Publié dans Politique

Echange de tirs et assaut à Ambohidratrimo - Deux assaillants tombent sous les balles des gendarmes

Publié le dimanche, 10 janvier 2021


Le sang a giclé dans la nuit du samedi dans la localité d’Anosiala Ambohidratrimo. Deux assaillants y mouraient, fauchés par les balles des gendarmes, qui sont intervenus après que l’alerte fut donnée. Tout a justement démarré par cette alerte concernant l’attaque perpétrée par des bandits, et qui a visé le foyer appartenant à un commerçant du quartier de Tsarahonenana à Anosiala. Ces derniers ont fait main basse sur des objets et une somme d’argent. Sitôt informée par le chef Fokontany sur cette situation, la Gendarmerie s’est immédiatement mobilisée.
Encadrés par le capitaine commandant la compagnie de gendarmerie d’Ambohidratrimo, les éléments dépêchés sur le terrain par celle-ci se sont heurtés aux assaillants. Du coup, ces derniers ont tiré sur les gendarmes, une situation qui a obligé les éléments des Forces de sécurité à répliquer à ces tirs des bandits. Rapidement, ce fut l’escalade. L’échange de tirs qui s’en était suivi, fut lourd de conséquences chez les agresseurs : l’un d’entre eux, celui qui est armé d’un revolver de fabrication locale, fut mortellement touché, et a agonisé peu de temps après.
Les gendarmes ont continué à ratisser le secteur. En effet, ils ont trouvé des traces de sang, et ont dû solliciter l’aide d’un chien renifleur. Il était 8h du matin ou presque, hier lorsqu’ils ont finalement découvert les traces de l’autre assaillant, grièvement blessé et ne pouvait plus se tenir debout. Les gendarmes l’ont transporté à l’hôpital. Mais le suspect a rendu l’âme en cours de chemin. Selon une source après d’un service de la Gendarmerie, ils étaient cinq à perpétrer l’assaut et étaient équipés, outre le PA local, des objets tranchants. Actuellement, il reste pour les Forces de l’ordre de retrouver les traces des trois bandits survivants, encore en cavale. Ils ont emmené dans leur fuite le butin de vol constitué d’une somme d’1 million d’ariary, de quelques téléphones portables ainsi que divers articles de vente, c’est-à-dire les objets qu’ils ont pu porter à main d’homme. Mais l’un de ces fugitifs serait aussi grièvement blessé.
Enfin, la Gendarmerie a salué le coup de main des membres du « fokonolona » pour la neutralisation de ces bandits, qui n’ont pas cessé de semer la terreur à Anosiala, depuis le 2 janvier dernier. Hier, une source auprès de la morgue d’Ampefiloha a confirmé le fait que la dépouille d’un assaillant y était entrée au cours de la même nuit le samedi tandis que celle du second le fut vers 10h du matin, hier. Selon une précision, les victimes n’ont pas été encore identifiées, et qu’aucun de leurs proches ne s’était toujours pas rendu à la morgue.
Franck R.

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Editorial

  • De l’impossible à l’inévitable !
    Au stade actuel de la situation du moins jusqu’en fin de week-end dernier, il est du domaine de l’impossible d’imaginer un quelconque rapprochement entre les deux camps. La corde reste raide et même se durcit. A l’allure où vont les choses, on s’achemine vers la rupture autrement dit vers le point de non- retour. Pour le moment, il subsiste encore une faible possibilité de parvenir à un certain apaisement. Le dialogue demeure la chance ultime ! Le pays est partagé voire écartelé entre l’impossible rapprochement et l’inévitable dialogue. Pour le camp du pouvoir incarné par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina, on écarte catégoriquement l’idée de déposer la démission. Une option non négociable dans la mesure où le Président de la République Rajoelina Andry croit dur comme fer qu’il détient entre ses mains la légalité du pouvoir. Une légalité de pouvoir obtenue selon le verdict des urnes ! Démocratiquement…

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