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300 millions d’ariary. La valeur des importations de produits en bambou à Madagascar a atteint ces chiffres l’année dernière. En effet, aujourd’hui, les produits importés supplantent encore, et de loin, la production locale. Les consommateurs sont plus attirés par ces produits venant de l'extérieur. Pourtant, avec près de 35 espèces endémiques et une dizaine d'autres introduites dans le pays, la Grande île dispose de tout le potentiel nécessaire pour développer la filière de transformation du bambou. Elle pourrait même figurer parmi les pays de référence. Sauf que ces ressources locales demeurent largement sous-exploitées. Dans le pays, les produits dérivés les plus connus de ces graminées restent les meubles. Alors que ce matériau peut s’utiliser dans le secteur de la papeterie, du textile, de l'agroalimentaire mais aussi dans celui de l'énergie. En majorité, des secteurs dans lesquels Madagascar est obligé d’importer. « Le développement de la transformation du bambou ne sera que bénéfique pour l’économie du pays. De plus, cela se présentera comme un marché lucratif pour les pépiniéristes qui ont actuellement du mal à écouler leurs produits. Ainsi, nous nous activons aujourd’hui pour mobiliser toutes les parties prenantes. Après l’élaboration de la politique nationale de la filière bambou en 2018, il est temps aujourd’hui d’entamer d’autres actions afin de valoriser cette filière et son énorme potentiel », a soutenu Njaka Rajaonarison, coordonnateur national de l'Organisation internationale sur le bambou et le rotin (INBAR) à Madagascar, en marge de la célébration de la Journée mondiale du bambou.
Cette politique se compose essentiellement de la gestion durable des ressources en bambou à l'état naturel ainsi qu’en plantation, du développement des normes techniques liées aux activités, tant en amont qu'en aval, et la création d'un mécanisme adéquat qui permettra le développement de cette filière. « Ce mécanisme doit notamment se focaliser sur la mise en place d’un environnement financier incitatif mais aussi et surtout d’un cadre légal, législatif et juridique, sans oublier la partie communication », rajoute ce responsable. En tout cas, le ministère de l’Environnement et du Développement durable a déjà classé le bambou parmi les produits à valoriser dans la mise en place des nouvelles villes, figurant dans les projets de l'Etat. Mais cela n’est pas encore suffisant. C’est pourquoi, l'INBAR et le Programme de soutien aux pôles de micro-entreprises rurales et aux économies régionales (PROSPERER) poursuivent leurs actions à travers le transfert technologique et la formation des agriculteurs développant une chaîne de valeur du bambou. Malheureusement, leurs interventions sont limitées à seulement neuf régions. Aussi, les deux partenaires appellent d'autres promoteurs à se lancer dans la filière bambou.       
Rova Randria

Le sang a de nouveau giclé sur la route ! Vers 19h30 mercredi, la localité d’Ankadikely était le théâtre d’un carambolage spectaculaire, qui avait d’ailleurs causé la mort d’un motocycliste d’une vingtaine d’années. Il a succombé des suites d’un traumatisme crânien sévère pourtant il a porté un casque. Deux autres furent blessés mais leur état n’est pas à craindre, selon la Police. Trois motos s’étaient donc télescopées à grande vitesse sur une chaussée en pente qui passe à proximité d’une station-service du quartier.

 

« Comment respecter des lois que les citoyens ne connaissent même pas ». C’est avec ce propos que le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, a résumé le lancement officiel du Code municipal d’hygiène (CMH). En effet, cette règlementation qui régit la ville existe depuis bien longtemps, mais aucune application n’a été ni mise à jour ni encore faite avant cette année. L’hygiène et l’assainissement sont au centre des défis de la Commune urbaine d’Antananarivo.

Requêtes entendues ! Les parents d’élèves ont poussé un ouf de soulagement suite à la décision prise en Conseil des ministres en date du 16 septembre, relative à l’année scolaire 2020-2021. « Je suis apaisée après que le Président de la République a rendu effective la gratuité de l’éducation auprès des établissements publics. Désormais, nous ne serons plus contraints de payer une somme conséquente pour la scolarité de nos enfants », se réjouit Suzanne R., mère de famille résidant à Andranomanalina.

Lors du Conseil des ministres datant d’avant-hier, l’amélioration de la qualité de l’éducation à Madagascar a été le mot d’ordre. Etre fonctionnaire et avoir une expérience de 6 ans dans l’éducation sont les critères annoncés pour le recrutement des enseignants au niveau des établissements scolaires publics. Le milieu éducatif demande également plus de maturité de la part des enseignants et dorénavant un âge minimum de 30 ans est requis. Les compétences des éducateurs des EPP, CEG et lycées ont été longtemps remises en question.

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JIRAMA de mauvais augure !

Revoilà les délestages ! Les coupures intempestives d'eau et d'électricité reprennent. Bonjour les dégâts ! Des signes qui n'annoncent guère de bon augure pour la JIRAMA mais aussi auprès des abonnés. Suite au changement issu des élections de 2018 et 2019, la JIRAMA nourrissait beaucoup d'espoir. Les experts pluridisciplinaires qui échafaudaient l'élaboration de l'Initiative pour l'émergence de Madagasikara (IEM) en collaboration étroite avec le futur candidat à élection présidentielle (2018), respectaient la vision du futur président. En effet, la mise en œuvre d'une stratégie aboutissant à une solution pérenne aux problèmes de délestages de la JIRAMA figure en pole position dans l'IEM, consolidée dans le Velirano.

Cette année, Madagascar célèbre pour la troisième fois la Journée mondiale du nettoyage ou du World Clean Up Day. Toutefois, étant donné la situation sanitaire actuelle, le regroupement de personnes n’est pas vraiment conseillé, notamment pour éviter la propagation de la pandémie de coronavirus, surtout dans la Capitale, ancien épicentre. Ainsi, pour cette édition, la contribution individuelle est particulièrement encouragée. « En temps normal, le World Clean Up Day vise à mobiliser près de 6% de la population. Mais face à la situation actuelle, ce n’est pas possible, encore moins raisonnable. C’est pourquoi, nous sensibilisons les citoyens à pratiquer l’ « individual clean up », à nettoyer autour d’eux, dans leur jardin ou dans les environs de son quartier. Ainsi, nous aurons toujours de l’impact. Et l’éducation civique sur la propreté aura toujours de l’effet », a expliqué Sandra Ratsimbazafy de Let’s do it Madagascar, organisateur de l’événement dans la Grande île.

 

Désaccord, polémique. L’Etat a fixé le prix de référence de la vanille préparée à 250 dollars le kilo à l’exportation alors qu’il est de 650 000 ariary sur le marché national. Et pourtant, la réalité semble être différente. Dans la Région de SAVA, les collecteurs achètent à vil prix l’or noir. Le kilo des vanilles vertes est négocié à 40 000 ariary tandis que celui des vanilles préparées tourne autour de 200 000 ariary. C’est dans ce sens que le président du GEVM, Georges Geeraerts nous dévoile la guerre économique qui se cache derrière le marché de la vanille. Interview.

 

100 millions de dollars. C'est le montant total des quatre nouveaux projets à venir à l'issue de la visite de courtoisie de l'ambassadeur de la fédération de Russie à Madagascar Stanislav Akhmedov et du ministre de l'Economie et des Finances Richard Randriamandrato, hier, à Antaninarenina. Etant donné que ce représentant de la Russie arrive à terme de sa mission, ce fut l'occasion pour les deux parties d'évoquer les relations entre les deux pays surtout celle à venir. A mentionner que les investisseurs russes s'intéressent beaucoup sur les secteurs tels que le tourisme, l'agriculture, l'agrobusiness, l'énergie, les mines, les infrastructures et la santé.

Le couple présidentiel entame une nouvelle tournée dans la Région de SAVA depuis hier. Parmi les étapes marquantes de ce déplacement, la descente du Président Andry Rajoelina pour constater l'avancée des travaux de réhabilitation de l'axe RN5A reliant Ambilobe et Vohémar. Lancé officiellement par le Chef de l'Etat le 13 avril 2019, ce chantier, qui s'étend sur 151km, consiste à des ouvrages de terrassement puis de bitumage. Malgré l'épidémie de Covid-19, le chantier avance doucement mais sûrement sous la houlette de l'entreprise chinoise « China Road and Bridge Corporation » (CRBC) qui a déjà été en charge de la construction de plusieurs grandes infrastructures internationales dont une autoroute de plusieurs kilomètres au Sénégal.

 

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  • Carburants - L'Opposition souhaite une hausse vertigineuse 
  • Critiques contre le projet « Lac Iarivo » - La société civile conforte sa position tendancieuse 
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  • Interception de 53 kg d’or à Ivato - Une prime de 97 millions d'ariary pour des douaniers exemplaires
  • Partenariat stratégique - Les Emirats arabes unis réaffirment leur intérêt d’investir à Madagascar
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Editorial

  • Dans l’œil !
    Attention ! Le pays court un danger de … mort. On n’est plus en situation de « menace » mais déjà en « péril », dans le rouge. On est dans la gueule du loup ! Dans l’œil du cyclone. Delphin, ce digne père de famille, a été lynché à … mort, sans autre forme de procès. Un énergumène fils enterre sa propre mère à… domicile. Un époux lambda tue sa femme ou sa compagne comme si de rien n’était. Et ainsi de suite ! La liste de faits troublants et inquiétants est longue. Si rien de sérieux ne soit pas mis en branle, la société malagasy courrale risque de la désintégration.

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