Les armes ont crépité la journée de mardi dernier à Ambohibe Ilafy, une localité sise à Ankadikely Ilafy. Et ces coups de feu se sont soldés par une effusion de sang : sur le sol, trois corps inanimés gisaient. Les victimes seraient les membres d’un gang composé de quatre individus armés. D’après un renseignement de la Police, ces bandits se seraient préparés à perpétrer une attaque armée dans les parages lorsqu’informée au préalable, la Police, spécialement l’Unité spéciale d’intervention (USI), s’est dépêchée rapidement sur les lieux.
Sitôt après qu’elles ont pris position, les Forces de l’ordre sont passées dans la deuxième phase de leur plan : tendre une embuscade au sein de laquelle les assaillants étaient facilement tombés. Puisque ces derniers n’ont pas voulu se laisser faire, l’affaire a dégénéré. Il y eut des échanges de tirs au cours desquels les malfaiteurs n’avaient plus aucune chance de s’en sortir vivants. La preuve, le gang fut décimé, ou presque, durant cette fusillade. Même s’ils étaient équipés d’armes leur ayant permis de s’affronter à l’USI, trois d’entre eux furent mortellement touchés par les balles des hommes de ladite Unité spéciale d’intervention. Par ailleurs, les éléments de cette Force ont ramassé deux armes de poing ainsi que quatre munitions avec lesquelles les victimes se sont servies.
Pour cette dernière, autant dire le couronnement de leur enquête sur les gangs qui écument dans la ville : deux des bandits tués à Ambohibe Ilafy ne seraient pas vraiment inconnus des services de Police puisque ce sont des multirécidivistes en matière d’attaque à main armée, et appartiendraient à un réseau de malfaiteurs. Selon une source policière, le sinistre duo a longtemps semé la terreur dans la localité d’Antananarivo-Avaradrano. Il reste donc le quatrième larron, le seul survivant à cette fusillade de mardi dernier. Le fugitif est activement recherché par la Police. L’enquête suit son cours.
Franck R.
La réforme des « karam-pokontany » en cours sera achevée en 2024, selon Andry Rasoanaivo, secrétaire général (SG) du ministère de Développement numérique des Postes et Télécommunications, hier à Antaninarenina. Il a indiqué que 3 800 000 carnets ont été rénovés cette année, contre 1 527 000 précédemment. L'objectif est de mieux connaître chaque foyer malagasy et poursuivre l'attribution d'une « identité numérique » à chaque personne. Ce projet est une collaboration entre le ministère de l'Intérieur et le MNDPT, se concentrant sur les familles de chaque Fokontany. Selon le SG, cette nouvelle carte communautaire garantira une transparence totale sur les besoins des communautés et les avantages sociaux auxquels elles ont droit. « Cela accélèrera le traitement des demandes nécessaires, comme l'obtention d'un certificat de résidence, et facilitera le travail des chefs de village et des ouvriers locaux, car toutes les informations seront déjà enregistrées dans la base de données familiale, » a-t-il précisé. Une partie intégrante de ce projet est également de fournir de l'électricité aux ménages non encore connectés. Avec cette nouvelle carte communautaire, la gestion des aides par le Gouvernement sera plus transparente et claire pour chaque famille, notamment celles des zones reculées. La mise en œuvre de cette réforme suivra plusieurs étapes. La première consiste à effectuer un recensement pour identifier l'origine de chaque famille dans le village. Une fois l'inscription terminée par les chefs de District et la commission dédiée, le registre sera téléchargé au MNDPT et inscrit dans la base de données nationale de la population. « Cela permettra d'identifier le chef de famille et les membres de sa famille », a expliqué le secrétaire général. Cette modernisation facilitera également le renouvellement des carnets familiaux et l'accès à divers services publics tels que l'obtention d'un certificat de résidence ou d'un certificat de célibat. De plus, elle améliorera l'accès aux aides sociales, y compris le projet « Hazavana ho anao » qui vise à garantir que personne ne reste sans électricité.
Carinah Mamilalaina
Madagascar s'apprête à accueillir la première édition du camp de leadership entrepreneurial "Build In A Box", un événement novateur élaboré par l'African Leadership Academy (ALA) en Afrique du Sud. Ce camp, dont l'objectif est de former des leaders pour l'Afrique, se tiendra du 8 au 10 août prochains sur le campus de l'ISCAM Ankadifotsy, grâce à l'initiative de Jane Randrianarisoa, étudiante à ALA et de Kalina Raoelina, une alumni de la promotion 2019 de l’ALA, et à la collaboration du groupe Axiom Unlimited. "Build In A Box" est bien plus qu'un simple camp de leadership. C'est une immersion complète dans l'entrepreneuriat où une trentaine de jeunes bénéficieront de formations intensives visant à éveiller leur esprit entrepreneurial et développer leurs compétences en leadership. Cette initiative, née en Afrique du Sud, a pour mission de partager les connaissances et de former une nouvelle génération de leaders africains capables de transformer leurs communautés et de stimuler le développement économique. « La collaboration avec le groupe Axiom Unlimited renforce la crédibilité et l'impact de cet événement. Axiom Unlimited est reconnu pour son engagement en faveur de l'innovation et du développement des compétences entrepreneuriales en Afrique. Leur partenariat garantit que les participants recevront une formation de qualité, alignée avec les standards internationaux. », explique Dedem Ranaivoarilala, CEO et fondateur du groupe.
Réseautage
L'importance de ce camp pour les jeunes ne peut être sous-estimée. En participant à "Build In A Box", les jeunes aspirants entrepreneurs auront l'occasion d'acquérir des compétences essentielles telles que la prise de décision, la gestion de projet, et la pensée critique. Ils seront également initiés aux concepts de base de l'entrepreneuriat, y compris la création d'un business plan, le marketing, et la finance. Ces compétences sont cruciales pour réussir dans le monde des affaires et pour contribuer à l'économie locale. Le programme "Build In A Box" a été conçu pour être interactif et pratique. Les participants travailleront en petits groupes sur des projets réels, leur permettant de mettre en pratique les concepts appris. Ils bénéficieront également de séances de mentorat avec des entrepreneurs expérimentés et des anciens de l'ALA, qui partageront leurs expériences et fourniront des conseils personnalisés. Kalina Raoelina, l’une des étudiantes de l'ALA qui a pris l'initiative d'implémenter ce camp à Madagascar, souligne l'importance de cette formation pour les jeunes : « Nous voulons donner aux jeunes les outils et la confiance nécessaires pour qu'ils puissent devenir des leaders et des entrepreneurs accomplis. Madagascar regorge de talents et notre objectif est de les aider à réaliser leur potentiel ». Pour les jeunes participants, "Build In A Box" représente une chance unique de réseauter avec d'autres jeunes ambitieux et de créer des liens qui pourront s'avérer précieux dans leur future carrière. De plus, en étant exposés à des mentors et des modèles de réussite, ils pourront s'inspirer de parcours variés et comprendre les différentes voies possibles pour réussir en tant qu'entrepreneurs.
Arrivée à Dakar, dans la capitale du Sénégal, dimanche dernier en fin d’après-midi. La « team Robotiako », représentant Madagascar au concours « Pan-African Robotics Competition 2024 » (PARC 2024) a été bien accueillie et installée au « Dakar American University of Science and Technology ». Les 5 membres de l’équipe se sont attelés aux essais et préparations techniques dès le lendemain de leur arrivée, et ce jusqu’à vendredi prochain. Parmi les tests effectués figurent la commande du robot à partir de l’ordinateur ainsi que les rectifications et améliorations à faire. A cela s’ajoute la vérification des configurations et de la performance du robot, notamment en ce qui concerne son autonomie. Toutes les équipes participantes au concours font le tour pour ce faire. Les derniers préparatifs auront lieu samedi prochain, à la veille de la grande finale prévue ce dimanche.
Le PARC vise à promouvoir le développement de la technologie robotique, en mettant l'accent sur le thème de la technologie de l'agriculture. Sur le thème de l’agriculture durable, la ligue des ingénieurs du PARC 2024 invite les participants à imaginer la manière de parvenir à un avenir agricole plus durable en Afrique, en mettant en œuvre la robotique. Le défi de cette année consiste à construire un logiciel pour faire fonctionner le « PARC AgRobot » afin d’effectuer des tâches autonomes, dont une navigation précise dans un champ de tomates et la détermination du rendement de la culture du champ, tout cela en détectant les fruits sur chaque plant de tomate à l’aide de la vision par ordinateur. La compétition se compose de 2 phases, à savoir celle de simulation et celle du monde réel.
Pour rappel, la « team Robotiako » a risqué la disqualification sans l’aide de la Présidence de la République, via le ministère du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications (MNDPT) qui s’est chargé de l’achat des billets d’avion de la team. D’un autre côté, plusieurs organismes et personnes de bonne volonté se sont mobilisés pour apporter leur appui financier à l’équipe malagasy, et ce à travers la plateforme « Tsipaipaika.mg ». La team a pu collecter 8.498 euros, soit plus de 39 millions d’ariary, pour s’envoler à Dakar et participer à la compétition. Elle fait partie des 64 équipes participantes issues de 23 pays...
Recueillis par P.R.
Jeudi sonnera la fin des épreuves écrites du baccalauréat 2024. Les lycéens et collégiens vont vouloir décompresser et fêter comme il se doit cette date libératrice. Ce sera certainement une occasion d’organiser une sortie festive, notamment pour les centaines de milliers de jeunes qui viennent de plancher pendant quatre jours d’affilée. Aussi, après que leurs nerfs ont été mis à dure épreuve, les futurs bacheliers se retrouveront dans le stade annexe Barea à Mahamasina, ce samedi 27 juillet à 15h. Ce sera un grand événement en prévision dans cet antre de la Capitale. Bien sûr, un show musical sera l’âme de cette célébration puisqu’il sera difficile de fêter la fin des épreuves du bacc sans fredonner des chansons.
Miritsoka Production, ce géant de l’organisation de spectacles musicaux va faire les choses en grand vu que cette année, le fameux événement « Manal’azy vita bacc » ou le défoulement après les examens du baccalauréat sera exceptionnel. « Nous sommes fiers de vous annoncer que l’évènement musical "Manal’azy vita bacc" ne ressemblera pas comme les éditions précédentes. Ce sera du jamais vu. Aussi, pour ce spectacle, nous sommes ravis de vous présenter les toutes dernières innovations en matière d'éclairage. Vous découvrirez des jeux de lumières inédits, jamais utilisés auparavant dans notre pays. De plus, nous mettrons à la disposition du public des équipements sonores de pointe, garantissant une expérience auditive exceptionnelle », confie Hery Randriamampianina du Miritsoka Production lors d’une conférence de presse qui s’est tenue hier à la salle de banquet Tanàna Zoari, située à Ilafy. Avec ses moyens du bord, encore une fois, Olombelo Ricky renouvelle l’expérience avec ses fans depuis le commencement de sa carrière artistique jusqu’à aujourd’hui. Il semble que l’artiste qui a baigné longtemps dans la musique est toujours là, prêt à partager de bons moments avec ses inconditionnels et tous les futurs bacheliers.
5 heures de show
Lors de cette conférence, les responsables au sein de Miritsoka Production ont également affirmé que le show durera 5 heures de temps, juste pour satisfaire les fans. « Ce sera peut-être impossible de chanter tous les morceaux que j’ai créés depuis le début de ma carrière. Cependant, nous allons essayer de revisiter tous les tubes qui ont marqué toutes les générations. D’ailleurs, il y aura des invités qui partageront la scène avec moi pour permettre à chacun de plonger dans les moments nostalgiques », promet Olombelo Ricky. Ainsi, les futurs bacheliers, mais également les admirateurs du chanteur seront confrontés au répertoire salivant d’Olombelo Ricky qui sera accompagné comme d’habitude de ses nobles musiciens, ainsi que ses chœurs. Comme toujours, le répertoire sera encore chaleureux, composé des incontournables « Tsy mety milaza », « Zanahary », « Napetrany », « Anabaviko masaka » ou encore le fameux titre « Izy indrindra »,… C’est devenu un évènement incontournable pour les inconditionnels d’Olombelo Ricky. Et tous ceux qui ont déjà assisté aux précédentes éditions de « Manal’azy vita bacc » ne diront pas le contraire car les heures de « live » sont toujours festives et joyeuses car les jeunes ne viennent pas non seulement pour voir le show, mais aussi pour s’amuser autour de quelques verres entre amis, en couple ou simplement en famille.
Si.R
A quand ce pays qui est le nôtre parviendra-t-il à se débarrasser de cette malédiction : le débrayage ? La grève serait-elle une manie collée à notre peau ?
En soi, la grève n’est pas un signe négatif. Au contraire, elle peut être un critère évoquant le respect de la liberté d’expression dans un pays donné. Une expression d’une démocratie vivante. Dans les pays développés respectant le concept de la liberté d’expression, un des fondamentaux de la démocratie, on respecte la liberté aux salariés de s’exprimer librement. Il n’y a pas pratiquement un jour sans qu’on entende parler d’une grève ou une autre, si minime soit- elle, dans ces pays de la démocratie. En France, on ne s’étonne de voir les cheminots ou les syndicats des travailleurs de telle ou telle entreprise débrayant sinon cessant momentanément leur travail. Parfois leur grève affecte durement le quotidien des concitoyens mais liberté et surtout droit de grève étant, il fallait se plier. Entre autres, la grève de la SNCF ou celle du personnel navigant ou des contrôleurs aériens ! C’est toujours déplorable de le subir mais on n’y peut rien. La grève est un des droits fondamentaux dans les pays respectant la liberté d’expression notamment quand il s’agit de réclamer certains droits ou avantages reconnus et protégés par la loi. On se rappelle de cet éternel débrayage des ouvriers d’une usine de sidérurgie, près de Londres, qui a duré presque un an, à l’époque de la Première ministre britannique Margaret Hilda Thatcher (1979 à 1990), la « Dame de fer » qui a laissé pourrir le mouvement jusqu’à l’épuisement.
Seulement, quand une grève se répète et se répète sans cesse réclamant les mêmes droits à savoir, entre autres, le non-paiement des bourses ou des salaires dus légitimement aux ayants droit, elle devient préoccupante. La grève qui se reprend portant le même objet, non règlement des rémunérations des agents ou salariés inquiète les observateurs. Elle traduit quelque part des manquements répétés de la part des responsables concernés sinon, et c’est grave, elle dénote un problème de trésorerie. En effet, il se pourrait qu’il existe de la mauvaise gouvernance en ce sens que l’argent alloué aux salaires aurait été détourné ailleurs ! C’est grave et dangereux ! Mais, il se pourrait également que la caisse elle-même du service ou de l’entité concernée ne suffit pas à la base pour satisfaire les besoins de dépenses obligatoires dont les salaires. Fallait-on reconnaitre que quand la misère règne dans un pays, la caisse publique est la première affectée surtout quand les dirigeants en place ne daignent pas appliquer la loi de l’austérité autrement la bonne gouvernance.
La grève à répétition des étudiants des universités doit suffire à interpeller tous les responsables. Apparemment, il faudrait attendre que nos jeunes, futurs dirigeants du pays, descendent dans la rue et fassent des tapages voire des dégâts pour qu’on prenne les dispositions adéquates. Tout comme si la caisse de l’Enseignement supérieur est vide et qu’il fallait attendre qu’on tape sur la table pour se bousculer. Ibidem pour les éboueurs de la Commune urbaine d’Antananarivo. Ces agents de la SMA effectuant de la «sale besogne », des éboueurs, doivent à tous les coups recourir à une énième grève pour enfin recevoir leurs dus.
Ndrianaivo
Honnêteté et intégrité sont désormais de mise pour les agents de l’aéroport international d’Ivato. Afin de mettre un terme à la corruption et autres formes d’extorsion qui règnent à cet endroit, l’Etat malgache appliquera la tolérance zéro. Hier, au cours d’une visite à cet aéroport de la Capitale, le Président Andry Rajoelina a annoncé des sanctions exemplaires à l’encontre des agents corrompus, allant du simple avertissement à l’exclusion définitive du corps des fonctionnaires. La punition sera ainsi à la hauteur des préjudices subis par les victimes. De plus, en tant que première vitrine de Madagascar, l’aéroport d’Ivato doit servir d’exemple en matière d’intégrité afin de donner une bonne image du pays. Le Chef de l’Etat lance un défi pour un changement des pratiques qui sera mesuré à travers des résultats concrets d’ici la fin de l’année.
Après une visite minutieuse du circuit de contrôle des passagers à l’aéroport international d’Ivato, le Président Andry Rajoelina a tenu une séance de travail avec les différents acteurs aéroportuaires au cours de laquelle il a réitéré qu’il est impératif de mettre fin à la corruption. Lors de son intervention, le Chef de l’Etat a notamment souligné que les différents actes de corruption, d’abus et de rackets minent les services des frontières à l'aéroport d’Antananarivo et ont des répercussions négatives sur l'économie, avec un effet dissuasif sur les touristes, les hommes d'affaires et tous ceux qui viennent visiter Madagascar que ce soit pour des motifs professionnels ou personnels.
Surveillance renforcée
Parmi les solutions proposées pour en finir avec la corruption et les différents abus, le Président Rajoelina a évoqué la mise en place de plus de caméras sur les lieux afin de surveiller les faits et gestes des agents de la douane ainsi que ceux des autres services. Une décision qui permettra ainsi d’obtenir des preuves tangibles en cas d’abus. En plus de cela, la digitalisation des services de délivrance de visa a également été évoquée par le Chef de l’Etat ainsi que la mise en place d’un système de rotation des agents en poste à l’aéroport d’Ivato. Dans l’organisation du personnel, le Chef de l’Etat a indiqué que dorénavant, tous les agents devront être renouvelés et affectés à d’autres responsabilités annuellement. « Le renforcement de la sensibilisation sur les droits des passagers pour les marchandises à déclarer ou non avec le quota pour chacun d’entre eux est également important », selon le Chef de l’Etat.
Pour rappel, le Président Andry Rajoelina avait annoncé cette visite à l’aéroport international d’Ivato au cours d’une rencontre avec les membres de la diaspora malgache en Corée au mois de juin dernier. Ces ressortissants malgaches avaient émis des doléances relatives à l’agissement de certains agents de l’aéroport. Les décisions et les mesures discutées hier seront à l’ordre du jour lors d’un Conseil des ministres spécial dédié à la lutte contre la corruption et l’amélioration des services à l’aéroport d’Ivato, ce jour.
Nikki Razaf
Coopération militaire à travers l’apprentissage de l’anglais. La coopération militaire ne se limite pas aux seules interactions opérationnelles ou stratégiques entre différents pays. Elle peut également prendre des formes plus culturelles et éducatives. C'est dans cette optique que le sergent d'état-major de la marine américaine, Ching Vangsou, et le caporal Robinson Jacob ont récemment été invités en tant que conférenciers spéciaux lors d'un cours d'anglais dispensé par la Gendarmerie au camp de Betongolo, sous la direction de l'instructeur général Rika Chan Kan, hier. Cette initiative de coopération culturelle vise à offrir aux étudiants malgaches l'occasion d'interagir avec des locuteurs natifs de l'anglais et de partager leurs connaissances et expériences. Les marines américaines ont ainsi eu l'opportunité de mettre en lumière la culture et les valeurs américaines tout en s'immergeant dans l'environnement et les perspectives uniques des étudiants malgaches. Les conversations ont été enrichissantes, offrant un aperçu des aspirations et des antécédents diversifiés des étudiants malgaches, tout en permettant aux marines de partager leurs propres expériences au sein du corps des marines des Etats-Unis. Ce type d’initiative contribue non seulement à renforcer les liens entre les forces armées de différents pays, mais aussi à promouvoir l'ouverture d'esprit, le respect mutuel et la diversité. En favorisant la compréhension interculturelle, de telles initiatives renforcent la collaboration internationale et la solidarité entre les nations.
Clôture de la formation de sensibilisation sur le COMESA et remise des certificats aux participants. Hier, les participants de la formation de sensibilisation sur le COMESA, qui s'est tenue dans le cadre de la "COMESA Week" en juin dernier, ont reçu leurs certificats lors d'une cérémonie présidée par la ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata. Cette formation s'avérait indispensable en raison du constat selon lequel le taux de participation de Madagascar aux exportations de marchandises au sein du COMESA demeure relativement faible par rapport aux autres pays membres. Ce faible taux est attribuable au manque de connaissance des réels avantages offerts par le COMESA. Ainsi, la participation des entrepreneurs malgaches à cet atelier avait pour objectif d'augmenter leur nombre et de renforcer leur présence au sein du COMESA. La ministre a chaleureusement salué les communicants présents, les qualifiant de porteurs d'information essentiels pour éclairer les citoyens sur les dynamiques régionales, les politiques économiques et les initiatives de développement de Madagascar, en tant que membre actif du COMESA. Elle a souligné que les certificats remis symbolisent l'engagement des participants à enrichir le débat public et à contribuer au développement du pays. Encourageant les communicants à persévérer dans leur mission d'informer, de sensibiliser et d'inspirer, la ministre les a incités à poursuivre leurs efforts pour construire ensemble un Madagascar prospère.
Renforcement de la coopération parlementaire entre Madagascar et l'Egypte. L'ambassadrice de la République Arabe d'Egypte à Madagascar, Rabab Said Abdou Abdelhadi, a effectué une visite de courtoisie au président de l'Assemblée nationale, Justin Tokely, au Palais de Tsimbazaza le mardi 23 juillet 2024. Cette rencontre a été l'occasion de discuter de divers sujets de coopération entre les deux pays. Les discussions ont principalement porté sur la promotion de la coopération entre l'Assemblée du peuple d'Egypte et l'Assemblée nationale malgache. L'un des points majeurs abordés lors de la réunion a été la création de l'association d'amitié parlementaire entre Madagascar et l'Egypte. Cette initiative vise à renforcer les liens entre les deux pays à travers des échanges parlementaires réguliers et des projets de coopération mutuelle. Outre la création de l'association d'amitié parlementaire, les discussions ont également porté sur l'état de préparation à la coopération dans divers secteurs. Des domaines tels que l'agriculture, l'industrie des engrais, l'amélioration des semences et la gestion des catastrophes naturelles ont été abordés. Il est prévu que cette coopération bénéficie des avantages de l'appartenance des deux pays au « Common Market for Eastern and Southern Africa » (COMESA) pour faciliter les échanges commerciaux et promouvoir le développement économique.
Renforcer le poids politique et diplomatique de la COI. Le 21 juillet dernier, le nouveau secrétaire général de la Commission de l'océan Indien (COI), Edgard Razafindravahy, a tenu une première réunion avec la présidente de la région Réunion, Huguette Bello, lors de son passage à Antananarivo. Cette rencontre a mis en lumière les défis rencontrés dans les actions de coopération régionale orchestrées par la COI, en raison de discussions théoriques qui entravent les progrès. La réunion a ainsi permis d'aborder la collaboration régionale entre les Etats membres de la COI, mettant en avant les projets communs et les opportunités de renforcer les partenariats dans des domaines clés tels que la santé, l'éducation, l'économie bleue, la sécurité et l'environnement. L'accent a été mis sur la priorité régionale du développement durable dans la région de l'océan Indien, soulignant l'importance d'une gestion responsable des ressources naturelles, la préservation de la biodiversité et la lutte contre le changement climatique. En prenant ses fonctions, le ministre de l'Industrie et de la Consommation s'est engagé à promouvoir la visibilité de la COI sur la scène internationale. Il a exprimé son intention de renforcer le poids politique et diplomatique de l'organisation régionale, soulignant ainsi les efforts déployés pour accroître son influence et son engagement à l'échelle mondiale.
La listériose, une infection bactérienne dangereuse, est souvent évoquée dans les conseils alimentaires pour les femmes enceintes. Selon Rasazy Soa, la prévention de cette maladie est importante, car celle-ci pourrait entraîner des complications graves pour la mère et l’enfant. La listériose est causée par une bactérie nommée Listeria monocytogenes, souvent présente dans certains aliments, et pourrait provoquer une intoxication alimentaire particulièrement risquée pour les femmes enceintes. Selon elle, les symptômes de la listériose peuvent être similaires à ceux de la grippe : fièvre, maux de tête, fatigue, douleurs musculaires et arthrite. A ces symptômes peuvent s'ajouter des vomissements, diarrhée et constipation. Toutefois, contrairement à la grippe, la listériose peut se propager aux membranes entourant le cerveau et aux liquides amniotiques, entraînant des risques sévères tels que la fausse couche, la mortinatalité, la naissance prématurée ou encore des complications graves pendant l'accouchement.
Pour éviter cette infection, il est fortement recommandé de bien cuire les aliments car la bactérie résiste au froid des réfrigérateurs mais est détruite par la chaleur. « Les femmes enceintes doivent cuire les aliments à une température minimale de 70° C pendant au moins 30 minutes », a annoncé Rasazy. Il est important de se méfier de certains aliments comme la viande. Evitez de consommer de la charcuterie, des steaks saignants, du lait cru, du fromage à pâte molle ainsi que les œufs crus, y compris ceux utilisés pour fabriquer de la mayonnaise ou des mousses. Afin de remplacer la consommation de la mayonnaise traditionnelle, elle suggère d'utiliser des œufs durs pour créer une version plus sûre. Les fruits de mer, comme les huîtres et les sushis, sont également à éviter. De plus, il est essentiel de bien laver les légumes et les fruits consommés crus, et de se laver les mains régulièrement avant de manipuler et de consommer les aliments. Ainsi, même si les risques peuvent sembler minimes, il est essentiel de suivre ces précautions pour garantir la sécurité de la mère et de l’enfant pendant la grossesse. Comme le souligne Rasazy Soa, il vaut mieux prévenir que guérir, en particulier lorsqu'il s'agit d’une maladie comme la listériose.
Carinah Mamilalaina