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Madagascar Airlines a récemment pris l'initiative de clarifier la composition des tarifs pour l'une de ses destinations prisées, Nosy Be. Cette démarche vise à apporter une transparence accrue aux passagers sur les coûts associés à leurs voyages aériens. Sur la route Antananarivo - Nosy Be, le tarif moyen hors taxe pour un billet en classe économique est actuellement de 107 USD, soit l'équivalent de 472 500 MGA. Cela représente environ 56% du prix total toutes taxes comprises (TTC) du billet. Une analyse détaillée révèle que la majeure partie de ces augmentations est due à des hausses dans les taxes et surcharges imposées par des tiers, telles que les frais liés aux contrôles de sécurité et au développement des infrastructures aéroportuaires. Une composante essentielle des coûts est la surcharge carburant, qui représente 20% du prix TTC. De plus, des frais de service, des charges de sécurité aérienne et des taxes passagers sont également inclus dans le prix du billet. Il est important de noter que ces taxes et surcharges ont un impact significatif sur le prix final du billet, représentant désormais plus de 40% du prix total. Une autre considération importante est l'impact du prix du carburant pour les avions à Madagascar, où le coût du carburant est supérieur de 30 à 35% par rapport à d'autres grands aéroports de la région.
Compétitivité
Cette situation constitue un défi majeur pour la compétitivité de la compagnie nationale et pour le développement du tourisme dans le pays. Face à ces défis, Madagascar Airlines s'est engagée dans un plan ambitieux, le Plan "Phénix 2030", visant à améliorer le rapport qualité-prix de ses services. Cela comprend une stratégie d'amélioration progressive de la qualité de service, une modernisation de l'image de marque et une maîtrise des coûts de structure. De plus, la compagnie s'efforce de maintenir ses tarifs à un niveau compétitif tout en préservant un haut niveau de sécurité opérationnelle. Cette explication détaillée intervient dans un contexte où les voyageurs aériens reliant toutes les destinations à l'intérieur ont récemment fait face à une augmentation significative des prix des billets d'avion. Cette hausse est directement liée à une augmentation des taxes aéroportuaires imposées par les autorités compétentes. Madagascar Airlines reconnaît ces défis et reste déterminée à trouver des solutions adaptées pour répondre aux besoins changeants de ses passagers. En somme, cette clarification apportée par Madagascar Airlines met en lumière les défis auxquels sont confrontés les voyageurs aériens à Madagascar. Elle souligne également l'engagement de la compagnie à offrir des services de qualité tout en restant compétitive sur le marché aérien.

Détail des Tarifs pour Antananarivo - Nosy Be
• Surcharge carburant : 172 200 MGA soit 20% du prix TTC
• Frais de service : 30 000 MGA soit 4% du prix TTC
• Aviation security charge : 22 600 MGA soit 3% du prix TTC, perçu par ACM –
SPSS/Amarante
• Secondary airport infrastructure charge : 2 160 MGA soit 0.3% du prix TTC, perçu
par ADEMA
• Airport infrastructure development charge : 118 500 MGA soit 14% du prix TTC,
perçu par Ravinala Airports
• Passenger tax : 7 200 MGA soit 1% du prix TTC, partagé entre le gestionnaire ACM
et Madagascar Airlines
• Coût GDS : 23 000 MGA soit 3% du prix TTC
Cela porte le prix moyen TTC pour un billet aller simple en classe économique sur cette route à 848
160 MGA.

Hary Rakoto


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LA UNE DU 06/04/24

La Fédération malagasy de Taekwondo (FMTKD) connaitra son nouveau président le 16 avril prochain. Date prévue pour l’assemblée générale élective(AGE) de cette discipline. Les coups bas fusent de partout pour éliminer des candidats à la succession de Christian Ramanantsoa. Ce dernier, résident à l’étranger, est vu comme un président absentéiste pour les instances régionales et les pratiquants. Pourtant, les dirigeants sortants de la Fédération continuent de manœuvrer pour éliminer certains candidats avant même la tenue de l’élection.

175 millions ariary ! Telle est la perte liée au vol de fil à coudre industriel de 596 kg, matériel introuvable dans le pays, une perte qui a sérieusement compromis des postes au sein d'une entreprise franche, filière textile implantée à Tanjombato. Depuis le 15 mars dernier, jour où le Parquet a terminé leur déferrement, 11 suspects dans l'affaire, tous des membres du personnel de cette société croupissent actuellement derrière les murs de la prison, en attendant qu'ils soient prochainement jugés. Nous y reviendrons encore.

Méthode de Fukuoka ou techniques d'enfouissement japonaises, respectueuses de l'environnement. La gestion des déchets est devenue un enjeu majeur pour la ville d’Antananarivo. Outre le débordement, les odeurs nauséabondes dans la décharge d’Andralanitra nuisent à la santé de la population. Afin de vulgariser cette décharge, le Gouvernement malagasy, en collaboration avec le Japon, a mis en place le projet d’amélioration du système de Gestion des déchets solides à Antananarivo (GESDA). La première étape a été le réaménagement de l'entrée vers la décharge et la donation des équipements, tandis que la composante II consiste en la vulgarisation de la décomposition des déchets. 

Depuis cinq mois, plusieurs zones de la Municipalité d'Alasora, dont le village de Miandana, souffrent d'une pénurie d'eau alarmante. Autrefois limitée à des plages horaires restreintes, la fourniture d'eau a totalement cessé depuis août dernier, laissant les habitants dans une situation désespérée. La société JIRAMA, en charge de la distribution d'eau et d’électricité, avance des dégâts matériels comme explication à ce manque. La solution temporaire proposée, notamment des citernes pour approvisionner en eau la population, se révèle insuffisante. En effet, tous les résidents ne peuvent pas attendre l'arrivée de ces citernes pour subvenir à leurs besoins en eau, aggravant ainsi leur situation déjà précaire. 

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Etat de sinistre national !

Gamane tue et détruit tout sur son passage ! Atterri dans le Nord et sur le littoral Nord-est de la Grande île, le cyclone tropical Gamane fait des ravages en perte de vies humaines en endommageant par la même occasion des infrastructures, des maisons d’habitation, des cultures et des animaux d’élevage. Les dégâts sont énormes. Bilan (encore provisoire) : 18 morts et 85 000 sinistrés. A l’état actuel de la situation, il est encore impossible d’évaluer de façon exacte les dégâts matériels.

La Grande île se prépare à participer aux Réunions de printemps du groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), prévues se dérouler du 15 au 20 avril à Washington (Etats-Unis). La décision d'envoyer une délégation malagasy à cet événement a été approuvée par le Conseil du Gouvernement du 19 mars. Le ministre malagasy chargé de l’Economie et des Finances figure parmi ceux qui devront assister à cette réunion, par le devoir de sa charge. Plusieurs réunions ministérielles sont d’usage organisées à cette occasion, notamment celles des ministres des Finances et des gouverneurs de banque centrale des pays du G20 et du G7. 

Clap de fin. La Fondation H et les membres du jury viennent de dévoiler le gagnant de la huitième édition du Prix Paritana, jeudi soir à l’Institut français de Madagascar (IFM), Analakely. Ainsi, c’est l’artiste designer, chercheur et créateur d’images, Tsiriniaina Irimboangy qui a été sacré lauréat de cette nouvelle édition. Il a remporté la première place grâce à son projet baptisé « Ridô - dévoiler des souvenirs ». Comme lors des précédentes éditions, notre lauréat bénéficiera d’une résidence de trois mois à la Cité internationale des arts, située à Paris pour le mois d’octobre à décembre 2024, un billet d’avion aller-retour Tanà-Paris-Tanà offert par Air France, une bourse de création à hauteur de 3.000 euros pour la réalisation de son projet artistique, un per diem pour la durée de son séjour, une restitution de résidence dans l’espace parisien de la Fondation H en décembre 2024, ainsi qu’une exposition personnelle à l’IFM en avril 2025. 

Le Président Andry Rajoelina s’est envolé pour Kigali, capitale du Rwanda dans la soirée d’hier. Le Chef de l’Etat malagasy figure parmi les invités dans le cadre de la commémoration du 30ème anniversaire du génocide contre le peuple Tutsi survenu dans ce pays en 1994. La cérémonie proprement dite aura lieu demain. Pour rappel, le génocide contre les Tutsi s’est déroulé entre 7 avril jusqu’au 17 juillet 1994 ayant fait près de 800 000 jusqu’à 1 million de morts. Cette parenthèse sombre de son histoire n’a pas empêché le Rwanda de se développer et d’être parmi les pays émergents sur le continent africain. Cette commémoration revêt donc une haute importance pour le peuple rwandais tout comme ses dirigeants et la présence de la délégation malagasy est un signe de solidarité. En outre, l’invitation du Président Andry Rajoelina par le gouvernement rwandais à cet évènement traduit, une fois de plus, la stabilité des liens de fraternité et de coopération entre Madagascar et le Rwanda.

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Editorial

  • Et les gouverneurs !
    Qu’en est-il de nos vice-rois ! On revient à la charge pour remettre sur le tapis le cas de ces hauts dirigeants dans les Régions. Coup de tonnerre ! Le Chef de l’Etat décida de procéder à un Conseil des ministres en direct le 8 janvier à travers les antennes nationales publiques à partir du Palais d’Etat d’Iavoloha. Gageons que si le maître des céans en a voulu ainsi c’est qu’il a mille raisons de le faire. Le peuple vit dans la tourmente. Un Conseil en direct suppose que toutes les interventions durant la réunion soient transmises sans faute et atterrissent « directement » chez les téléspectateurs, dans chaque foyer. Le terme « direct » signifie qu’il n’y aura aucune possibilité de changement ni de tripatouillage en cours de route.

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