Hier, la station-service TotalEnergies Ankorondrano a été le théâtre d'un événement pour le secteur énergétique malagasy. Il s’agissait du lancement du nouveau carburant Excellium Formule 04. Ce produit, présenté comme une innovation de pointe, promet d'optimiser la performance des véhicules tout en réduisant les émissions de CO2. « Après le succès du premier carburant additivé "EFFIMAX" à Madagascar en 2016, nous sommes fiers de présenter ce nouveau produit pour nos clients », a déclaré Ousmane Samake, directeur commercial de TotalEnergies Marketing. Selon lui, ce nouveau produit intègre une formule révolutionnaire « 3 en 1 », offrant une meilleure protection du moteur, plus de kilomètres parcourus et une réduction significative des émissions de CO2.
Excellium Formule 04 se distingue par trois principaux additifs. Le premier est la réduction de l'encrassement : avec un pouvoir détergent renforcé, Excellium diminue jusqu'à 99 % l'encrassement du moteur, éliminant ainsi les dépôts existants qui peuvent compromettre la performance du moteur. Le deuxième consiste en une diminution de la friction : son pouvoir lubrifiant réduit jusqu'à 38 % la friction entre les composants métalliques du moteur, prolongeant ainsi la durée de vie des pièces les plus sensibles. Le troisième est la protection de classe A : Excellium protège efficacement les organes du moteur contre la corrosion et prévient le développement de rouille en présence d'eau.
Marième Sav Sow, directrice générale de TotalEnergies Marketing Madagasikara, a souligné l'engagement de l'entreprise en matière de qualité et de durabilité. « Depuis 25 ans, nous nous engageons à offrir les meilleurs produits et services à Madagascar. Avec ce carburant, nous continuons sur cette voie en fournissant un carburant de pointe avec son pouvoir "3 en 1" qui maximise la performance et la durabilité des moteurs, tout en contribuant à un environnement plus propre ».
Célébration
Pour célébrer cet évènement commercial, l’entreprise organise des animations et jeux dans ses stations-services et sur sa page Facebook. Les clients et followers peuvent y gagner des cadeaux exclusifs, et les plus chanceux remporteront même du carburant Excellium pour une année entière. L'acteur Rajao, ambassadeur de la marque, a partagé son enthousiasme pour ce nouveau produit : « Ce nouveau carburant permet de faire jusqu’à 28 kilomètres en plus grâce à l’action combinée de ses 3 additifs. Il protège aussi les moteurs en prévenant l’apparition des dépôts grâce à son pouvoir détergent renforcé et participe à la réduction des émissions polluantes grâce à un meilleur fonctionnement du moteur ». Il se dit honoré d'être l'ambassadeur d'Excellium, en déclarant ainsi : « Etant un client fidèle de TotalEnergies, c’est avec plaisir que j’ai accepté ce partenariat car je suis convaincu de la qualité de ses produits. Je suis honoré d’être l’ambassadeur d’Excellium, un carburant de qualité supérieure qui prône la qualité et l'excellence au service des Malagasy ».
Carinah Mamilalaina
Malgré les couacs que les Aigles du Mali traversent, le sélectionneur national Romuald Rakotondraibe reste prudent et fait savoir à ses joueurs qu’aucun match n’est facile. « Nous sommes en tête de groupe, pour le moment, mais pour la suite il faudra encore se battre. Mali est un grand pays du football africain. Il se pourrait que ses onze premiers soient composés des grands joueurs qui évoluent en Europe. Mais la motivation pour nous c’est de voir Madagascar occuper la tête de groupe jusqu’en 2025, avec celui composé de Ghana, Mali, la Centrafrique, qui de plus sera une fierté pour nous en cas de victoire. Une immense motivation pour l’équipe», avance coach Rôrô.
Les Aigles atterrissent à Johannesburg en moins de 8 heures avant le match. Vols annulés, arrivée très tardive... le Mali en pleine galère avant son match contre Madagascar. Quatre jours après sa défaite contre le Ghana (1-2), ce mardi 11 juin à (15h locale), 13h GMT, à l'occasion de la 4e journée des éliminatoires du Mondial 2026, les Aigles du Mali doivent défier Madagascar au FNB Stadium de Johannesburg en Afrique du Sud. Jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse cet article, les Maliens n'ont pas encore foulé le sol sud-africain suite à des problèmes de transport.
Le vol partant de Bamako, qui avait déjà été reporté trois fois en raison des conditions météorologiques inadaptées, devait avoir lieu ce lundi matin à 6h. Sachant qu'il faut compter au minimum 7h pour aller à Johannesburg par vol direct, les troupes maliennes ne prévoyaient une arrivée sur place qu'environ 24h avant le coup d'envoi. Ce qui semblait déjà très juste… Mais comme l'informe le journaliste local Drissa Niono sur X, le vol a été de nouveau repoussé… et il ne s'agira pas d'un vol direct !
Comme révélé par le média africain Sport News Africa, la sélection malienne a déjà dû reporter trois fois son vol suite aux conditions météorologiques. Le vol prévu ce lundi a aussi été annulé et les Aigles devraient finalement prendre un vol avec une escale en Ethiopie afin de rallier l'Afrique du Sud, toujours selon les informations du média africain.
Ils effectueront ensuite une escale à Addis-Abeba, en Ethiopie, et n'arriveront à Johannesburg qu'entre 4h et 5h du matin mardi, soit moins de dix heures avant le coup d'envoi. Clairement, on peut se demander dans quel état seront les troupes d'Eric Chelle…
Ce match est cependant crucial pour les Maliens qui sont mal entrés dans le Groupe I des éliminatoires avec une victoire, un nul et une défaite en trois rencontres et une 4e place décevante au classement. Le Mali, qui se classe 44e au classement FIFA, a été éliminé en quart de finale lors de la CAN 2023.
Les Barea, quant à eux, aspirent à disputer la première Coupe du monde de leur histoire et sont bien installés dans ce groupe avec une première place au classement actuel, qu'ils chercheront à confirmer ce mardi.
Rappelons que seul le premier de chaque poule connaîtra une qualification directe pour la Coupe du monde 2026, tandis que les quatre meilleurs deuxièmes seront qualifiés pour les barrages.
Recueillis par E.F.
La Grande île est-elle en train de devenir une plaque tournante du trafic de drogue ? Les récentes saisies spectaculaires laissent peu de place au doute. Fin 2021, 600 kilos de cocaïne ont été découverts par les Forces de l'ordre. La drogue, astucieusement dissimulée dans du sucre, témoigne d'un mode opératoire sophistiqué utilisé par les trafiquants pour ne pas éveiller les soupçons.
Ce n'était que le début d'une série d'opérations de grande envergure. Le 19 février dernier, la brigade criminelle de la Police nationale a saisi 64 kilos de cocaïne à Toamasina, une ville côtière de l'Est du pays. La drogue a été introduite clandestinement dans un conteneur de sucre en provenance du Brésil. Les responsabilités dans ces affaires restent floues : le responsable de la société d'import-export, incarcéré à Tsiafahy, est-il complice ou victime d'un réseau plus vaste ?
La presse mauricienne rappelle qu’en février 2023, une vedette rapide enregistrée à Maurice a été découverte à Nosibe-Maintialaka dans le District du port de Vohémar, au nord-est de Madagascar. Ce n'est pas un incident isolé. En mars 2023, les frères mauriciens Kenny et Kendji Morvant, ainsi qu'Avoola Oddy, ont été arrêtés pour leur implication présumée dans un trafic de drogue entre Madagascar et Maurice.
Une enquête a révélé que Juvento Nafompona, un Malgache, détenait une cargaison de skunk (cannabis) dans sa maison à Toamasina. Et les trois Mauriciens, soupçonnés de vouloir acheminer cette drogue vers Maurice par voie maritime, sont actuellement écroués. Une découverte qui s'ajoute ainsi à une liste non fermée et croissante des saisies de drogue sur l'île.
Il semble évident que Madagascar ait pris une place de choix dans cette nouvelle configuration, devenant une terre de transit pour l'héroïne et la cocaïne. Située au carrefour des routes mondiales de la drogue, la Grande île semble désormais servir de relais entre les pays producteurs d'Amérique du Sud et les pays consommateurs de l'océan Indien. La porosité des frontières n'est pas de nature à aider à endiguer le phénomène.
Cette évolution inquiétante soulève de nombreuses questions : comment Madagascar est devenu une plaque tournante majeure ? Les autorités malgaches sont-elles en mesure de freiner cette progression ? Les saisies récentes sont un signal fort, mais suffiront-elles à endiguer le flot de narcotiques transitant par l'île ? La communauté internationale et les autorités locales doivent redoubler d'efforts pour contrer cette menace croissante et protéger Madagascar d'une infiltration toujours plus profonde des réseaux de trafic de drogue.
La Rédaction
Placée sous le haut patronage de la Première dame, Mialy Rajoelina. Madagascar accueillera les 28 et 29 juin prochains l’un des plus grands rendez-vous des femmes entrepreneures de la région Sud-ouest du continent africain. Il s’agit de la 5ème édition de l’évènement économique « Trade Fair », organisé par la Fédération des associations nationales des femmes entrepreneures du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA). Cet évènement vise à promouvoir les projets et/ou programmes qui intègrent les femmes dans les activités de commerce et de développement en Afrique orientale et australe. Durant les 2 jours, Antananarivo accueillera près de 150 exposants issus de 21 pays et ciblera 3.000 visiteurs. Plus de 500 femmes entrepreneures seront également au rendez-vous. La Première dame est particulièrement engagée pour la promotion et l’autonomisation des femmes. Il s’avère tout à fait naturel pour elle de chapeauter cet évènement économique majuscule et qui met en lumière les talents malagasy et féminins au pluriel.
« Il est à rappeler que cet évènement mettra en relation des chefs d'entreprises porteurs de marchés avec les actrices du marché, sans oublier le grand public. Les "side-events" permettront de discuter et de débattre sur des thématiques réunissant des experts multi-sectoriels », note Fanja Razakaboana, présidente du Groupement des femmes entrepreneures de Madagascar (GFEM) et non moins Chairperson du COMFWB - Chapter Madagascar. Ce dernier étant la cheville ouvrière du « Trade Fair », mandaté par le GFEM. Le « Trade Fair » met à l'honneur l'entrepreneuriat féminin et vise à consolider les liens économiques entre les Nations du COMESA.
Focus sur le marché unique africain
La 5ème édition du « Trade Fair » se focalise sur l’importance de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECaf) et des investissements verts. L’évènement bénéficie ainsi de l’appui institutionnel du Système des Nations unies à Madagascar à travers le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), le Fonds d'équipement des Nations unies (UNCDF), le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et le Programme alimentaire mondial (PAM). A cela s’ajoute le soutien des institutions nationales et de la COMESA, pour une coopération Sud-Sud gagnant.
Ce marché unique africain pourrait permettre aux pays du continent de faire sortir de l'extrême pauvreté 30 millions d’habitants et d'accroître le revenu de 68 millions d'autres personnes qui vivent avec moins de 5,50 dollars par jour. En favorisant l'intégration économique, la ZLECAf peut servir de vecteur à une redistribution significative des revenus qui renforce l'autonomie des femmes et qui corrige les inégalités historiques. « L’intégration économique et le développement régional ne pourront être effectifs sans la participation des femmes. L'entrepreneuriat féminin est aujourd'hui reconnu comme un levier essentiel en termes de création d'emplois directs, d'innovation et de prospérité sociétale », soutient la présidente du GFEM. Pour cette année, des rencontres « B to B », des business conférence, des tables-rondes et un grand gala de clôture seront au programme de cette plateforme panafricaine de référence pour stimuler les échanges économiques et commerciaux.
Recueillis par P.R.
Réussite de l’équipe de Madagascar lors de l'Africa Padel Cup of Nations 2024 qui a eu lieu en Mauritanie du 6 au 9 juin 2024 au Sahara Padel Club Nouakchott. Cette fin de semaine, l'équipe nationale malgache a fait preuve d'une grande performance à Nouakchott, en battant en finale l'équipe hôte pour remporter le titre de champion d'Afrique Zone Sud. L'équipe de la Grande île, composée de Stéphane Rajaonson, Landry Rabezafy, Marin Fontaine, Gary Ah-Waye, Miary Zo Rakotondramboa, Corentin Haëner et Nantenaina Radilofe, a réussi à surmonter la concurrence acharnée avec le Burundi et la Mauritanie.
Ils ont attendu à ce que la nuit soit tombée et la rue déserte pour passer à l'action. Ils, ce sont les quatre bandits armés qui ont attaqué un agent de change, acte survenu devant un immeuble situé à un passage derrière les pavillons à Andohan'Analakely, vers 19h vendredi dernier.
La victime, après avoir quitté la voiture qui venait de la déposer à l'endroit, était justement sur le point de regagner l'immeuble abritant un grand magasin du quartier, voilà que les malfaiteurs ont brusquement surgi de l'obscurité dans laquelle fut plongé le dédale de couloirs des pavillons situés en face du bâtiment pour l'encercler aussitôt, tout en braquant leurs armes sur la concernée, l'obligeant à se coucher sur le sol, face contre terre. Entretemps, les malfaiteurs ont agi autant avec les agents de sécurité du bâtiment. Cela a permis plus facilement aux agresseurs de s'emparer du sac ayant servi à transporter le fonds prévu à être versé, et qui était sur l'agent de change, soit le montant de 10 millions d’ariary.
Le Sud présente le taux d’analphabétisme le plus élevé à Madagascar. La Professeure Jeanne Razafiangy Dina confirme cette situation, à partir du rapport de la Banque mondiale sur l’état de la pauvreté dans cette partie de l’île. « L’une des causes conduisant à cette situation est la pauvreté, laquelle ne permet pas aux parents d’assurer l’éducation de leurs enfants. Il y a également l’isolement et l’inaccessibilité des établissements scolaires », soutient l’historienne. « Une dégradation de la situation est enregistrée ces derniers temps, que ce soit en termes de nombre d’enfants scolarisés mais également en ce qui concerne leur niveau scolaire. C’est désolant de constater que plusieurs écoles ont aussi fermé. Il n’est donc pas étonnant de constater que peu de jeunes parviennent à entrer à l’Université », déplore-t-elle.
Prévu d’ici la fin du mois de juillet au plus tard. Le rapatriement des animaux sauvages saisis en Thaïlande se fera bientôt, selon l’accord conclu entre ce pays asiatique et Madagascar. Tel est l’aboutissement des discussions entre le ministre malagasy de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) avec le ministre thaïlandais de l’Environnement. Une rencontre tenue en fin de semaine dernière en Thaïlande, concernant la prise en charge des espèces endémiques et les différentes étapes prévues par la législation internationale en vue de leur rapatriement à Madagascar. Le ministre Andonirina Max Fontaine a également constaté sur place que les 48 lémuriens et 1.076 tortues radiées, saisis le 1er mai par les autorités thaïlandaises, sont maintenus dans de bonnes conditions. Aucun d’eux n’est malade, selon le constat lors de sa visite de l’endroit où ces animaux sont en captivité.
Prévu d’ici la fin du mois de juillet au plus tard. Le rapatriement des animaux sauvages saisis en Thaïlande se fera bientôt, selon l’accord conclu entre ce pays asiatique et Madagascar. Tel est l’aboutissement des discussions entre le ministre malagasy de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) avec le ministre thaïlandais de l’Environnement. Une rencontre tenue en fin de semaine dernière en Thaïlande, concernant la prise en charge des espèces endémiques et les différentes étapes prévues par la législation internationale en vue de leur rapatriement à Madagascar. Le ministre Andonirina Max Fontaine a également constaté sur place que les 48 lémuriens et 1.076 tortues radiées, saisis le 1er mai par les autorités thaïlandaises, sont maintenus dans de bonnes conditions. Aucun d’eux n’est malade, selon le constat lors de sa visite de l’endroit où ces animaux sont en captivité.