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80 % de la population malagasy vivent des ressources directes de la terre, et il revient au pays de déployer des efforts pour leur réserver un avenir meilleur. A cet effet, la distribution de plus de 200 000 certificats fonciers est prévue s’effectuer cette année sur tout le territoire.  En 2015, Madagascar a adopté une politique foncière qui repose sur divers objectifs et visions de développement, ce qui implique que plusieurs étapes restent encore à franchir en termes de droit foncier. Il est actuellement temps de revoir l’application de cette politique foncière. Dans ce cadre, un atelier régional des institutions foncières nationales sur la sécurisation des droits fonciers communautaires en Afrique, s’est tenu hier à Anosy.

L’affaire ne doit surtout pas passer sous silence ! L’Accès Banque était le théâtre d’un assaut perpétré par un gang le 8 mai dernier à Toamasina. Les assaillants dont le chef se prénomme Fortunat s’étaient enfuis avec 50 millions d’ariary. Le week-end dernier, les limiers du commissariat du 1er arrondissement de Tanambao de la ville portuaire de l’Est ont réalisé un important coup de filet : les sbires de Fortunat, c’est-à-dire ceux qui sont considérés comme les présumés auteurs directs du forfait, étaient tombés dans une embuscade de la Police. Ils sont trois à être directement impliqués ainsi.
Pourquoi cette assurance de la Police ? Les suspects ont pu être facilement identifiés grâce à leurs images filmées par les caméras de surveillance. Les acolytes de Fortunat n’ont même pas pris la peine de camoufler leurs traits. Et cela ne date pas uniquement du 8 mai dernier dans les locaux de cette banque. Ils ont agi de la même façon lors de l’autre attaque ayant visé un commerce de gros de boissons le 3 mai dernier à Tanambao V. Les malfrats ont emporté 10 millions d’ariary.

Presqu’un an d’immobilisation indépendant de sa volonté, la Société agricole sucrière de Madagascar (SASM) peut s’atteler désormais à la mise en marche de l’une des unités de la SIRAMA, celle sise à Brickaville. Le Président Andry Rajoelina, après avoir entendu les cris de détresse des petits planteurs et les doléances des autres, a sifflé la fin des conflits entre d’un côté la SASM, adjudicatrice de cette industrie sucrière à Brickaville suite à un appel d’offres lancé en  2015, et des employés de la SIRAMA.  Ces derniers sont entrés en grève depuis le mois de juillet 2018, bloquant ainsi toute tentative de la SASM à jouir de son bien. Cette usine sucrière, rappelons-le, a fermé ses portes voilà bientôt dix ans (2009) et c’est le groupe Vidzar qui était le mieux offrant  lors de l’appel d’offres en 2015 pour sa reprise. D’où la naissance de la SASM, formée par le groupe Vidzar (70%) et SIRAMA (30%). Une démocratie directe s’est tenue hier à Brickaville où le Président Rajoelina a demandé l’avis de la population locale pour la réouverture de l’usine sucrière sous la direction de la SASM. « Voulez-vous que l’usine tourne à nouveau ? Et qu’elle soit dirigée par la SASM. Que ceux qui sont d’accord lèvent la main », lançait le Président de la République. La majorité de l’assistance n’ont pas hésité d’un iota pour affirmer leur adhésion tandis qu’une vingtaine de personnes, en majorité des employés grévistes de la SIRAMA, n’ont pas esquissé le moindre geste. La règle de la démocratie respectée, le Président Andry Rajoelina s’est tourné ensuite vers les dirigeants de la SASM en leur demandant le délai  pour faire vrombir de nouveau les machines de l’usine. « Dans huit mois au plus tard nous serons opérationnels », promet le Dg de la SASM.

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Coup de pouce inespéré !

Le Président de la République, Rajoelina Andry Nirina, procéda au démarrage officiel du projet « Fihariana » au Carlton Madagascar le samedi 18 mai 2019.
Chance inattendue ! Les jeunes désirant de se lancer dans le monde des affaires mais dépourvus de moyens suffisants peuvent tenter leur chance, apparemment inattendue, à travers ce projet présidentiel. Le pays regorge de jeunes potentiels en entrepreneuriat mais souvent ils se trouvent bloqués par l’absence de moyens matériels à leur disposition surtout les apports financiers. Désormais, la porte s’ouvre. Une chance inouïe, à plus forte raison, une opportunité inattendue ! Le Chef de l’Etat, un jeune acteur de la vie nationale qui traversait toutes les étapes de la difficulté pour parvenir là où il est présentement, veut sincèrement offrir toutes les chances aux jeunes concitoyens de réaliser leur rêve. Il s’agit d’un vœu que Rajoelina se caressait dans son for intérieur depuis toujours. L’Etat dont il dirige entend jouer parfaitement son rôle de facilitateur dans le processus redynamisation de l’économie nationale. Un rôle crucial que les régimes précédents ont sciemment oublié ou carrément snobé.

Un samedi par mois dédié au patriotisme.
« Tagnamaro, andron’ny olom-pirenena », une journée de mobilisation citoyenne, arrive actuellement à sa troisième édition. En 3 mois, l’appropriation des citoyens à cette initiative du ministère de la Communication et de la Culture (MCC) à partir du modèle rwandais se confirme. Des critiques sont toutefois lancées sur le fait qu’elle soit obligatoire, notamment pour les employés de certains départements ministériels. D’autres pointent du doigt le jour de sa mise en œuvre. Le ministre de tutelle met les points sur les « i ». Des activités entreprises durant la journée d’hier dans les quatre coins de l’île sont également rapportées dans ce reportage.
Des travaux forcés résultant d’une dictature d’en haut lieu. Certains employés et habitants pensent ainsi avec la participation imposée au « Tagnamaro », depuis sa première édition au mois de mars dernier. Des affirmations que Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, numéro Un du MCC, contredit. « L’état d’esprit de certains habitants, notamment ceux d’Antananarivo, semble pourri. Ils ne sont pas habitués à l’entraide, à la solidarité et au respect ni à l’entretien des biens publics. Cela explique le fait qu’ils soient réticents à la participation au
« Tagnamaro ». Le MCC exige que chaque employé y participe obligatoirement, afin que les résultats soient tangibles.

Samedi dernier, un officier de police, ex-journaliste, a insulté publiquement un reporter-photographe et a ordonné la confiscation de son appareil photo. Dans le feu de l’action, ce dernier a été blessé et son outil de travail est endommagé. Quelques secondes avant le dernier coup de sifflet, des policiers en tenue civile venus pour assister à la deuxième demi-finale du « Smatching » au Palais des sports, Mahamasina, ont eu une dispute sous les regards attentifs des journalistes qui ont été présents. Un reporter-photographe du quotidien « Free news » a eu le reflexe de les prendre en photo. L’un des éléments des Forces de l’ordre, un officier de police, et qui s’avère être un ex-journaliste fait-diversier,  a remarqué ce geste et s’est précipité vers lui pour arrêter la prise. Des insultes avec des gros mots lui ont été adressés pour qu’il rende son appareil photo et efface le cliché. Pourtant, le journaliste s’est défendu et a exigé une explication.

Appui financier. Dans la création d’entreprises, le financement est toujours un problème majeur. Afin d’y remédier, l’Etat, en collaboration avec des partenaires comme la SONAPAR (Société nationale de participation), ont donc mis en place le programme « Fihariana », le projet national pour le développement de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes. Ce programme a débuté officiellement avant-hier, en octroyant des subventions à trois projets. La première subvention d’un montant de 19 672 800 ariary est attribuée à Mialitia Faniriantsoa Razafindralambo, porteur du projet « Kifeko » lequel se concentre surtout sur la production et la transformation de produits laitiers. Le second projet, baptisé « Karepoka » et créé par Mitia Hairanto Rafieferana, a quant à lui obtenu un financement de 18 728 000 ariary. Ce projet consiste à produire des chips « Vita Malagasy » sans additifs chimiques et à base de manioc. Quant au dernier projet « Avi Green », son porteur Anissa Soardirdine a reçu 15 000 000 d’ariary pour étendre sa production de pavés autobloquants fabriqués à base de déchets plastiques. « Ces subventions seront tout de suite attribuées à l’achat de matériels et à l’extension des activités de l’entreprise », notifie un responsable du programme.

La compagnie de gendarmerie de la région Diana (Nord) a récemment procédé à un important coup de filet en matière d’immigration clandestine, du moins dans cette partie de l’île. Grâce à un renseignement fourni par des membres du fokonolona locaux d’une zone forestière littorale, ses éléments, à l’issue d’un contrôle et du ratissage, ont pu arrêter une dizaine de ressortissants africains en situation irrégulière dans le pays. Et pas n’importe où car ces étrangers, dont 5 femmes et 4 enfants, sont cachés dans une forêt lorsque les Forces de l’ordre les y ont finalement débusqués. Il s’agit de ressortissants du Burundi, du Cameroun mais aussi des Comores. Selon une information, tout a commencé par la traçabilité puis l’interpellation de l’un d’eux. Par la suite, cette situation a facilité la tâche des enquêteurs pour trouver tout le reste dans sa cachette. Bien entendu, tous ces immigrants africains n’avaient pas leurs papiers ou des visas expirés depuis longtemps. Les gendarmes les ont alors embarqués vers leur bureau pour les soumettre à une enquête. Selon une dernière information trois Africains auraient été placés sous mandat de dépôt tandis que d’autres continuent encore d’être interrogés. Le commandant de compagnie de la gendarmerie locale explique que ces étrangers chercheraient à s’embarquer clandestinement, d’abord au Mayotte puis probablement  en Europe.

Parti de rien. Le Président Andry Rajoelina a fait un témoignage émouvant de son parcours à l’assistance samedi, lors du lancement national du projet « Fihariana » (voir page 9) au Carlton, Anosy. « A 19 ans, je suis venu dans ce lieu qui m’est historique pour rencontrer le PDG de cet établissement et de lui parler de mon  projet qui consiste à y organiser une soirée pour les jeunes sur toute la première étage », narre le spécialiste des évènementiels dans les années 90 devenu en 2019, le Président de la République de Madagascar. Sans l’oreille attentive du numéro 1 de l’hôtel Hilton, appellation d’antan de l’actuel Carlton, et les arguments chocs du demandeur, Andry Rajoelina n’aurait jamais eu l’opportunité de démontrer ses talents. Preuve de son professionnalisme, malgré son jeune âge, la soirée organisée par Andry Rajoelina s’était déroulée à guichets fermés avec une réussite totale. Les quadragénaires se souviennent certainement de cette mémorable soirée, le must de l’époque et auquel couraient les jeunes de la Capitale. Quelques années plus tard, Andry Rajoelina fait résonner son nom dans le milieu économique en remportant le trophée des jeunes entrepreneurs de la BNI. Dans la foulée, il se lança dans l’impression numérique avec sa société INJET et parvient à convaincre l’équipe du vieux briscard de l’économie malagasy, Pascal Rakotomavo, DG de la société FIARO, à lui donner des fonds.

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De bonne guerre !

Le combat sinon la course bat son plein. On ne se fait pas de cadeau. A la guerre comme à la guerre, à la course comme à la course. Le semi-marathon pour siéger à Tsimbazaza entame sa dernière ligne droite.  La campagne électorale pour le scrutin des Législatives prendra fin ce samedi 25 mai. Il reste donc cinq jours aux quelque 800 candidats à convaincre leur électorat. Les 151 concurrents qui arriveront premiers gagneront les trophées et porteront chacun et chacune l’honorable titre de « Député de Madagasikara ». Mais avant tout, il faut batailler dur ! Globalement, les concurrents se répartissent en deux camps ou deux fronts. Le premier, le camp soutenant les candidats proches du régime IEM, présentés par « Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina » (IRMA). Ils couvrent les 119 Districts du territoire national. Le second, le camp que l’on pourrait qualifier d’adverse, regroupe les candidats de certaines formations politiques d’opposition et le reste, les indépendants, dont le nombre est d’une quantité écrasante complète le tableau. Ce second front où le nombre s’impose évidemment s’unit pour combattre ensemble (« tamba-be ») contre le premier camp. Mais dans un champ de bataille, le nombre n’est pas forcément un critère de victoire ! Il en faut d’autres comme, entre autres, la stratégie percutante ou l’image de la formation qui présente et surtout le soutien populaire comme étant l’atout crucial.

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Editorial

  • Défis et enjeux !
    L’année 2025 qui débarque il y a à peine dix jours expose le pays au- devant de la scène internationale. La Grande île intègre de plain- pied dans le concert des Nations libres et souveraines. C’est bien loin l’époque où Madagasikara fit l’objet d’interminables interventions délicates et difficiles de l’ONU par l’organisation sous régionale, la SADC, pour régler la crise politique issue des soulèvements populaires de 2009. L’ancien Président mozambicain Joachim Chissano, haut représentant de l’ONU – SADC, fit des pieds et des mains afin de débloquer la situation.

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