Le premier grand rendez-vous des amateurs de chants de louange et d’adoration pour cette année 2024. « Jesus Our King », tel est l’intitulé du concert que le groupe « Jaw’s Band », « Revival Messengers », DJ Denis Jee, Manu, MC Aldo Dida & Tahiana proposeront le dimanche 28 janvier prochain à partir de 18h dans la ville du grand port. Ce grand spectacle de louange et d’adoration se déroulera devant la Mairie de Tamatave. Ce sera le premier concert pour bien démarrer l’année, en prêchant la bonne parole à travers des chants gospel. Quelques tours d’horloge de spectacle en plein air durant lesquels ces artistes émerveilleront le public à travers un voyage musical avec du gospel aux couleurs bien malagasy. Une ambiance des plus festives sera assurée tout en restant dans le thème évangélique. Ce sera une communion par la mélodie qui permettra aux participants de savourer une pratique musicale empreinte des valeurs de paix et de partage.
Jeunes, dynamiques et dotés de ressources, avec une moyenne d’âge de 25 ans, les membres de « Jaw’s Band » et « Revival Messengers » illustrent cette fougue de la jeunesse pour promouvoir le gospel. Cela fait déjà quelques années que ces groupes se sont fixé comme mission de fédérer le plus grand nombre avec la musique. Ces groupes de gospel chantent la bonne parole pour toutes les générations, mais aussi pour un public venu de tous les horizons. Bien entendu, les titres tels que « Mitalaho », « Jehovah Ray », « Namako », « Eto ianao »,… seront sans doute au menu. A mentionner qu’au-delà de la musicalité des chants gospel, ces groupes cherchent avant tout à transmettre leur énergie et leurs émotions au public. Ce concert sera une invitation à se connecter avec la transcendance, trouver la paix intérieure et célébrer la vie dans toute sa splendeur.
Comme lors de l’édition 2023 baptisée « Tamatave midera », ces groupes promettent une performance « live » éblouissante et mémorable au public. Ils proposeront une très belle sélection de chants de louange et d’adoration qui résonneront sur le parvis de l’hôtel de ville de Toamasina.
Si.R
Après cinq mois de cavale, la "mpanera" ou intermédiaire, l'une des personnes soupçonnées d'avoir assassiné Harisoa Zouzier Noelina, cette ancienne employée de la Commune urbaine d'Antsirabe, le 12 septembre dernier, a été finalement arrêtée dans la Capitale. L'arrestation de la femme suspecte s'est déroulée à Antananarivo, précisément à Imerinafovoany, jeudi dernier. La fugitive était dans un taxi-brousse via Anjomakely lorsque les gendarmes de la brigade Talatamaty l'ont repérée. "Il a fallu pourchasser le taxi-brousse pour épingler la dame et l'obliger à quitter le véhicule, puis finalement la conduire au bureau de la Gendarmerie", confie une source au niveau de l’unité de cette Force. De son côté, le mari de la concernée, lui, a réussi à s'échapper. En cause, l'homme, également traqué car fortement soupçonné, et qui suivait le taxi-brousse de sa femme en moto, a réussi à sauter le verrou du dispositif du contrôle de la Gendarmerie, du moins provisoirement, car le fugitif est à présent recherché activement.
Selon toujours la Gendarmerie de Talatamaty, un renseignement et une collaboration avec la brigade d'Antsirabe ont permis de remonter la piste du couple fugitif jusqu'à Anjomakely, Commune d'Ivato, dans le nord de la Capitale. Et sur le point de déménager ailleurs pour fuir encore que ce couple s'était fait finalement prendre. Les époux ont transporté matelas et autres affaires personnelles sur ce taxi-brousse. "En effet, et une fois après qu'il était arrivé dans la Capitale, le couple a souvent l'habitude de déménager. Mais c'était toujours dans des localités différentes de la Commune d'Ivato. Cette fois-ci, les époux n'ont donc plus eu la chance de nous échapper", précise ce commandant d'unité de la Gendarmerie.
Depuis le 12 septembre dernier, jour où l'assassinat de l'employée de la CU Antsirabe fut consommé, les époux en cause ont donc pris la fuite. Ils ont fait l'objet d'un mandat de recherche. Mais durant ces 5 longs mois de cavale, les deux brigades, celles de Talatamaty et d'Antsirabe, n'ont pas cessé de travailler étroitement dans les échanges d'informations. Chacune de leur côté, elles ont mené les recherches des fugitifs, jusqu'à ce que leurs éléments aient finalement repéré les traces du couple dans cette banlieue nord d'Antananarivo.
Tous les deux sont recherchés pour séquestration d'une personne suivie d'un assassinat.
En attendant, la mère ainsi que la soeur de cette "mpanera" en cavale ont été déjà écrouées pour complicité, du moins provisoirement. C'était dans l'enceinte de leur propriété que les gendarmes ont décelé et déterré le corps sans vie de l'ex-employée de la CU Antsirabe.
Mais retraçons brièvement les faits. Tout a démarré par une affaire de transaction de terrain. D'après un renseignement, c'est cette même "mpanera tany", récemment arrêtée, qui a proposé de vendre son soi-disant terrain à l'ex-salariée de la CU d'Antsirabe. Et que cette dernière aurait déjà payé la “rabatteuse” à 80%.
Mais le 12 septembre dernier, l'affaire a brusquement basculé dans l'horreur, date à laquelle l'ex-secrétaire au sein de la CU d'Antsirabe fut tuée alors qu'elle était venue rencontrer personnellement l'intermédiaire à son domicile.
La victime s' était rendue sur place afin, semble-t-il, de finaliser les dossiers administratifs de la transaction avec la "mpanera". Malheureusement pour la pauvre fonctionnaire dupée, le terrain promis est simplement loin d'exister. Car au lieu d'une affaire conclue et la joie d'une perspective d'acquisition, c'était au contraire la mort qui l'attendait chez cette intermédiaire. Enfin, pour la suite, il reste donc à retrouver l'époux de cette “mpanera” ainsi qu'un couple formé d'un gardien et de sa femme.
Franck R.
Evolution et défis dans le monde de la photographie. De plus en plus de passionnés se lancent dans ce domaine. Aro Anteherana souligne la nécessité de distinguer les professionnels des amateurs. « La scène de la photographie à Madagascar est en pleine effervescence », déclare-t-il. Et d’ajouter : « Entre professionnels et amateurs, le choix est vaste, mais je suis convaincu de l'importance d'adhérer à l'Union des photographes professionnels de Madagascar (UPPM). C'est la seule organisation légale et gouvernementale qui rassemble les photographes professionnels du pays ».
Anteherana explique que le nombre croissant de photographes a engendré une concurrence, avec des prix souvent très bas. Il souligne également que le marché était autrefois dominé par environ 200 événements photographiques par an, mais la compétition a fait grimper ce nombre. « C'est un défi de nos jours. Les bas prix attirent beaucoup de clients, mais cela peut compromettre la qualité des services photographiques. Les conditions de base pour les événements sont similaires, mais les tarifs varient de 250.000 à 900.000 ariary pour un mariage et de 600.000 à 1 million d’ariary pour un événement corporatif », affirme-t-il.
Parlant de l'évolution du métier, Anteherana mentionne que « la shooting photo a perdu sa renommée en raison de divers facteurs. D'abord, comme toutes les modes, elle peut sembler passagère. Ensuite, la technologie évolue constamment. Bien que les téléphones mobiles aient des capacités graphiques impressionnantes, ils ne peuvent jamais remplacer complètement un appareil photo professionnel ». Malgré ces défis, il insiste sur le fait que la photographie reste un aspect important de sa vie professionnelle. En plus de cette activité, il exerce d'autres métiers, mais la photographie complète son activité et contribue de manière significative aux revenus de sa famille. « Excepté décembre qui est marqué par de nombreux mariages, le mois de septembre est le plus chargé en termes de demandes photographiques », révèle-t-il.
Carinah Mamilalaina
La technologie s’invite à l’ASIEF avec la mise en place d’un site web pour la gestion des inscriptions. Cette année, l’équipe dirigeante de l’Association sportive interministérielle pour l’entretien des fonctionnaires apporte une grande innovation à la compétition. D’ici deux semaines, le site sera opérationnel. Chacun des responsables de sport santé au sein des ministères et institutions sera donc sollicité pour enregistrer les athlètes dans le site.
« Notre objectif est, premièrement, de lutter contre les fraudes. Effectivement, chacun des responsables assumera les conséquences au cas où nous pourrions démasquer un mercenaire au sein de son effectif. Et ces responsables en paieront le prix. Nous avons mis en place cette innovation pour assurer que l’ambiance reste entre fonctionnaires durant les jeux. De plus, chacun desdits responsables des directions régionales ou nationales aura jusqu’au mois de juin pour inscrire ses athlètes. Seuls les athlètes enregistrés dans le site auront la chance de disputer les jeux nationaux. Pour le moment, nous avons officialisé la tenue des jeux nationaux de l’ASIEF à Nosy Be. Nos techniciens ont déjà fait une prospection sur place pour le bon déroulement de l’évènement dans l’île aux parfums. Mais s’il y a des changements, cette joute sera délocalisée à Antsiranana », avance Jean Aimée Andrianarison Botosera aka « John Love », président de l’ASIEF.
Il n’y a que les athlètes enregistrés dans le site web qui seront autorisés à participer aux évènements organisés par l ' ASIEF. Ce système permettra, en outre, à chaque athlète dans chaque discipline de connaître davantage ses adversaires. Le président de l’Association de souligner que ce site a été concocté par les techniciens des partenaires de l’ASIEF depuis un an.
La saison 2024 débutera mars pour toutes les régions. Quant à Analamanga, la compétition vainqueur de coupe reprendra dans une semaine. Ceci a été interrompu après les conclaves tenus à Antsirabe et suite à l’élection présidentielle que le pays a récemment connue. Un atelier national est également programmé par l’ASIEF début février et un représentant par ministère et celui de la direction régionale seront sollicités à assister à cet atelier.
Elias Fanomezantsoa
Après Sitraka Raharimanantoanina, Mathias M’Madi, le meilleur joueur de la Coupe du Monde des moins de 19 ans, ne fera pas partie de l’équipe nationale Ankoay de Madagascar pour la pré-qualification de l’AfroBasket 2025 qui se déroulera à Antananarivo du 15 au 19 janvier prochain. L’adversaire des Ankoay sera l’équipe nationale de Djibouti durant le programme.
Revenu d’une blessure au genou, l’international malagasy, le pensionnaire de l’équipe sportive de l’université du Sewad County Saints, Kansas, Etats-Unis, Mathias M’Madi ne sera pas libéré par son collège pour disputer cette joute.
Le corps sans vie d’un homme d’une trentaine d’années, plutôt connu, du moins pour les intimes, pour le petit business qu’il exerçait de son vivant à Analakely, avait été retrouvé au beau milieu d’une fourrée d’un terrain vague privé et jonché de jacinthes d’eau, non loin du lycée à Ankaditany- Ampitatafika. Et on ne lui a trouvé aucune pièce d'identité. Au moment du constat, la victime était couchée sur le ventre. Mais lorsqu’on l’avait retourné, un horrible constat a attendu les enquêteurs de la Gendarmerie : le crâne avait été littéralement écrasé par la roue d’une voiture. « D’ailleurs, tout le haut du corps de la victime a été également traversé par cette roue », confirme une source auprès de la Gendarmerie.
La production de riz est fortement touchée par le passage de la forte tempête tropicale Alvaro. A la date du 4 janvier 2024 à 16h 30, 3.120 hectares de rizières sont inondées et une autre superficie de 3 hectares est ensablée. D’ailleurs, la population dans les Régions concernées souffre déjà d’une malnutrition. Et le passage dudit cyclone ne fait qu’empirer leur situation. De plus, le bilan s’alourdit si l’on tient compte des derniers chiffres émanant du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), faisant état de 10 personnes décédées. Six parmi les victimes ont été enregistrées dans la Région de Fitovinany, dont 3 enfants, 2 hommes et une femme âgée de 79 ans. Les quatre autres décès ont été recensés dans la Région de Menabe, dont 3 hommes et un enfant. La majorité d’entre eux sont décédés dans un naufrage de barque, comme le cas de la septuagénaire.
Une mésentente entre les membres du bureau. Selon le vice-président de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU), Rakotonirina Jean Louis Emille, il n’a pas signé l’ordre du jour concernant une hausse des frais de transport à 800 ariary pour les lignes exerçant dans la Commune urbaine d’Antananarivo. Hier, dans une interview téléphonique, il a annoncé ne pas avoir été au courant de cet ordre du jour. « C'est moi-même qui a convoqué cette assemblée générale et signé l’ordre du jour du 9 janvier prochain, mais je ne suis pas au courant de cette éventuelle hausse des frais », dixit-il. D’ailleurs, la hausse des frais de transport n’est pas encore dans son programme.
En attendant … ! La nouvelle équipe gouvernementale. Le discours de vœux du Nouvel an du Président de la République. Et les surprises agréables ou désolantes de 2024.
An de grâce ! Revisitons les bonnes mœurs des temps immémoriaux qui, par la force des années, se perdent en conjecture. En occident, jusqu’au XIVème siècle, il fut d’usage de célébrer le Nouvel an, le 25 décembre, jour de la naissance de l’Enfant Jésus. On se congratule ! On se félicite. Et on se souhaite. Ainsi, l’An de grâce se fête en liesse dans la famille, en église et dans la communauté ! Au XVI ème siècle, avec l’adoption de nouvelles dates selon le calendrier grégorien, on décale la date du Nouvel an vers le premier janvier. Et les traditions de l’An de grâce disparaissent au fil des ans.