Il a été confirmé lors d'une enquête approfondie menée par la Direction des services vétérinaires (DSV) du ministère de l'Agriculture et de l'Elevage qu'une meute de chiens, assoiffés de sang, mord et malmène le bétail à Brickaville. Les autorités vont donc procéder à l'abattage massif de chiens errants à Brickaville à partir de ce jour. Une campagne de sensibilisation est en cours en amont afin que les propriétaires de chiens puissent mettre en sûreté leur animal de compagnie. Les chiens errants seront tués par poison puis enterrés dans une fosse commune.
C'est une affaire difficile pour les habitants. On pensait qu'il s'agit d'un animal inconnu qui vient attaquer un veau attaché la nuit. Une étude et des témoignages de personnes ayant vu un chien couvert de sang ont pu vérifier l’hypothèse de troupe de chiens errants.
Rappelons que depuis le mois d’octobre 2022 jusqu'à ce mois en cours, 40 bovins ont été retrouvés avec des morsures au visage, aux oreilles et à l'abdomen. La plupart d'eux sont morts suite aux morsures. La cible de la meute était particulièrement les veaux âgés de quatre mois à quatre ans et demi.
Selon toujours les explications du DSV, les attaques sont dues à l’accoutumance des chiens à la viande du zébu de l’abattoir de la ville. En effet, auparavant cet abattoir n’était pas clôturé et les canidés avaient libre accès pour se rassasier sur les carcasses et le sang des zébus abattus sur les lieux. Après la rénovation du bâtiment, les chiens ne pouvaient plus y accéder. Et ils se sont attaqués aux bovins restés attachés dans la forêt. Cela explique également l’attaque des veaux uniquement.
La tragique histoire d’une « bête » dévorante de bétail, qui en fait n’était que des chiens errants, s’est donc conclue sur la décanisation de la ville.
Nikki Razaf
Le concours de la 8e édition du Prix Paritana se rénove. L’appel à candidatures pour le projet artistique a démarré le 8 janvier et va se clôturer le 25 février 2024 prochain. Les artistes malagasy, ayant plus de 18 ans, qu’ils soient peintre, sculpteur, photographe, vidéaste… sont invités à remettre leur projet ou de s’inscrire sur le site https://forms.gle/PUSUN6im5tfuqPex6. Pour cette 8e édition, afin d’aider les artistes à "préparer le dossier de candidature et prendre en main le formulaire d'inscription, la Fondation H prévoit une séance de formation le 25 janvier pour tous ceux qui souhaitent participer à ce concours. Comme durant les éditions précédentes, trois artistes verront sélectionner leurs projets par un jury international. Ce projet artistique sera évalué sur la base de sa qualité artistique, son originalité, ses perspectives d’évolution et sa faisabilité. Il est important de mentionner que le Prix Paritana est un programme de la Fondation H. Depuis sa création en 2017, le Prix Paritana soutient la scène artistique malagasy (artistes de nationalité malagasy ou résidant à Madagascar) en organisant un prix d’art contemporain, remis chaque année à trois artistes. Son ambition est de mettre en lumière l’émulation créative de la scène contemporaine malagasy et de la soutenir. Comme à chaque édition, le lauréat du Prix Paritana 2024 se verra octroyer une résidence de trois mois à la Cité internationale des arts, un billet d’avion Air France aller-retour Antananarivo et Paris et une bourse pour permettre à l’artiste de démarrer son projet artistique. Des per-diem pour la durée de son séjour à Paris, suivis d’un accompagnement de l’équipe Fondation H Paris, lors de la présentation de la scène culturelle parisienne. Durant le séjour, il y aura des visites de musées, de galeries d’art, de bibliothèques et d’autres endroits culturels. D’autres lots attendent les lauréats du concours. Pour cette année, comme lors de la 7e édition, les lauréats exposeront leurs œuvres dans le nouvel espace du Fondation Ambatomena. Rappelons que c’est l’artiste Joëlle Ratovohery dit Ashiko Ratovo qui a été la sacrée lauréate lors de la précédente édition. Elle a remporté la première place grâce à son projet « Tsy manan-kialofana » ou « Sans-abri ». Le jury a également décerné deux autres prix, respectivement à Dina Nomena Andriarimanjaka pour son projet à la recherche des « Betia », et Ophélia Arilala Ralamboson pour son projet d’installation.
Si.R
Alors que l'affaire dite "riz avarié" focalise encore les regards à Mahajanga et dans tout le pays, voilà qu'une autre présentant une frappante similitude vient de s'ajouter à la première, la nuit du 9 janvier dernier à Toamasina. En effet, la Gendarmerie venait d'y procéder à la saisie de 30 tonnes de riz, marchandise prévue à être envoyée à Taolagnaro.
Or, en voyant de plus près, il s'avérait que 35 sacs sont bourrés de riz avarié. Lors d'un constat sur place, la cargaison dégageait une odeur très piquante et nauséabonde. Elle appartiendrait à un Indopakistanais, selon les informations.
Cette cargaison de riz avarié a été décelée à bord d'un bateau au port de Toamasina et qui était en partance vers Taolagnaro, la nuit du 9 janvier dernier.
Ce sont les responsables portuaires qui ont informé la Gendarmerie et leurs homologues de la douane sur cette situation.
Du coup, décision fut prise afin d'immobiliser sur place le navire en cause ainsi que le riz qu'il transportait avec, et ce, avant que l'enquête ne soit terminée, enfin pas avant que la note ordonnant sa destruction ne fusse émise.
La Gendarmerie est très ferme pour condamner et poursuivre ceux qui empoisonnent les Malagasy. Et que cette Force fait appel à la population pour qu'elle redouble de vigilance lors de l'achat de tout produit de première nécessité.
Parallèlement à cela, et pour revenir à la première affaire ayant défrayé la chronique à Mahajanga, un autre suspect, le septième du lot, venait d'être jeté en prison après enquête. Ce dernier a été poursuivi par l'association "Emergence de Madagascar" pour imposture.
A propos, ladite association, vers fin décembre 2023, donc à l'éclatement de l'affaire "riz avarié" première épisode, a fait circuler une note officielle adressée aux différents responsables concernés sur sa ferme volonté afin d'aider à la destruction du produit pourri à Mahajanga, la disposition par cette même organisation de moyens nécessaires à ce dessein, en est la preuve.
Franck R.
Le tandem Rajoelina-Ntsay n’a pas de temps à perdre. Il entend se mettre au travail le plus rapidement possible. Le Premier ministre Christian Ntsay présentera la liste des ministres de son prochain Gouvernement, pour validation, au Président Andry Rajoelina ce jour, lequel annoncera les noms retenus au plus tard en fin de semaine.
Avant cela, et conformément aux exigences du Président Andry Rajoelina, les candidats aux postes de ministres seront soumis à une batterie d’épreuves et des tests. Ils seront évalués par un panel d’experts. Le but n’est pas de dénicher la perle rare. L’objectif est, d’une part, de professionnaliser le processus de recrutement et, d’autre part, de rappeler qu’au-delà de leur mission administrative, les ministres jouent un rôle politique, non pas au sens de politique politicienne mais au sens de protagonistes proactifs dans la mise en œuvre de la politique générale de l’Etat.
L’approche du Chef de l’Etat n’est pas seulement dynamique, elle est également innovante. La loyauté à toutes épreuves et un parcours académique brillant ne suffisent plus pour être ministre. Le Président Andry Rajoelina place la barre très haut en recherchant des profils exemplaires. Il veut à juste titre s’entourer d’individus dynamiques, dotés d’une forte personnalité, pétris de patriotisme, aptes au leadership et désireux de servir le peuple. Il entend mettre en place une culture orientée vers le résultat qui est parfaitement compatible avec les principes du service public. En d’autres termes, le Chef de l’Etat attend des futurs ministres qu’ils soient capables d’atteindre les objectifs quantitatifs à court terme en faveur de l’intérêt général.
La rigueur accrue dans le recrutement des ministres (et plus tard des secrétaires d’Etat, des secrétaires généraux et des directeurs généraux) ainsi que les efforts en faveur de la digitalisation des services publics soulignent la volonté ferme du Chef d’Etat de poursuivre la modernisation de l’administration. Ces mesures, qui participent à la bonne gouvernance, démontrent que le Président Andry Rajoelina est un progressiste.
Le « Le mûrier », sis à Talata Andraikiba, dans la capitale du Vakinankaratra, est une entreprise individuelle travaillant dans l’exploitation du ver à soie en général, comme le ver à soie d’élevage et le ver à soie sauvage.
Cette petite entreprise personnelle a été fondée par son directeur-propriétaire Hilaire Ranoasy en 1998 et est toujours en pleine exploitation actuellement.
A souligner que le « Le mûrier », depuis son existence, travaille avec les paysans de la capitale du Vakinankaratra, surtout avec ceux qui se sont spécialisés dans la filière de l’élevage du ver à soie domestique dans les campagnes environnantes. C’est dire que « Ce secteur est également générateur d’emplois, source de revenus pour ces intéressés qui comptent plus d’une cinquantaine aujourd’hui », dixit Hilaire Ranoasy.
Toujours, d’après ce dernier, ce sont les responsables au sein du « Le mûrier » eux-mêmes qui fournissent à ces éleveurs les œufs ou graines du ver à soie à traiter ou à élever. L’éclosion se fait en un mois et dix jours et ce, jusqu’à ce qu’ils deviennent des cocons. Ainsi, toutes les transformations nécessaires de ces cocons se font sur place au centre du « Le mûrier » à Talata Andraikiba. C’est-à-dire, filature, teinture et tissage …
A souligner que différents produits réalisés par « Le mûrier » sont vendus sur place ou sur commande. Tels, entre autres, écharpes, lambamena ou linceuls.
Ver à soie sauvage
Il vit et se propage dans les milieux naturels où pousse généralement une forêt de « tapia » (genre d’arbres fruitiers sauvages). On les trouve surtout dans le District d’Antsirabe II, à Analatapia au sud, sur la RN7, et à Ranohira, dans la région de Toliara.
Selon les dires de Hilaire Ranoasy, « la transformation et le traitement du ver à soie sauvage se traite manuellement comme celle du ver à soie d’élevage d’ailleurs ».
Et Hilaire Ranoasy de poursuivre que « la filière du ver à soie ou sériciculture rencontre actuellement des difficultés, notamment par l’absence des touristes nationaux et étrangers surtout, et ce, depuis 2019, période à laquelle le Covid-19 a sévi à Madagascar. Toutefois, même à actuellement, cette difficulté persiste encore, alors que ce secteur du ver à soie est aussi pourvoyeur de devises pour la Grande île.
D’autre part, déplore Hilaire Ranoasy, « Il existe aussi la maladie du ver à soie durant l’élevage, et pour cause l’utilisation de pesticides par le service du ministère de l’Agriculture s’occupant des maraîchages et des cultures vivrières.
A cet effet, les paysans éleveurs de ver à soie rencontrent des difficultés face à l’impact négatif de ces produits chimiques devenus de vrais poisons sur ces petites bestioles ‘‘génératrices d’emplois’’ et à la longue, souligne Hilaire Ranoasy, risque leur disparition totale.
Ainsi, un SOS est lancé à l’endroit du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage afin que des mesures appropriées soient prises.
Jeannot Ratsimbazafy
Pour la police mauricienne, la haute mer est devenue la plaque tournante du trafic de drogue de l'axe dit Madagascar-Maurice. A preuve, la saisie record de 24 colis soit 333 kg de cannabis d'une valeur de Rs 510 millions à bord d'une embarcation en haute mer au nord de Maurice, samedi matin dernier. 10 suspects ont été arrêtés, 6 d'entre eux sont des Malagasy tandis que 4 sont des Mauriciens. Ce sont les membres de l'équipage du bateau.
Et il a fallu 72 heures d'opération policière en haute mer incluant à la fois un appui aérien par l'utilisation d'un avion d'observation, mais aussi l'intervention d'un commando des Forces de l'ordre mauriciennes pour aboutir à cette saisie record et à ce vaste coup de filet.
Faciliter l’apprentissage scolaire des autistes. Les mallettes pédagogiques destinées spécialement aux autistes également à promouvoir le droit à l’éducation de ces enfants en situation de handicap, souvent négligé. Créée par l’association Autisme Madagascar, une mallette se compose d’outils spécifiques visant à faciliter l’assimilation des apprentissages, tels que la reconnaissance des chiffres, des lettres et des formes géométriques, ainsi que des images et des couleurs. Ces outils visent également à stimuler les facultés du cerveau telles que la mémoire, l’attention et la concentration. Il s’agit également de renforcer la psychomotricité fine et globale des enfants ainsi que de stimuler les facultés sensorielles.
Eviter la propagation de la conjonctivite à d’autres grandes villes. Il faut endiguer cette épidémie qui touche la ville Mahajanga actuellement et épargner les autres Régions en instaurant des mesures strictes. En effet, la conjonctivite se transmet facilement par simple contact entre les personnes. De ce fait, en plus des soins gratuits dans les centres de santé, le départ des voyageurs à destination d’autres villes est fortement réglementé. Le dispositif de lavage des mains, comme lors du summum de la pandémie de Covid-19 à Madagascar, a été remis en place dans les gares routières, hier. Celles desservant les lignes nationales sont ainsi équipées de ce dispositif et il est obligatoire pour chaque passager de s’y soumettre. Les gares allouées aux lignes régionales emboîteront également le pas.
Les dégâts humains ne cessent de s'alourdir suite au passage de la forte tempête tropicale Alvaro. A la date du 9 janvier 2024 à 15h 05, le nombre de personnes décédées a atteint 19 contre 12 lundi dernier. Ainsi, 7 cadavres ont été retrouvés en espace de quelques heures. 4 décès ont été recensés dans le District de Beroroha, 3 à Manakara, un à Vohipeno, un à Manja et 10 autres à Ikongo suite à l'éboulement des maisons en raison d’une tornade et une forte pluie, dimanche dernier. 32.897 personnes issues de 7.519 ménages sont sinistrées. 16.717 personnes, soit 3.643 ménages, sont actuellement déplacées dans des sites d’hébergement communs. 6.616 maisons sont inondées et 426 autres sont endommagées. 242 cases sont totalement détruites.