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Actu-brèves

Commune Mananasy, enfin une route digne de la production locale 25 ans après. Depuis longtemps, la Commune de Mananasy est connue pour ses produits maraîchers, en particulier ses ananas mais aussi le riz, le manioc et le sorgho. Cependant, son développement a été freiné par l'état déplorable de la route principale desservant la région. Après 25 ans d'attente, une lueur d'espoir apparaît grâce à la coopération entre le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage et le projet CASEF. Les travaux de réhabilitation de la route sur une distance de 12 km touchent à leur fin, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour la Commune. Le ministre de l'Agriculture et de l'Elevage, Ratohiarijaona Rakotoarisolo Suzelin, a supervisé sur le terrain l'avancée des travaux, en compagnie de hauts responsables ministériels, du coordonnateur national du projet CASEF et des représentants de la Banque mondiale. Cette dernière a investi 4 649 729 666 ariary dans ce projet de réhabilitation, qui aura un impact majeur sur la vie des habitants de la Commune. Non seulement cela réduira les coûts de transport des marchandises, mais permettra également aux petits véhicules d'accéder plus facilement à la localité. Cette réhabilitation de la route ouvre de nouvelles opportunités pour les agriculteurs locaux, les entreprises de collecte et améliore considérablement la qualité de vie quotidienne des habitants de Mananasy.


Maroc-Madagascar : exemption de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques et de service. Un accord de coopération signé entre Madagascar et le Maroc a abouti à une exemption de visa pour certaines catégories de voyageurs. Désormais, les titulaires de passeports diplomatiques et de service des deux pays n'ont plus besoin de visa pour leurs déplacements. Outre l'exemption de visa, un autre accord portant sur le domaine de la santé a également été conclu. La ministre des Affaires étrangères de Madagascar, Rafaravavitafika Rasata, et son homologue marocain, Nasser Bourita, ont été les signataires de ces accords. La ministre malagasy s'est rendue au Maroc le 13 juin suite à une invitation officielle. Cette visite revêt une importance particulière, car elle coïncide avec la célébration du 30e anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays.

Madagascar invité au  « World Artificial Intelligence Conference & High-Level Meeting on Global AI Governance ». Lors d'une visite de courtoisie, l’ambassadeur de la République populaire de Chine, Ji Ping, a invité le ministre du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications, à assister à la prestigieuse "2024 World Artificial Intelligence Conference & High-Level Meeting on Global AI Governance" qui se déroulera à Shanghai du 4 au 6 juillet prochains. Au cœur de cet événement d'envergure internationale, les échanges porteront sur le thème crucial de "Gouverner l’Intelligence Artificielle pour le bien de tous". Cette thématique souligne l'importance de réguler et d'utiliser l'intelligence artificielle de manière éthique et bénéfique pour l'humanité. Lors de cette rencontre, l’ambassadeur chinois a souligné les années de collaboration fructueuse entre la Chine et Madagascar, basées sur un partenariat gagnant-gagnant. Un des exemples concrets de la coopération est le projet MRTAM, fruit d'un partenariat avec l'entreprise technologique Huawei. Ce projet a permis l'installation de plus de 1 200 caméras de surveillance connectées à un centre de commandement à Antananarivo. De plus, un Datacenter souverain a été mis en place pour l'Etat malagasy, renforçant ainsi les infrastructures numériques du pays. Les discussions ont également porté sur l'extension de ce projet à l'échelle nationale, envisageant son déploiement dans les grandes villes de Madagascar.


Début de jugement des contentieux à la HCC. Hier, les premières affaires des plaintes concernant les élections législatives ont été présentées à la Haute Cour constitutionnelle (HCC). Trois Districts, à savoir Mahajanga I et II ainsi que Faratsiho, ont été délibérés lors de cette séance. Dans le premier cas, l'affaire opposant Christian Afakandro de la plateforme Firaisankina, arrivé premier selon les résultats provisoires de la CENI, aux requêtes du candidat indépendant Stéphan Alphonse Nicolas, arrivé troisième. Ce dernier demande l'annulation des voix du défendeur qu'il accuse de corruption électorale. Pour Mahajanga II, Léon Rasalama de la plateforme Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina (IRMAR) a déposé des requêtes en annulation de voix contre le candidat indépendant Handry Orlando Ramananarivo. La troisième affaire concerne Faratsiho et oppose Lalatiana Rakotondrazafy, candidate de la plateforme IRMAR, au candidat du Firaisankina, Andriamampionona Ramilison. La plainte a été notamment axée sur l'achat de voix et la distribution de bulletins pré-cochés par son adversaire. L'ex-ministre demande ainsi à la Cour l'annulation des voix obtenues dans 24 bureaux de vote. Ces premières séances de jugement des contentieux à la HCC marquent le début d'un processus crucial pour la transparence et l'intégrité des élections législatives en cours.



La Haute Cour constitutionnelle (HCC) a tenu une audience publique à Ambohidahy, hier, suite à une demande de Lalatiana Rakotondrazafy, candidate à la députation. Cette audience a examiné les 28 requêtes qu’elle a déposées concernant des fraudes et des actes de corruption électorale lors de l’élection à Faratsiho. Selon Rakotondrazafy, ces fraudes, soutenues par des preuves solides, remettent sérieusement en question la légitimité du candidat de l’Opposition, actuellement présumé vainqueur.
Les preuves présentées par Rakotondrazafy sont accablantes : témoignages vidéo, exploits d’huissier, et procès-verbaux d’enquête corroborent ses allégations. Parmi ces preuves, on trouve des cas d’achat de voix, l’utilisation de bulletins pré-cochés et la manipulation des listes électorales, des pratiques qui auraient empêché des électeurs de voter librement, compromettant ainsi le processus démocratique.
Une défense fragile
En outre, la défense du candidat de l’Opposition s’est avérée étonnamment fragile. Incapable de réfuter les preuves présentées, son avocat s’est limité à des attaques personnelles contre Rakotondrazafy et à des invectives contre le régime en place. Aucune preuve tangible n’a été fournie pour contredire les accusations de fraude, ce qui renforce la crédibilité des revendications de la candidate.
Il est important de rappeler qu’en 2019, le candidat de l’Opposition avait été déjà impliqué dans des fraudes électorales similaires à Faratsiho. A cette époque, le tribunal administratif avait annulé l’élection communale en raison de preuves irréfutables de fraude. Cette récidive soulève de graves questions sur l’intégrité du candidat et sur l’ampleur des fraudes électorales dans cette région.
Rakotondrazafy demande l’annulation des voix obtenues par le candidat de l’opposition dans 26 bureaux de vote et la tenue d’un nouveau scrutin à Faratsiho. Si la HCC accepte ces mesures, cela pourrait non seulement invalider les résultats actuels, mais aussi mener à une réorganisation complète du processus électoral dans le District.
Des allégations graves de complicité entre un membre de la Commission électorale de district (CED) et le représentant du candidat de l’Opposition ont également émergé. Ces individus auraient eu accès aux locaux de stockage des matériels de vote, permettant ainsi la distribution de bulletins pré-cochés, révélant des failles profondes et systémiques dans le processus électoral malagasy.
Face à ces preuves accablantes et à une défense manifestement faible, le candidat de l’Opposition se retrouve en position précaire. La crédibilité du processus électoral à Faratsiho est sérieusement remise en question, et la HCC devra examiner ces accusations avec rigueur.
La Rédaction


Scène d'horreur au camp Docker, parcelle 31-11, Tanambao II, à Toamasina, hier. Le corps sans vie et baignant dans une flaque de sang d'un homme de 84 ans, de surcroît malvoyant à cause d'un cataracte, a été retrouvé gisant sur le carrelage de son appartement. Il semblait que ce retraité du chemin de fer a été poignardé dans le dos. A quelques mètres du cadavre, retrouvé couché sur le ventre, celui d'une femme, la trentaine, et dont du sang s'échappait également des plaies occasionnées avec un objet contendant. C'est la femme de ménage de l'octogénaire, selon une source. A la différence de ce dernier, la victime est étendue sur le dos.
C'est le fils de l'octogénaire qui, en se rendant au domicile paternel, a fait en premier cette double découverte macabre vers 5h30 du matin, hier.
Deux cadavres l'y ont alors attendu et il n'a d'autre choix qu'informer rapidement les autorités locales. Pour l'heure, l'enquête de la Gendarmerie n'est encore qu'à ses débuts. De fait, il est donc encore impossible de tenter de comprendre le mobile de ces assassinats barbares, encore moins à propos de leur(s) auteur(s). Seulement, l'octogénaire jouirait d'une certaine aisance financière. "Disons qu'il avait des moyens", s'est contenté de dire une source locale. D'après toujours une information, le défunt père de famille est marié mais que sa femme n'était pas à la maison au moment des faits. Qu'est-ce qui aurait pu donc pousser le(s) assassin(s) à éliminer sauvagement ainsi les victimes ? Des bribes ont avancé l'hypothèse d'un règlement de compte. Ce que la Gendarmerie, également moins prolixe, n'a guère validé, ni informé. De leur côté, les proches des victimes semble être très prudents pour cautionner quoi que ce soit encore. L'enquête suit son cours.


Franck R./kamy

Une vingtaine de femmes ont reçu leur certificat de fin de formation, hier, à Ivandry. Elles ont suivi une formation en coupe et couture pendant trois mois. Au mois de mars dernier, plus de 40 jeunes filles et femmes ont déjà reçu leur certificat. Cette formation est le fruit d’une collaboration entre l'association « Wednesday Morning Group » (WMG) et Inner Wheel Club d'Antananarivo.

Selon Finaritra Andriampeno, présidente d’Inner Wheel Club d'Antananarivo, il s’agit de la troisième promotion depuis le début de ce projet. Plus de 70 femmes ont déjà bénéficié de la formation. Outre les serviettes hygiéniques lavables, elles ont été initiées à la coupe et couture de base comme les jupes, robes, pantalons,…

Après cette vague, l’association WMG a décidé de créer son propre atelier de formation en coupe et couture. Sis à Tsiadana, cet atelier accueille une dizaine de jeunes filles et femmes. La formation débutera lundi prochain.

Au sujet de la distribution de serviettes hygiéniques lavables, une initiative de WMG, les jeunes filles issues de deux Collèges d’enseignement général (CEG) en ont déjà bénéficié dont le CEG d’Ambohimanarina et celui d’Ambohitrabiby. Aussi, une sensibilisation sur l'hygiène menstruelle leur a été octroyée. Outre l'éducation des femmes, ce projet aide financièrement les femmes et filles, accompagnées par l’association. « Notre prochain projet est de vendre des serviettes hygiéniques lavables à bas prix. L’objectif est de subvenir au fonctionnement de l'atelier, notamment avec l’achat des matériels et équipements pour le centre », dixit Josiane Ralambotsirofo, vice-présidente de WMG.

Ce projet cible les filles et femmes vulnérables de la Capitale. Certaines d'entre elles ont dû abandonner le banc de l'école à cause du problème financier, tandis que d'autres sont des mères de famille ayant besoin d'accompagnement et d'expérience pour pouvoir chercher de l'emploi et subvenir aux besoins de leur famille. Selon Inner Wheel Club d’Antananarivo, la prochaine formation aura lieu le mois prochain.

Anatra R.



A chaque mois de juin, les festivités inscrites dans le calendrier ne manquent pas. Dans quelques jours, la Grande île célèbrera en fanfare la fête de l’Indépendance. Mais bien avant cela, un autre grand événement attendra le public tananarivien. Il s’agit de la Fête de la musique, organisée par l’Alliance française de Tananarive (AFT), en collaboration avec Telma, sponsorisée par World Cola et Ravinala Airports. Celle-ci aura lieu les 21 et 22 juin. Et pour cette édition 2024, la grande fête se déroulera hors du centre-ville lors de la deuxième journée de cet évènement.
Pour cette édition, les programmes seront variés. Parmi ces programmes figurera un atelier de musique, de poésie et de danse baptisé « Mozika Maroloko ». Ceci sera animé par le groupe Rabefidihy. De ce fait, une scène sera ouverte pour les lauréats du concours de chant 2024. Des artistes émergents jouant différents genres de musique, notamment du pop rock, électro, rap, hip-hop seront également présents sur place pour enflammer le public.
Auparavant, la Fête de la musique a été organisée exclusivement dans les locaux de l’AFT, situés à Andavamamba. Mais cette fois-ci, dans la journée du 22 juin, elle sera délocalisée dans la Commune d’Ivato afin de se rapprocher encore plus des habitants de la périphérie. Durant cette deuxième journée, les organisateurs proposeront le carnaval « Mozikara ». Il s’agit d’un défilé coloré et musical durant lequel plus de 300 carnavaliers mettront en lumière les talents locaux et les différentes traditions culturelles.
Clou du spectacle
Par la suite, cet évènement musical et culturel culminera avec un grand concert au parking de l’aéroport International d’Ivato. Ce show sera animé par des jeunes artistes les plus en vogue du moment, à l’instar de Mirado, Stéphanie et Johanne. A titre de rappel, la Fête de la musique est célébrée le 21 juin à travers le monde. Et Madagascar n’est pas en reste. Les festivités organisées par l’AFT sont accessibles au grand public. L’entrée sera gratuite. Cependant, afin de pouvoir accéder à cet évènement, il faudra présenter un bracelet d'invitation, à récupérer à l'Alliance française d'Antananarivo ou auprès des locaux de la Commune d'Ivato à partir du 14 juin 2024. Rappelons que l’Alliance française a comme principale mission de promouvoir la langue de Molière, la diversité culturelle ainsi que le développement de la lecture publique, tout cela en organisant entre autres la Fête de la musique à Madagascar.
Si.R

A Madagascar, où moins de 30 % de la population bénéficient de l'électricité, le Gouvernement s'est fixé un objectif  d'atteindre 70 % de couverture électrique. Plusieurs stratégies sont en cours pour y parvenir, notamment à travers le développement des énergies renouvelables. Avant-hier, une étape a été réalisée avec l'officialisation de l'association Marea (« Madagascar Renewable Energy Association »). L'association, régie par l'ordonnance 60-133, regroupe tous les producteurs d'énergies renouvelables et hybrides du pays, quelle que soit leur taille.
Selon Rémi Hubert, président de l'association, « Marea est un regroupement facilitant les échanges et adressant les différents enjeux liés au développement de la filière ». L'objectif est de conjuguer accessibilité, fiabilité, durabilité et compétitivité pour un avenir énergétique plus vert à Madagascar. L'association promet de renforcer les mécanismes institutionnels de dialogue et de capitaliser sur les acquis pour le développement du secteur. « Grâce aux expertises et compétences des sociétés membres, l'association va apporter un changement positif et significatif », a ajouté le président. Ses missions incluent la promotion des mesures incitatives à la croissance de la production et à l'accès aux énergies renouvelables, la sécurisation des investissements, ainsi que le développement d'un paysage économiquement fiable et durable.
En outre, Marea vise à encourager le renforcement des compétences pour assurer la durabilité et l'innovation dans le secteur. Jean-Baptiste Olivier, ministre de l'Energie et des Hydrocarbures, a souligné que « beaucoup d'entreprises à Madagascar se lancent dans le domaine des énergies renouvelables, qu'il s'agisse de l'eau, de l'énergie éolienne ou solaire. Cela signifie que nous nous dirigeons déjà vers une transition énergétique ». Toutefois, il a également rappelé la nécessité de l'électrification rurale pour les nombreuses zones encore sans électricité, insistant sur l'importance d'une voix unifiée dans le développement du secteur.

Développement socioéconomique
« Le secteur des énergies renouvelables est reconnu comme un promoteur majeur et un moteur de croissance pour une économie verte et inclusive à Madagascar », a affirmé Rémi Hubert. Les membres fondateurs de Marea, qui contribuent déjà au développement durable et socio-économique du pays, jouent un rôle  dans cette démarche. Avec une puissance totale de plus de 200 MW déjà opérationnelle, la production moyenne atteint 380 GWh/an, représentant environ 20 % de la production nationale totale. Les technologies utilisées comprennent l'hydroélectricité, le solaire photovoltaïque, les solutions hybrides et « off-grid ». Environ un million et demi de personnes bénéficient de ces productions, contribuant à l'industrialisation, la création d'emplois et le renforcement des capacités locales. « En regardant vers l'avenir, les projets en cours de développement par les membres fondateurs de Marea devraient permettre de relever le défi du mix énergétique national, multipliant le nombre de bénéficiaires par sept d'ici 2030 », a déclaré le ministre. L'association rassemble des acteurs majeurs du secteur, tels qu'Anka, pionnier depuis 2016, la Compagnie Générale de l'Hydroélectricité de Volobe (CGHV), First Energy, New Energy Africa, Sunfarming Madagascar, Tozzi Green et Welight Africa, chacun apportant une contribution unique et vitale au paysage énergétique de la Grande île.
Carinah Mamilalaina

Avec la fête des pères et celle du 26 juin qui arrivent à grands pas, le domaine de l’électroménager a toujours la cote auprès des clients.

Dans cette optique, la société « Baolai » sise à Soarano, Analakely et Bazar Be Toamasina, gâte le public. Cette grande enseigne représente officiellement ici à Madagascar les deux marques mondiales de renom « Hisense et Toshiba » qui sont partenaires et télés officielles de l’ « Euro 2024 ». « En ce moment, nous avons une multitude d’articles neufs, de premier choix, au design tendance à bon prix, idéale pour des idées cadeaux pour la fête des pères de dimanche prochain. Pour l’achat d’un congélateur, nous offrons un Smartphone.

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La UNE du 14/06/24

Un chef de gang rendu tristement célèbre, surnommé Tsila kely, tombait sous les balles des éléments du Service anti-gang ou SAG de la Police à Namontana, la nuit du 12 juin dernier. L'homme serait à l'origine de multiples assauts de bandits survenus dans le quartier d'Anosibe et ses environs. Des tonnes de plaintes le concernant ont atterri au bureau de cette unité spécialisée de la Police. D'où l'initiative de lancer une opération qui visait justement d'endiguer les actes de banditisme qui ont ensanglanté le secteur depuis de longues périodes.

Un regard croisé vers Antananarivo. Jusqu'au 16 juin prochain, la ville de milles accueille l’Assemblée Générale du Conseil des protestants dans le guidisme et le scoutisme (CPGS), regroupant les organisations scoutes protestantes et unionistes. 

La réunion se tient au Centre de conférence international (CCI), sis à Ivato. « Pour notre foi protestante, tous unis et déterminés », tel a été le thème choisi. Diverses organisations scoutes et guides protestantes venant du monde entier y sont accueillies. 

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Editorial

  • Paradigme spécial !
    Les Partenaires techniques et financiers (PTF), délégation de l’Union européenne, France, Royaume Uni, Allemagne, Japon, Corée du Sud, Etats-Unis, Canada englobés dans ce qu’on appelle la Communauté internationale s’interrogent pourquoi la Grande île ne parvient-elle pas à se décoller ! Ils ont adressé à l’intention des dirigeants du pays, des leaders politiques, des intellectuels, de la presse, de l’opinion publique en général, une étrange sinon inédite lettre leur posant la question : « pourquoi Madagascar se trouve-t-il dans de telle situation ? ». Une situation de misère intenable alors que le pays dispose des atouts divers et multiples que certains n’en peuvent pas se permettre d’avoir entre les mains ! En fait, il s’agit concrètement d’une interpellation directe de la Communauté internationale à l’encontre des dirigeants et des responsables à tous les niveaux du pays. Une mise en réflexion de chacun sur la gravité de la situation dans laquelle les…

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