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Minima !


Queue de peloton ! On est encore là ! Nous y étions. Nous y sommes. Et nous y, sans doute, serions. Vraiment, la Grande île est la championne invétérée de la queue. A chaque compétition internationale l’on exige des performances de haut niveau, Madagasikara occupe  toujours le … dernier rang. Heureusement que le ridicule ne tue pas. Mais attention, il rabougrit !
Jonathan et Fabio échouent d’entrée. Nos meilleurs athlètes, champions dans leur catégorie respective, ratent leur départ. Jonathan Harivony Raharvel, six fois médaillé d’or aux Jeux des îles, ayant participé six fois au dernier championnat du monde série natation 100 m brasse, n’a pu faire mieux à Paris. Arrivé seulement trois jours avant la compétition dans la capitale française, Jonathan n’a pas atteint son dernier record plutôt il  a tout juste fait 1mn 02 sec 92, son propre record. On stagne ! Son aventure se termine malgré ses ambitions de faire mieux dès le premier tour malheureusement. Et on est là ! On fait du surplace. Son compatriote Fabio Rakotoarimanana, joueur de tennis de table (154ème mondial), trébuche dès les premiers jeux. Il a perdu son match contre l’Egyptien Assar Omar (22ème) par 1 set à 4. Le match s’est déroulé à Paris Sud Arena le dimanche  matin. Il nous reste à attendre les performances des cinq autres dont principalement la judokate Laura Rasoanaivo, multiple championne d’Afrique de Judo et de Rosina Randafiarison vice-championne du monde d’haltérophile. Mais, sans complaisance, on n’ose pas se faire trop d’illusion. En tout cas, on verra ! Nous adressons nos meilleurs encouragements.
On n’en a jamais assez de s’interroger « le sport malagasy ne pourra-t-il pas se défaire de cette malédiction de stagner sinon de rester au dernier rang » ? Des techniciens de haut niveau, le pays en dispose, dans presque toutes les disciplines. Mais pourquoi ? En effet, ils sont là. On les engraisse dans les services administratifs. Directeur par-ci ! DG par-là ! Membres de cabinet pour certains ! Ecartés voire éloignés pour des raisons d’ordre politique ou autres ! Le sport est-il vraiment un souci national ou un secteur des laissés-pour-compte ?
Nos athlètes, ayant atteint le minima, n’ont pu réaliser à Paris que le minima exigé. Et le problème, le plus grave, ces médiocres résultats ne nous émeuvent plus. Indifférence, placidité et impassibilité ou fausse sérénité. De toute manière, cela nous est égal. Cela n’empêche pas aux membres de délégation, en nombre pléthorique, une centaine pour … sept athlètes en jeu, de jouir en plein Paris des vacances offertes gracieusement, aux frais de la princesse. Du merveilleux tourisme ! Que demande le peuple !
Est on est là, au stade de minima. Et dire que Madagasikara dispose des infrastructures parmi les meilleures et parmi les plus coûteuses. Des infrastructures que nos jeunes athlètes ne pouvaient même utiliser. Le grand Stade Barea qui a coûté les yeux de la tête à la caisse publique  n’est même pas utilisable ! Quelle ironie du sort ! C’est un site pour des activités sportives multiples, omnisport, mais il reste fermé. Quel dommage !
Et nous tournons en rond. Emprisonné dans le cercle vicieux de la médiocratie, le sport malagasy végète. N’y a-t-il pas un messie dans le pays pour le sauver ?
Ndrianaivo

 


Un accueil avec les honneurs. Le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, a été accueilli hier en début d’après-midi, à l'aéroport international Osvaldo Vieira de Bissau, la capitale de la Guinée-Bissau. Cette arrivée marque le début d'une visite d'État de trois jours. Cette visite fait suite à une invitation officielle du Président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló.
Le Président Rajoelina a été reçu avec les honneurs dus à un Chef d'État, incluant une haie d'honneur. À son arrivée, il a été accueilli par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Communautés, Carlos Pinto Pereira, le ministre de l'Administration territoriale, Marciano Silva Barbeiro, ainsi que des chefs militaires bissau-guinéens et la délégation malgache.
Depuis plusieurs jours, les rues de Bissau sont ornées de drapeaux malgaches et de portraits des deux présidents, ce qui témoigne de l'importance accordée à cette visite par le gouvernement de Guinée-Bissau. Cette visite vise principalement à renforcer les relations bilatérales entre les deux nations, en mettant l'accent sur la coopération diplomatique et économique.
Dès son arrivée, le Président malgache a un emploi du temps chargé. Hier soir, il a participé à un dîner restreint avec le Président Embaló à la résidence officielle de ce dernier.
Le programme de ce jour débute à 10h00 avec une cérémonie d'accueil officiel au Palais de la République, incluant l'hymne national, une revue des troupes et un défilé. Ensuite, le Président Rajoelina se verra remettre la clé de la ville de Bissau par le maire, suivi d'un entretien privé avec le Président Embaló et d'une réunion bilatérale entre les délégations des deux pays. La matinée se conclura par la signature d'accords de coopération.
Dans l'après-midi, les Présidents visiteront le Mausolée d'Amura pour déposer des gerbes sur les tombes d'Amilcar Cabral et du général João Bernardo Vieira. Ensuite, ils visiteront l'usine de transformation de noix de cajou ou "mahabibo" du groupe Santy Commercial, avant de terminer la journée par une visite pédestre de Bissau Velho et un dîner officiel offert par le Président Embaló.
Cette visite d'État est l'occasion pour les deux pays de renforcer leurs liens et de développer des partenariats stratégiques, tout en honorant les relations diplomatiques existantes. La visite d’État se terminera mercredi, avec le départ du Président Rajoelina pour l’Angola.
Recueillis par L.A.

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Actu-brèves

Danny Barivelo, le nouveau directeur exécutif de l'ONTM. De nouvelles perspectives pour le développement du tourisme à Madagascar. Danny Barivelo a récemment pris ses fonctions en tant que directeur exécutif de l'Office national du tourisme de Madagascar (ONTM) hier. Sa nomination marque un tournant important dans le secteur touristique de Madagascar. Danny Barivelo est une personnalité reconnue dans le secteur touristique de Madagascar. Il a occupé des postes de responsabilité tant dans le secteur public que privé. Avant sa nomination à la tête de l'ONTM, il a joué un rôle clé au ministère du Tourisme et de l'Artisanat. Danny Barivelo succède ainsi à Jimmy Joharison, qui a dirigé l'ONTM de juillet 2022 à juillet 2024. La passation de service s'est déroulée en présence du président du Conseil d'administration de l'ONTM, Ionjaniaina Ranaivoarimanana.




Formation conjointe du Premier bataillon parachutiste malagasy avec les Rangers de l'US Army. Des experts militaires américains dans divers domaines ont récemment rejoint Madagascar pour partager leurs connaissances et leur expérience de formation avec les soldats du 1er BAT PARA Ivato. Cette formation, d'une durée d'un mois, vise à améliorer les compétences des parachutistes malagasy, en particulier pour les missions sur le terrain. Les techniques enseignées lors de cette formation sont variées et  permettront aux soldats d'améliorer continuellement leurs compétences opérationnelles. Les échanges avec les experts des Rangers de l'US Army offrent une opportunité précieuse d'apprentissage et de partage de bonnes pratiques. La formation se déroulera dans deux endroits différents, à savoir au bataillon Ivato et au centre de formation de Langaina. Cela permettra aux soldats de bénéficier d'un environnement varié pour acquérir de nouvelles compétences et techniques. L'implication des militaires américains dans cette formation témoigne de l'engagement de l'armée malagasy à renforcer ses capacités et promouvoir la coopération internationale en matière de sécurité.



Catastrophes naturelles, avoir des données fiables contribue à la réduction des risques. Les informations provenant de l'observation de la Terre jouent un rôle crucial dans la réduction des risques liés aux catastrophes naturelles. Ces données fournissent une base solide pour évaluer les risques multiples et mettre en place des systèmes d'alerte précoce plus efficaces. Lors d'un atelier régional du programme GMES&Africa à Antananarivo, Bafakih Shafik, coordonnateur du projet Renforcement de la résilience et gestion de la réponse aux catastrophes (RDRM-IO), a souligné l'importance des données fiables. Ces données sont essentielles pour anticiper et répondre efficacement aux événements catastrophiques et renforcer la résilience des régions touchées face aux événements climatiques extrêmes.  Le projet RDRM-IO vise à établir un réseau régional de systèmes d'alerte précoce multiples. En plus de cela, il cherche à améliorer la compréhension des risques associés aux catastrophes naturelles. En renforçant les capacités des agences nationales chargées de la gestion des risques de catastrophes dans la région de l'océan Indien, ce projet s'efforce de mieux préparer les communautés à faire face aux situations d'urgence.



Bâtir des jeunes adventistes brillants et courageux lors du « Méga Camporée ». Le deuxième camp « Méga Camporée » a débuté le dimanche 28 juillet 2024 à Antsirabe. Cette rencontre d'une semaine a rassemblé environ 9 000 jeunes adventistes provenant des Régions Analamanga, Bongolava, Itasy et celle de Vakinankaratra, placée sous la supervision du gouverneur de la Région Vakinankaratra. L'Eglise adventiste a pris en charge l'organisation de cette conférence, considérée comme un moment clé pour l'épanouissement et la formation des jeunes participants. Le but principal de cet événement est de fournir un enseignement aux jeunes, les préparant à assumer des responsabilités importantes, à poser des actions positives et surtout à propager l'évangile, comme l'a souligné le pasteur Andriamparatiana dans son discours d'ouverture. La cérémonie s'est déroulée dans l'après-midi sous la direction du gouverneur Vyvato Rakotovao, en présence des autorités locales telles que le préfet d'Antsirabe et le député d'Antsirabe-I. Des familles membres croyants de l'Eglise adventiste ont également assisté à l'événement. La journée a commencé par un culte et s'est clôturée par un défilé mettant en avant les jeunes étudiants de chaque Région participante.



Le soir du vendredi 10 février 2023, Allan Raharijaona, ce petit garçon de 10 ans a été assassiné de façon atroce à son domicile sis à Andavamamba. Hier, les 8 accusés dans l’affaire dont une mineure, ont été traduits devant la Cour criminelle du tribunal de Première instance d’Anosy. On a assisté à une audience à deux vitesses du fait de la présence d’une prévenue encore mineure, et ce, en la personne de la femme de ménage de la famille de la victime. Puisque le juge et les assesseurs ont donc à traiter le cas de cette accusée qui n’a pas encore atteint sa majorité, la loi en vigueur veut que l’audience se déroule à huis clos. Et seule la mère d’Allan, également demandeuse d’une amende dans l’affaire ainsi que son avocat ont été autorisés à assister à l’audition de la jeune femme de ménage. Après deux heures de débats, le juge a finalement prononcé la sentence : 20 ans de prison ferme, une peine associée à une amende de 20 millions ariary.
Normalement, 7 personnes ont été incriminées dans cette affaire, du moins depuis le début. Mais l'enquête a permis de coffrer le 8e suspect, le commanditaire présumé de l'assassinat. Et ce dernier a été identifié et arrêté à Toliara grâce à une réquisition téléphonique. "Un mois après la mort de mon enfant, cet individu m'a appelé. Et d'un ton menaçant, il m'informa afin que je sois très courageuse car ce n'était encore qu'un avant-goût de ce qui devait m'attendre, une chose de bien pire encore. Car ils m'en voulaient à mort. Mais comme je n'étais pas à l'endroit, ils s'en étaient alors pris à mon fils", explique Prisca Raharijaona.
A part donc ce présumé commanditaire et la domestique, l'audition des 6 co-accusés devait se poursuivre encore hier soir. Car au moment où nous écrivions ces lignes, les débats à l'audience n'arrivaient toujours pas à leur terme.
Pour revenir brièvement sur le déroulement du drame, le soir du 10 février 2023, le locataire, avec la complicité tacite du domestique de la famille d'Allan s'était introduit dans l'appartement de cette dernière. "Ma domestique entretenait une relation intime avec le locataire", précise la maman d'Allan. Et de poursuivre encore : "Ce locataire m'a appelée au téléphone pour me dire que des bandits se sont infiltrés chez nous. Et qu'Allan était en train d'agoniser en se vidant de son sang après que ces agresseurs l'ont assassiné", ajoute la mère de famille. Le fait que le portail était fermé et bien verrouillé de l'intérieur au moment des faits, nourrit alors le soupçon de la maîtresse de maison à propos de son couple de locataire. Autre détail qui renforce son soupçon, la tentative des tueurs pour éliminer aussi à son tour Larissa, la sœur aînée du défunt Allan. "La jeune fille feignait d'être morte et ils l'ont laissée tranquille. Ils lui ont fracturé les membres. Or, elle les a bien observés du coin de l'œil et a donc pu les identifier", renchérit encore notre interlocutrice. D'ailleurs, Larissa fut donc le principal témoin de cette horrible scène et qui demande aussi dommages et réparations pour les préjudices subies.
Rappelons à juste titre que les locataires en cause ont un grief contre la propriétaire, c'est-à dire la mère d'Allan. Car deux jours avant la tragédie, précisément le matin du 8 février 2023,
elle a donné un préavis aux premiers pour qu'ils libèrent la maison. En cause, ces mêmes locataires n'avaient plus la possibilité de payer leurs loyers.


Franck.R



Des belles performances. La team « Robotiako » a pu se démarquer à la finale de «  Pan-African Robotics Competition » (PARC) de cette année 2024, laquelle s’est tenue la semaine dernière à Dakar (capitale sénégalaise). 95 équipes issues de 25 pays ont participé à cette prestigieuse compétition, dont celle de Madagascar. Celle-ci se trouve au second rang, après la team « SMARAF EDUC” » de la République démocratique de Congo, et avant l’équipe malienne «  Robots Mali ». « La compétition n’était pas facile pour notre team, d’autant plus que la majorité des équipes participantes étaient au rendez-vous l’année dernière. Nous avons fait le maximum, avec les moyens mis à notre disposition, malgré la chaleur suffocante et le manque de sommeil. Les efforts déployés et les nombreux essais techniques ont porté leurs fruits », résume Anthony Law, mentor de l’équipe malagasy. La team a participé à la compétition dans la catégorie « Engineers League ». D’autres catégories telles que « Tech League », « Makers League » ou « Stars League » étaient également dans la course.
Le PARC vise à promouvoir le développement de la technologie robotique, en mettant l'accent sur le thème de la technologie de l'agriculture. La ligue des ingénieurs du PARC 2024 a invité les participants à imaginer la manière de parvenir à un avenir agricole plus durable en Afrique, en mettant en œuvre la robotique. Le défi de cette année consiste à construire un logiciel pour faire fonctionner le « PARC AgRobot » afin d’effectuer des tâches autonomes. La capacité du robot autonome à faire une estimation de récolte sur un champ, en suivant un chemin bien défini, a été notée. Une fois arrivé à un point, il doit rendre compte des données qu'il a collectées.
La team « Robotiako » a, rappelons-le, risqué une disqualification sans l’aide de la Présidence de la République, via le ministère du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications, qui s’est chargée des billets d’avion de la team. D’un autre côté, plusieurs organismes et personnes de bonne volonté se sont mobilisés pour apporter leur appui financier à l’équipe malagasy, à travers la plateforme « Tsipaipaika.mg ». La team a pu collecter 8.498 euros, soit plus de 39 millions d’ariary, pour s’envoler à Dakar et participer à la compétition finale.
P.R.



Retour au pays, cet après-midi
Après une semaine de durs labeurs à Dakar, la team « Robotiako » rentrera au pays cet après-midi, avec un trophée entre les mains. L’équipe regroupe 4 jeunes étudiants et un mentor se spécialisant dans le STEM (Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques). Il s’agit de Faly Christian Andrianarison, étudiant en 3ème année en Mathématiques et Informatique à l’université d’Antananarivo ; Maminiaina Herizo Manampisoa, étudiant en 2ème année en Télécommunication à l’Ecole supérieure polytechnique d’Antananarivo (ESPA) - Vontovorona ; Avotriniaina Mecenni, étudiant en 2ème année en Electronique à l’ESPA ainsi que de Tahiry Manantsiory Randrianjatovo, étudiant en 1ère année en Design à l’IT University Andoharanofotsy. Anthony Law, ingénieur en automatisme et informatique, étant leur mentor. D’après ce coach, les jeunes de Madagascar sont aussi compétitifs que ceux issus des pays développés, où les technologies sont à la pointe. Ils ont besoin d’être soutenus et accompagnés par les autorités compétentes afin de contribuer au développement et à la visibilité de pays. Notons que l’équipe a été présentée par l’association « STEM For Good », laquelle mène diverses activités pour initier les enfants et jeunes au coding et à la robotique.






 
Acteur majeur dans le domaine des énergies renouvelables, AXIAN Energy a récemment intégré la prestigieuse base de données de financement de GET.invest, qui rassemble plus de 220 investisseurs. Cette collaboration stratégique permet à AXIAN Energy de bénéficier de l'expertise de GET.invest dans la structuration et le renforcement des projets à grande échelle, favorisant ainsi la concrétisation de ses initiatives énergétiques. L'intégration à cette plateforme offre à AXIAN Energy une opportunité unique de mise en relation avec des investisseurs et des porteurs de projets, renforçant son positionnement sur le marché des énergies renouvelables.

Actuellement, AXIAN Energy dispose d'une capacité opérationnelle de 124 MW et vise à atteindre une capacité de 1 GW, installée d'ici 2030. En parallèle, AXIAN Energy a reçu un soutien financier important de l'EAIF (« Emerging Africa Infrastructure Fund »), lequel a accordé un prêt de 30 millions de dollars pour l'expansion de ses projets d'énergie renouvelable à travers l'Afrique. Ce financement est essentiel pour le développement de la capacité de production d'énergie à grande échelle, permettant à AXIAN Energy de poursuivre ses ambitions de transition vers des énergies plus propres et durables. Benjamin Memmi, PDG d'AXIAN Energy, a souligné l'importance de cette collaboration en déclarant : « Ce soutien financier marque un moment crucial dans notre engagement envers le développement durable et l'inclusion énergétique à travers l'Afrique. L'infusion des fonds de l'EAIF accélérera notre transition vers les énergies renouvelables et renforcera notre dévouement à fournir une énergie propre et accessible aux communautés à travers le continent ».

Défis

AXIAN Energy n'est pas étranger à l'innovation et à l'adaptation aux défis énergétiques de l'Afrique. Depuis 2017, l'entreprise a redirigé ses efforts de la distribution de pétrole vers les énergies renouvelables, une décision stratégique qui s'est avérée fructueuse. Grâce à des partenariats solides et à des investissements continus, AXIAN Energy s'efforce de moderniser l'infrastructure énergétique du continent, tout en mettant l'accent sur des solutions durables et inclusives.

Le groupe AXIAN, dont AXIAN Energy fait partie, est présent dans plusieurs secteurs à fort potentiel de croissance, notamment l'immobilier, les télécommunications, les services financiers, l'énergie et l'innovation. Avec plus de 3.700 collaborateurs dans l'océan Indien et en Afrique, AXIAN se positionne comme un partenaire clé dans la transformation économique des pays émergents, en veillant à l'impact durable et positif de ses activités sur la vie quotidienne de nombreuses personnes. L'intégration d'AXIAN Energy à la base de données de financement de GET.invest et le soutien financier de l'EAIF représentent ainsi des étapes significatives pour l'entreprise. Ces avancées renforcent sa capacité à développer et mettre en œuvre des projets d'énergie renouvelable, contribuant ainsi à la transition énergétique et à l'amélioration de l'accès à l'énergie en Afrique.

L’association FUSACA et Accord Production ont annoncé l’ouverture des inscriptions à la 19e édition du concours Chansons sans Frontières, parrainé par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Ce concours international, dédié aux auteurs francophiles et passionnés d’écriture de chansons en français, a vu son lancement le week-end dernier. Cette année, les participants sont invités à composer un texte de chanson, composé de trois couplets et d'un refrain, sous le thème « Et si la Terre chantait ? ». Les participants auront jusqu’au 15 décembre prochain pour soumettre leurs créations. Pour obtenir plus d’informations  propos de ce thème, il faudra consulter le site Internet www.chansons-sans-frontieres.fr/le-concours ou suivre la page Facebook « Chansons sans Frontières-Le Concours ».
Notons que cette compétition est ouverte à tous, sauf aux personnes résidant en France. Comme lors des éditions précédentes, le texte qui sera couronné d'un prix sera mis en musique par les artistes de Chansons sans Frontières. Deux jurys se réuniront pour délibérer et sélectionner les six lauréats internationaux. Ce concours vise à donner aux participants l’opportunité de s’exprimer librement, tout en promouvant un esprit de partage, de respect et d’ouverture à travers l’écriture.
Lors de la précédente édition, Fanomezantsoa Rakotondrabary, un écrivain malagasy âgé de 26 ans, a remporté le deuxième prix dans la catégorie « Français langue maternelle » grâce à son œuvre intitulée « Les passagers du temps ». Créé en 2005, le concours Chansons sans Frontières est un projet innovant qui encourage l’écriture des chansons en français dans 130 pays. Les œuvres sont axées autour de thématiques liées aux droits de l’Homme et à la liberté d’expression. Chaque édition propose un nouveau thème, en relation avec le concept « Dis-moi dix mots ». Cet événement est non seulement une aventure culturelle moderne, éthique et pédagogique, mais il favorise également les échanges et le dialogue interculturel grâce à diverses initiatives artistiques. Basée en Basse-Normandie, la compétition Chansons sans Frontières offre un espace d’expression libre, de solidarité et de diversité culturelle à travers le langage universel de la musique et la langue française. Le lauréat du premier prix remportera un séjour tous frais payés en France pour deux personnes, tandis que les cinq autres gagnants se verront attribuer des récompenses en espèces de 500, 400, 200, 150 et 100 euros chacun.
Si.R



C’est par une visite des athlètes malagasy logés au village des jeux à Saint-Denis Paris que le Président de la République a conclu son périple parisien ce dimanche. C’est pour montrer son soutien aux athlètes malagasy mais aussi encourager ces derniers qu’ils ont les atouts  pour affronter les athlètes des autres pays.
« Nos champions vont se mesurer aux champions de tous les pays. Il est naturel que je vienne les encourager à défendre nos couleurs jusqu’au bout. Toujours plus loin », annonce le Chef d’Etat Andry Rajoelina.
Outre le traditionnel « tso-drano », un entretien à huis clos entre le Président malgache et les 7 représentants de Madagascar aux JO a eu lieu.

La compétition est déjà terminée pour Jonathan Raharvel en natation et Fabio Rakotoarimanana en tennis de table. 
Laura Rasoanaivo est attendue sur le tatami Arena Champ-de-Mars ce mercredi 31 juillet. Elle affrontera la Britannique Katie Jemima Yests-Brown au 7ème combat programmé à 12h pour la catégorie des moins de 70kg dames.
La nageuse malagasy Holy Antsa Rabejaona et le sprinteur Rija Vatomanga Gardinier feront leur entrée le samedi 3 août. Holy Antsa sera engagée dans l’épreuve du 50m nage libre, et Rija Vatomanga Gardinier, au sprint de 100m.

Sidonie Fiadanantsoa, spécialiste du 100 mètres haies va concourir le samedi 7 août.  Quant à Rosina Randafiarison, l'haltérophile championne d'Afrique, elle sera la dernière athlète malagasy en lice dans la catégorie (-49kg) le même jour.
E.F.

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La une du 29 juillet 2024

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Mauvais présages !


Alerte orange ! Des signes précurseurs préoccupants se dessinent à l’horizon. Le spectre de la division plane déjà sur la  majorité présidentielle  IRMAR. Des fissures apparaissent sur la façade principale de l’édifice de « Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina. Une plateforme soutenant le chef de l’Etat Rajoelina Andry.
La victoire de l’IRMAR lors de la législative du 29 mai, censée ressouder les formations politiques, entre autres, IRD, MAPAR, HAVANA, ARMADA, autour du TGV, semble rater le coche. Le démon de la division qui croupit quelque part ressurgit au grand dam du régime Orange. Sans entrer dans le détail des frictions latentes entre IRMAR et UPAR.
Certains ténors du TGV et un élément du soutien de taille du régime boudent la cérémonie officielle d’intronisation des élus députés du Faritan’ny Antananarivo. Une absence très remarquée qui défraie trop la chronique ! Une solennelle occasion de remise de l’écharpe que chaque élu, nouveau ou redoublant, doit honorer avec fierté et dignité. De toutes les manières, les agissements de ces frustrés qui sonnent faux portent préjudice à l’avenir de la majorité. Mauvais présages !
Lanto Rakotomanga et Naivo Raholdina, du TGV, Fetra Rakotondrasoa (Freedom), tous des redoublants, ont été aux abonnés absents lors de l’investiture des députés d’Antananarivo à la gare Soarano. Une cérémonie présidée par Justin Tokely,  le nouveau président de l’Assemblée nationale et dont on a vu la présence de hautes personnalités sinon des barons du régime ainsi que des élus venant d’autres Régions.
Apparemment, il parait que la haute sphère de la direction politique du régime effectue un toilettage voire un recadrage touchant de près ou de loin des ténors de la majorité. On sent ouvertement que le patron de la plateforme présidentielle entend soigner l’image politique du pouvoir. Les grandes gueules et les têtes  brûlées qui ternissent l’image du TGV ou de la plateforme ont été soigneusement écartées. Tout comme les personnalités élues ou nommées ayant eu maille à partir  de la Justice ou ayant une réputation à problèmes vis-à-vis de l’opinion ont été tout simplement mises à l’index … diplomatiquement.
La maladie du clivage est-elle inhérente dans la vie d’un parti. Est-ce une gangrène incurable ? La précédente législature s’était illustrée par l’image d’une profonde division ayant effet jusqu’à la racine du parti au pouvoir. La Chambre basse qui représente la force politique du régime, qui incarne l’impact politique du pouvoir vis-à-vis du peuple et qui symbolise la stabilité du régime n’avait pas pu éviter la sinistre image de la fissure. Tout démarre de la tête dirigeante de l’Hémicycle. Le bureau permanent est infecté du virus de la division et se révolte contre la haute sphère du pouvoir. A plus d’une fois, il a été question de brandir la menace de la motion de censure contre le Gouvernement. La source de la menace ne vient pas de l’Opposition, elle ressort de la majorité présidentielle. Bizarre ! Si ce ne fut une révolte voire une conspiration dans le Palais que cela ressemble trop !
Le chef de l’Etat voulait enterrer à jamais, à sa manière, la hache de guerre. Mais, certaines figures irascibles ne l’entendent pas de cette oreille. Quand on chasse le démon, il part certes mais il revient plus puissant au galop !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Défis et enjeux !
    L’année 2025 qui débarque il y a à peine dix jours expose le pays au- devant de la scène internationale. La Grande île intègre de plain- pied dans le concert des Nations libres et souveraines. C’est bien loin l’époque où Madagasikara fit l’objet d’interminables interventions délicates et difficiles de l’ONU par l’organisation sous régionale, la SADC, pour régler la crise politique issue des soulèvements populaires de 2009. L’ancien Président mozambicain Joachim Chissano, haut représentant de l’ONU – SADC, fit des pieds et des mains afin de débloquer la situation.

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