indonésie, l’Inde, la Chine et d’autres. En fait, Madagasikara vise à consolider les relations de coopération avec des pays phares du Sud sinon les pays émergents asiatiques et du Sud. En outre, le Chef de l’Etat ne cesse d’améliorer son audience. Invité de marque par ici ! Invité d’honneur par là ! Rajoelina réussit à convaincre les amis et partenaires afin de pouvoir rattraper les retards du passé.
Justement, l’essentiel consiste à améliorer les conditions de vie des malagasy. Inutile de marquer des points ici et là sans pouvoir relancer le pays. Il faut à tout prix gagner la bataille contre la misère qui, au fait, prend au piège les Malagasy dans son ensemble. En somme, c’est le plus important.
Ndrianaivo
C’est officiel ! La nouvelle équipe gouvernementale sera dévoilée ce jour et ce, conformément à la déclaration du Président Andry Rajoelina, la semaine dernière. Interrogé par les journalistes, en marge de la cérémonie de prestation de serment du nouveau directeur général du BIANCO à la Cour Suprême Anosy, le Chef de l’Etat avait assuré que la formation du Gouvernement ne dépassera pas la fin de cette semaine. D’après une annonce faite par la Présidence de la République de Madagascar, hier, la cérémonie de proclamation officielle des nouveaux membres du Gouvernement Ntsay se fera cet après – midi au Palais d’Etat d’Iavoloha.
Il aura donc fallu un peu plus d’un mois de concertation entre les deux chefs de l’Exécutif pour effectuer l’évaluation des ministres sortants et procéder au « casting » des nouveaux titulaires de portefeuilles ministériels. Les ministres démissionnaires depuis le 10 juillet dernier ont donc assuré les affaires courantes pendant cinq semaines. Qui parmi les membres de l’ancienne équipe gouvernementale seront reconduits ? La longue période d’attente après la démission du Gouvernement suivie de la reconduction du Premier ministre, Christian Ntsay, a laissé libre cours à toutes les conjectures.
Des grands changements en perspective
Selon des sources bien informées, le Gouvernement fera l’objet d’un remaniement presque total puisqu’au moins la moitié des ministres seront remplacés. Cela inclut les postes vacants laissés par les ex – ministres élus députés qui devront être comblés à l’exemple du ministère de la Communication et de la Culture, le ministère de l’Education nationale, le ministère de la Population, le ministère de la Jeunesse et des Sports, le ministre de l’Intérieur, le ministère de l’Enseignement technique et la Formation professionnelle ainsi que le ministère de l’Enseignement supérieur. A cela s’ajoutera la nomination des secrétaires d’Etat annoncée par le Président au début de cette année.
Lors de l’annonce de la reconduction du locataire de Mahazoarivo, le Président Andry Rajoelina avait déjà annoncé qu’il allait prendre son temps dans la sélection des nouveaux ministres. Selon la Constitution, le Chef de l’Etat nomme les membres du Gouvernement sur proposition du Premier ministre. Attendue depuis plusieurs semaines, la composition du nouveau Gouvernement apparaît comme déterminante pour la continuité des projets de développement durant ce second mandat du Président Andry Rajoelina. En effet, la mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat qui reflète la vision du Chef de l’Etat dépendra de cette nouvelle équipe.
Sandra R.
Et jamais deux sans trois. Comme depuis l’élection présidentielle de 2018, l’impression des bulletins uniques à utiliser le jour du vote sera de nouveau effectuée à l’étranger. Soava Andriamarotafika, le rapporteur général de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a expliqué que plusieurs appels d'offres ont été lancés pour sélectionner le prestataire, national ou international, qui se chargera de l’impression des bulletins uniques. Finalement, c’est vers l’Afrique du Sud que le choix s'est porté, malgré des contacts préalables avec des imprimeurs locaux. La raison principale évoquée est la fiabilité et la rapidité accrue des sociétés d'impression sud-africaines, offrant ainsi une garantie de respect des délais électoraux serrés. Le fait est que tout de même si des maisons d’imprimerie nationales ont été contactées, c’est qu’elles sont capables de produire le même résultat qu’en Afrique du Sud. En effet, en tant que documents sensibles, la qualité du bulletin unique revêt une importance capitale dans la transparence et le déroulement démocratique du scrutin, minimisant ainsi les risques de fraudes.
Financement de l’opération par les ressources propres de l'Etat
Contrairement aux élections précédentes où les coûts étaient souvent couverts par des bailleurs de fonds, la CENI a confirmé que le financement des élections municipales proviendrait exclusivement du budget de l'Etat. Selon Soava Andriamarotafika, « Le budget de la CENI provient exclusivement des subventions de l’Etat. Cela n’empêche pas des collaborations avec les PTF comme d’habitude. En attendant, les fonds alloués par l’Etat commencent déjà à être mobilisés». Avec un budget estimé à cinquante-deux milliards d'ariary, la CENI a ainsi déjà commencé à mobiliser les fonds pour divers achats de matériels électoraux et la formation des membres des Organes de supervision des élections (OVEC).
Nikki Razaf