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La vingtaine d'anciens ministres candidats à un siège de député a connu des fortunes diverses. Irma Naharimamy ministre de la Population sous l'actuel Gouvernement de Christian Ntsay, qui avait démissionné pour se porter candidate à Toamasina I est bien partie pour l'emporter. Même cas pour Volahaingo Marie Thérèse, ministre de l'Education nationale démissionnaire, à Bealanana. Ces anciens ministres, porte-étendards de l'Isika rehetra miaraka amin'ny Prezida Andry Rajoelina devraient être suivis par d'autres ex-membres du Gouvernement présentés par les Orange.  

 

Réagissant à l'actualité brûlante du moment, marquée notamment par contestations électorales dans quelques Districts du pays, le Premier ministre Christian Ntsay a tapé du poing  sur la table. Alors que les résultats provisoires officiels ne sont pas encore connus, des contestations pointent déjà le bout de leur nez. Pour ne citer que les cas de Maroantsetra et de Bealanana où des candidats ont organisé des manifestations pour contester des « irrégularités » durant le scrutin.

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LA UNE DU 01 JUIN 2019

D’une part, il est avéré actuellement que la procédure de mise en place de cette Chambre haute a été entachée de vice de forme et d’autre part, depuis le 13 février, elle n’intervient plus dans la procédure législative. De là à dire que le Sénat ne sert plus à rien et peut être considéré comme caduc, il n’y a qu’un pas.
Dans sa décision n°10-HCC/D du 25 mai 2019 en effet, la HCC avait soulevé que  l’article 7 de la loi 2015-007 fixant les règles relatives au fonctionnement du Sénat ainsi qu’aux modalités d’élection et de désignation des sénateurs de Madagascar n’est pas conforme à la Constitution. Cet article 7 de la loi 2015-007 dispose en  effet qu’ « un décret pris en Conseil des ministres fixe le nombre des sénateurs ». Or, le texte fondamental stipule clairement dans son article 82 que « les règles de fonctionnement du Sénat, sa composition ainsi que les modalités d’élection et de désignation de ses membres sont fixées par une loi organique ». La question se pose alors de savoir si le Sénat actuel, mis en place conformément à  l’article 7 déclaré inconstitutionnel  ci-dessus, ne serait pas lui-même inconstitutionnel. Dans tous les cas, c’est suite à ce constat que la HCC a entériné l’Ordonnance n°2019-006, laquelle dans son l’article 7 (nouveau) a édicté que « en application des dispositions des articles 81 et 82 de la Constitution, le Sénat comprend dix-huit (18) membres, pour deux tiers élus en nombre égal dans chaque Province et, pour un tiers nommé par le Président de la République, pour partie, sur présentation  des groupements les plus représentatifs issus des forces économiques, sociales et culturelles, et pour partie en raison de leurs compétences particulières ». Une nouvelle composition déclarée conforme à la Constitution par la HCC mais qui, du coup, remet aussi en question celle de l’actuelle Chambre haute.

Commission mixte et dead-line. Pour la première fois, la France et Madagascar parlent d’une même voix concernant leurs différends sur les îles éparses. Les Présidents Emmanuel Macron et Andry Rajoelina ont annoncé à la conférence de presse commune à l’issue de leur entrevue de 45 minutes mercredi qu’ils sont tombés d’accord sur deux points quant au traitement de ce dossier épineux concernant les cinq îles autour de Madagascar. Il s’agit entre autres de la mise en place d’une commission mixte pour étudier l’affaire et de proposer les solutions d’un côté et la date limite de l’annonce des résultats de ses travaux avant le 26 juin 2020. Une date symbolique choisie  non pas par hasard car elle marque le 60e anniversaire de l’indépendance de Madagascar, après 64 années de colonisation jalonnées par la mort de plusieurs milliers de Malagasy avides de retrouver leur souveraineté nationale.
La séparation de ces îles éparses à la Grande île figure parmi « les séquelles de l’histoire qui fait encore mal aux 25 millions de Malagasy » révèle le Président Andry Rajoelina à son homologue français. A ce dernier, il a demandé d’une manière officielle « de trouver une solution pour la restitution des îles éparses à Madagascar. Pour le peuple malagasy, l’appartenance de ces îles est une question d’identité nationale ». C’est également une grande première qu’un Président malagasy adresse  une telle demande à un Président français les yeux   dans les yeux et ce contrairement aux démarches de ses prédécesseurs qui l’ont fait à travers la presse ou autre juridiction. Une démarche qui certainement a fait tilt auprès du locataire du Palais de l’Elysée.

Un scénario récurrent. Le résultat des votes n’est pas encore connu.  Pourtant des contestations pointent déjà le bout de leur nez. Les candidats donnés perdants par les tendances provisoires rendues publiques par la Commission électorale nationale indépendante commencent déjà à élever leurs voix. A Maroantsetra, les partisans d’un candidat soupçonné d’être impliqué dans des affaires d’exportation illicite de bois précieux sont descendus dans la rue pour contester les résultats des législatives dans ce District de la Région d’Analanjirofo. Des contestations qui sont intervenues moins de 12 heures seulement après la clôture des bureaux de vote et alors que les résultats provisoires officiels ne sont même pas encore connus. Se sait-il déjà perdant ? Les observateurs sont perplexes face à la réaction du candidat et de ses partisans qui s’apparente à des tentatives de déstabilisation. Le Cv du candidat ne plaide d’ailleurs pas en sa faveur. Recalé par la coalition présidentielle, le trafiquant avait cherché tous les moyens pour intégrer le Parlement de Tsimbazaza à tout prix, dans l’objectif d’obtenir l’immunité parlementaire, estimaient bon nombre d’observateurs. 

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Destination menacée

Un couple de touristes étrangers a fait, récemment, l’objet d’attaque des malaso dans le site naturel des Tsingy de Bemaraha à Bekopaka. Ils firent main basse sur les objets de valeur de ces victimes dont des espèces consistantes en devises étrangères, des appareils photos. L’année dernière, en 2018,  au même endroit et à la même époque, un convoi de quatre voitures 4X4 conduisant des touristes étrangers avait été la cible d’attaques, à deux reprises, par des dahalo. Pour la énième fois, des objets de valeur (d’importantes sommes d’argent en devises étrangères, en monnaie locale, des caméras de haute définition, etc.) firent les frais. Pire, toujours dans les mêmes endroits, un chauffeur-guide a été sauvagement attaqué. Ce fut la goutte d’eau qui provoqua l’indignation des opérateurs évoluant dans ce secteur porteur. Ils interpellèrent les autorités compétentes et les responsables de sécurité de se ressaisir et de prendre sérieusement leur responsabilité. Mais, il n’y a pas que dans les confins de Menabe et de Melaky où le problème d’insécurité fait rage, d’autres sites tout aussi emblématiques sont dangereusement menacés pour ne pas citer que le cas des Allées de Baobab ou dans le Parc naturel d’Andasibe Moramanga, etc. Sous d’autres cieux où le tourisme tient un rôle de choix dans l’affermissement de l’économie nationale, on ne … badine point sur la sécurisation optimale du secteur. Au Maroc ou en Egypte, l’Etat s’occupe directement de la sécurité des touristes étrangers dans tous les hauts lieux de visite. C’est une affaire d’Etat !

Un rendez-vous annuel. « Ny Asako Rahampitso » (mon métier de demain) arrive actuellement en sa 14è édition, laquelle se fera les 3, 5, 6 et 7 juin prochains. Cet évènement de quelques jours se focalise sur l’orientation des élèves en classe de seconde inscrits auprès des lycées d’Antananarivo et périphéries, afin qu’ils puissent se positionner pour mieux choisir leur avenir professionnel. Le Rotary club Antananarivo Ainga (RCA), principal organisateur en partenariat avec le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (MENETFP), est en quête d’intervenants pour orienter les lycéens.

Après avoir proposé au Gouvernement de décréter la date du 4 juin 2019 marquant la fin du mois sacré de Ramadan ou le « Aïd el-Fitr » comme férié,  le président de l'association cultuelle dite « Fikambanana Silamo Malagasy » ou FSM  Abdoul Hady a changé d'avis. En effet, dans une lettre datant du 21 mai qu'il a dûment  signée et adressée au ministre de la Fonction publique du Travail et des Lois sociales, Abdoul Hady a demandé la rectification par voie de décret de la  date de l'Aïd el-Fitr citée supra.  Suivant cette deuxième proposition, le Conseil du Gouvernement a décidé de modifier cette fête musulmane pour ce mercredi 5 juin au lieu du mardi 4 juin 2019.

En cours de gestation. Richard Randriamandranto, ministre de l’Economie et des Finances (MEF) concocte en ce moment le Plan Emergence Madagascar (PEM). Pour ce faire, le ministère a organisé durant deux jours à savoir mardi et mercredi derniers au Carlton Anosy une consultation nationale de toutes les parties prenantes. En effet, ce document remplacera celui connu auparavant sous le nom de Plan national de développement. Il renferme toutes les politiques générales de l’Etat et sera utilisé durant les cinq prochaines années.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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