Dernière ligne droite pour les amoureux de la littérature et surtout la lecture à voix haute. La date limite au championnat de lecture organisé par  l’Alliance Française Antananarivo prendra fin  ce début de week-end.  Ouvertes depuis le début de l’année, les inscriptions au concours prendront fin ce vendredi 23 février. Une compétition qui mettra sur les rangs les amoureux de cette discipline pour tenter de remporter ce concours, qui entame cette année son 6e édition. Son ambition demeure la même depuis sa création : promouvoir la lecture et l’oralité sous l’angle du plaisir et du partage. Un championnat qui donne le goût de lire. Il s’agit donc d’une activité essentielle pour le développement intellectuel et personnel de chaque individu. Elle permet d’élargir les horizons, d’acquérir des connaissances, de stimuler l’imagination et de développer la créativité chez les jeunes Par ailleurs, les sélections se feront à l’AFT le 28 février au 16 mars. Tandis que la finale se disputera le 27 mars 2023. Par ailleurs pour encourager d’autres élèves à prendre part au concours, cette année, les participants peuvent concourir à deux et faire un duo pour représenter leur établissement. Les jeunes auront à choisir des textes parmi une liste disponible auprès de la médiathèque de l’Alliance française d’Antananarivo et devront lire ces textes à haute voix devant un jury pendant 3 minutes. Evidemment, la lecture se fera à la langue de Molière. Elle est ouverte à 3 catégories de participants, junior, Ado et adulte. Les participants seront jugés par la présentation du texte, la qualité/originalité du texte choisi, la qualité de l’expression, la clarté de l’articulation, la portée ou le volume de la voix, le rythme de lecture, la gestuelle, la mise en scène du texte et l’aisance du candidat et l’interaction avec le public. A noter que le droit de participation est de 2.500 pour les adhérents de l’AFT et 3.500Ar pour ceux qui ne sont pas membre. Le but de la manifestation est de stimuler l’envie de lire chez les élèves. Rappelant que, neuf lauréats ont été récompensés parmi les centaines de participant de la dernière édition qui s’est déroulé l’an dernier. Ce concours de lecture réunit chaque année les amateurs de bouquins et de compétitions, c’est  donc une façon de développer le goût des livres chez les jeunes malagasy en les maintenant engagés dans un défi de lecture
Si.R

En régression ! Madagascar enregistre du recul en matière d’Education complète à la sexualité (ECS), à en croire les sociétés civiles œuvrant dans ce domaine. En fait, une note du ministère de l’Education nationale, sortie en décembre 2023, interdit les démonstrations de méthodes contraceptives dans les écoles, du préscolaire jusqu’en terminale. Ainsi, le ministère de tutelle mise sur l’abstinence, alors que l’âge moyen du premier rapport sexuel chez les adolescents malagasy étant de moins de 15 ans, selon les informations émanant de l’organisation des Sociétés civiles œuvrant dans le domaine de la santé et droits sexuels et reproductifs (SDSR). « De nombreux projets mis en œuvre auparavant ont pourtant démontré aux élèves l’utilisation des méthodes contraceptives, à l’exemple des préservatifs », rappelle Eugène Andriamasy, responsable plaidoyer et membre du réseau SDSR Madagascar. « Les jeunes, en majorité sexuellement précoces, ne sauront pas comment se protéger si on ne les informe pas comme il se doit », précise notre source. « Il ne devrait pas y avoir de blocage en matière d’éducation complète à la sexualité, notamment en classe. De plus, de nombreuses méthodes sont disponibles. Il faudrait juste choisir celles adaptées pour les démonstrations dans les écoles », ajoute Dr Lova Herizo Rajaobelina, député de Madagascar élu à Moramanga et non moins président du Réseau parlementaire pour la justice reproductive.
Plaidoyer auprès des parlementaires
Outre la récente note ministérielle, de nombreux blocages persistent en matière d’éducation complète à la sexualité Madagascar. Les barrières culturelles, coutumières et religieuses perpétuent malgré les diverses activités menées pour y remédier. A cela s’ajoute la dominance du partenaire, lequel refuse que sa femme fasse de la contraception. Pour sa part, le réseau SDSR mise sur le plaidoyer auprès des parlementaires, notamment les députés, afin qu’ils puissent convaincre les membres du Gouvernement sur l’importance de l’ESC en classe. L’éducation complète à la sexualité évitera les risques de grossesse précoce et d’infections sexuellement transmissibles, entre autres.
Pour rappel, Madagascar dispose de la loi 2017-043 sur la santé de la reproduction et le planning familial (SRPF), avec son décret d’application en 2018. Sa mise en œuvre reste toutefois timide, selon les sociétés civiles. Toutefois, la gratuité du planning familial figure parmi les priorités de l’Etat en ce moment, d’autant plus que le boom démographique entrave au développement du pays. De nombreuses sensibilisations et activités y afférentes s’enchaînent ces derniers temps.
Recueillis par P.R.

Le centre médico-éducatif  « Les Orchidées Blanches » accompagne les personnes déficientes intellectuelles. Cette année, le centre fête ses 50 ans d’existence. Un événement qui sera célébré en grande pompe. Diverses manifestations seront organisées tout au long de l’année.
 Afin de soutenir cette cause, la Fondation Sodiat est venue apporter son concours pour que la célébration reste gravée dans la mémoire des enfants, enseignants et ceux qui soutiennent ce Centre. Elle a  également réaffirmé son engagement envers une santé inclusive et de qualité. La Fondation participe à hauteur de 50% du coût total du projet. Ce soutien sera principalement affecté aux deux axes d’intervention de la Fondation, la santé et le bien-être. Elle s’engage à le doter d’une somme de 17. 450.000 ariary dont la signature de la convention s’est tenue hier au siège de « Les Orchidées Blanches » à Androhibe.
“A travers cette célébration et les cinquante années de réalisations remarquables de ce Centre médico- éducatif, la Fondation Sodiat assure de se rapprocher et renforcer sa coopération avec ce dernier. L’objectif de la Fondation étant de donner un sens à la vie des personnes vulnérables. Que les cinquante années soient remplies de grâce et de succès ”, dixit  Haingo Ravatomanga, représentant de la Fondation Sodiat et membre du Conseil d’administration.
La Fondation Sodiat est reconnue comme acteur engagé envers une santé inclusive et de qualité, spécifiquement concernant la déficience intellectuelle et santé mentale dans tous les canaux de communication. Elle a pour but d’élaborer et de mettre en œuvre des politiques liées à la lutte contre la faim, la maladie, l’analphabétisme, l’ignorance, la pauvreté et l’exclusion sociale et pour la croissance économique de Madagascar. La Fondation intervient ainsi dans divers domaines tels que l'éducation de qualité, la santé et bien-être, la préservation de l’environnement, le développement rural et la nutrition.

Anatra R.

Double évènement. L'Hôtel de Ville Analakely a été le lieu d'une célébration récente à l'occasion de la Journée internationale des guides touristiques, un événement orchestré par l'Association nationale des guides (ANG) de Madagascar. Cette célébration revêtait une signification particulière en marquant le 25e anniversaire de l'association, soulignant les réussites passées tout en tournant le regard vers l'avenir prometteur d'une profession essentielle au développement du tourisme. Sous la thématique nationale "L'attractivité du métier de guidage" et celle internationale "La Contribution des guides dans la promotion du tourisme vert", la cérémonie a débuté par un protocole officiel. Des représentants du Gouvernement, de l'industrie du tourisme et de la Société civile ont exprimé leur reconnaissance envers les guides touristiques pour leur rôle dans la découverte et la promotion du patrimoine naturel et culturel de Madagascar. Les intervenants, membres de l'ANG, ont pris la parole successivement, évoquant humblement les débuts modestes de l'association il y a 25 ans et mettant en lumière les progrès significatifs accomplis depuis. Un représentant de l'ANG a déclaré : « Nous sommes fiers de notre contribution au développement du tourisme à Madagascar. Nous nous efforçons continuellement d'améliorer la qualité de nos services et de sensibiliser le public à l'importance du guide dans l'expérience touristique. »
Engagement des guides
La première thématique nationale, "L'attractivité du métier de guidage", a été explorée à travers des discussions et présentations mettant en avant les compétences nécessaires, les opportunités de formation et les avantages inhérents à cette profession. Les intervenants ont souligné que devenir guide touristique offre non seulement la possibilité de partager la richesse culturelle et naturelle du pays, mais également de contribuer au développement durable du tourisme. Quant à la deuxième thématique internationale, "La contribution des guides dans la promotion du tourisme vert", elle a été abordée à travers des études de cas et des exemples concrets illustrant l'engagement des guides dans des initiatives éco-responsables. Les participants ont échangé sur les moyens de sensibiliser les visiteurs à l'importance de la préservation de l'environnement et de promouvoir des pratiques de voyage durables. La journée s’est terminée par une cérémonie de remise de prix, célébrant les guides touristiques exceptionnels pour leur dévouement et leur contribution remarquable à l'industrie. Cette célébration a été un rappel puissant de l'importance cruciale des guides touristiques dans la promotion du tourisme durable et la découverte des trésors cachés de Madagascar. Ainsi, cet événement n'a non seulement célébré le passé et le présent des guides touristiques de Madagascar, mais également jeté les bases d'un avenir prometteur dans lequel leur rôle crucial dans le développement du tourisme durable continuera d'être reconnu et célébré.
Hary Rakoto

Une grande première dans la Grande île. Le tout premier séminaire « Lean Management » à Madagascar se tiendra ce mercredi 21 février à partir de 9h au Radisson Blu - Tanà Water Front. Il s’agit d’un évènement organisé par le centre de formation ACPE-Madagascar.  Cette entreprise est connue pour sa promotion de la culture d’amélioration continue par les employés, en collaboration avec le Syndicat des industries de Madagascar ou SIM. L’objectif étant de faire connaître et faire découvrir au grand public le « Lean Management ». Ce dernier est une façon de penser et de se comporter, initié au Japon à travers le Kaizen et déployé dans les différents secteurs d’activité dans le monde au fil des années grâce à la standardisation, la chasse aux gaspillages et aux principes du « Lean ». 

Tout un chacun a le droit de trouver du travail à l’étranger et de quitter son pays natal. En effet, la liberté d’aller et de venir des citoyens malagasy est garantie par la Constitution. De ce fait, la ministre du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique, Hanitra Fitiavana Razakaboana a indiqué que « ceux qui veulent partir sont libres. L’Etat les aide également dans leur démarche car cela rapporte des devises pour le pays ». D’ailleurs, le ministère, dans le cadre de la politique des « 100 jours », indique que les dossiers seront traités au maximum dans les 15 jours après la demande. Cependant, la ministre a indiqué que des mesures strictes doivent encadrer ces départs afin de garantir la sécurité de nos ressortissants à l’étranger.

Des coupures enregistrées dans de nombreux axes. Les routes nationales subissent les impacts de la tombée permanente des pluies, ces derniers jours. La montée des eaux, les éboulements, les affaissements ou encore les chaussées boueuses et glissantes rendent difficile la circulation. La plupart des usagers s’en plaignent au quotidien, notamment sur les réseaux sociaux, avec des photos à l’appui. A l’exemple des routes nationales (RN) 2, 4, 6 et 7, de nombreux axes semblent impraticables. Bon nombre de véhicules, notamment les camions, s’y retrouvent coincées et créent des embouteillages monstres. La grogne se fait ressentir tous les jours.

L’enseignement technique renaît. La formation technique resurgit de ses cendres. La « technique » revient de loin ! Des signes, qui ne trompent pas, remontent en surface et apparaissent à l’horizon. L’enseignement technique et la formation professionnelle reprennent le poil de la bête.

Le changement de tête au département de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP) semble redonner la vie au secteur tant sous-estimé voire oublié, pourtant un domaine combien utile pour le développement du pays qu’est la technique.

Le remaniement du 14 janvier, le premier du genre du second mandat de Rajoelina suite à sa réélection en décembre 2023, a apporté une touche nouvelle, un souffle nouveau dans certains départements ministériels. Le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP) fait partie de ces départements ayant bénéficié d’un regain de souffle de vie autrement d’une résurrection. 

Arrêt de la pêche des concombres de mer dans le Nord de Madagascar. Paubert Mahatante, ministre de la Pêche et de l'Economie bleue, a informé  que la pêche des « dingadingana » est désormais interdite dans la partie Nord de Madagascar. Les Régions de Boeny, Sofia, Diana et de la Sava sont spécifiquement concernées par cette décision pour la préservation des ressources marines. Cette résolution a été prise lors de la réunion de l'organe mixte de conception élargie, dirigée par le Premier ministre Christian Ntsay à Nosy Be, vendredi dernier. Le ministre souligne que cette décision a été influencée par l'arrestation de pêcheurs malgaches illégaux à Providence, dans la zone maritime seychelloise. L'épuisement des stocks de concombres de mer dans la zone a également été cité comme une raison majeure.