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La décision de la Confédération africaine de football (CAF), de ne pas homologuer le stade Barea pour les matchs internationaux à venir, a suscité une déception profonde parmi les passionnés de football à Madagascar. Les espoirs de voir les Barea jouer contre les Cœlacanthes à domicile ou affronter les Aigles du Mali ont été anéantis brutalement. Par ailleurs, les médias comoriens ont déjà annoncé que la rencontre Barea-Cœlacanthes aura lieu soit à l’ile Maurice soit en Afrique du Sud.

La décision prise, côté malagasy, pour interdire, du moins temporairement, les liaisons maritimes avec les Comores, afin d'éviter une éventuelle propagation de l'épidémie de choléra sur la Grande île, n'arrange pas la situation des marins malagasy se trouvant actuellement dans l'archipel voisin. En effet, ils sont assez nombreux, plusieurs dizaines, à être bloqués aux Comores en ce moment.

Depuis deux mois, et toujours sans l'espoir d'une possibilité de reprendre la navigation, ces marins n'ont d'autres choix que celui de croupir dans leurs bateaux. Ainsi, des navires sont toujours restés amarrés au large de deux importantes villes cotières dont Moroni et Anjouan.

La promotion de la lecture participe activement à l’éducation des jeunes et des enfants. Orange Madagascar en est conscient, c’est pourquoi la promotion du livre fait partie de ses axes d’action en matière de mécénat culturel. Depuis plusieurs années, à travers son association Orange Solidarité Madagascar (OSM), Orange soutient les jeunes auteurs, promeut la littérature dans toute sa richesse et sa diversité et facilite l’accès aux livres. L’association s'implique particulièrement dans le domaine du livre en favorisant la rencontre entre les auteurs et les lecteurs, quels qu’ils soient, à travers les animations « Ndao Hamaky Boky ». Il s'agit d'un programme de vulgarisation de la lecture initié par la Bibliothèque nationale de Madagascar et OSM. 

Un consensus afin de lutter contre les gabegies dans le centre-ville. Toute la fin de semaine, c'est- à -dire le vendredi, le samedi et le dimanche, les commerçants ambulants, issus des secteurs Tsaralalàna, devant l'Institut d'Hygiène et l’Arcade seront regroupés dans un seul endroit. Il s'agit de l’axe devant la CISCO Antananarivo, jusqu' au Monument du SIDA. En contrepartie, ils devront plier bagages et ne peuvent pas étaler leurs marchandises à leur place habituelle, du lundi au jeudi.

Démocratiser l'accès aux nouvelles technologies. Au cœur de l'écosystème numérique malagasy, l'Orange Digital Center (ODC) se profile comme un acteur  dans la transformation digitale du pays. Arinoely Radomanana, coordinateur pédagogique et technique, a expliqué que cette initiative vise à rendre les nouvelles technologies accessibles à tous, tout en stimulant l'employabilité des jeunes et des femmes. L'une des missions phares de l'ODC est de proposer des formations adaptées aux besoins du marché, à l'instar de l'école du code, qui dispense des cursus pointus en marketing digital. Ravolatahina Adjamie, étudiante en énergie renouvelable témoigne : « La formation m'a été très bénéfique du point de vue technique et social, me dotant d'informations  et d'astuces qui feront la différence sur le marché du travail ».

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Rêve brisé ! 

Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure.

Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position pour présenter un candidat. Rajaonarimampianina, vu son cursus bien fourni et son parcours, un ancien Président de la République, sera l’un des mieux placés pour occuper ce poste de prestige tant convoité. 

Après le Conseil des ministres « décentralisé », hier, le voyage du Président Rajoelina Andry, et des 12 membres du Gouvernement dirigé par le Premier ministre Ntsay Christian, se poursuit avec la visite des grands chantiers en cours ici à Toamasina. Ils ont commencé cette visite sur le terrain en recevant officiellement les équipements nécessaires à l'installation de « parcs solaires » pour 47 Districts, répartis en 18 Régions. La cérémonie s'est déroulée au port de Toamasina. Au total, ces « parcs solaires » produiront 50 mégawatts d’électricité, qui seront tous installés. Selon le contrat avec l'entreprise où ils ont été achetés, ces panneaux bénéficient d'une « garantie » de 25 ans. Parallèlement à cela, il existe des onduleurs garantis 5 ans, ainsi que des batteries garanties 10 ans. 

Lors de la réception des équipements destinés à la mise en place des fermes solaires envisagées par l’Etat, le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, a annoncé l'arrivée imminente à Madagascar d'un individu clé dans le redressement de la situation énergétique du pays. Celui-ci, qui a dirigé avec succès une société similaire au Rwanda, est attendu pour prendre les rênes de la JIRAMA dès le mois de mai.

Le nom qui circule en coulisses pour ce rôle est celui de Ron Weiss, ancien PDG de Rwanda Energy Group (REG) de mai 2017 à septembre 2023. Weiss, un ingénieur israélien diplômé des universités Ben-Gourion et Technion en Israël, est reconnu pour ses compétences dans le domaine de l'électricité.

Dans son rapport annuel présenté hier depuis ses nouveaux locaux à l'immeuble ARTEC à Andohatapenaka, le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) a dressé un tableau préoccupant de la situation de la lutte contre la corruption à Madagascar pour l'année 2023. Malgré les efforts déployés pour renforcer les capacités du pays dans la lutte contre la corruption et le blanchiment de capitaux, les signaux émis par les indicateurs internationaux révèlent une stagnation. 

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Attente latente


Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.
Des sociétés d’Etat, entre autres  OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc.
En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population, Rajoelina Andry interpelait la Nation toute entière de se mobiliser d’urgence, ensemble, pour sauver le … meuble. Un appel de détresse que chaque citoyen avait bien saisi son importance et surtout son urgence. A la fin de son premier mandat et en début du deuxième, la situation critique perdure et l’appel du Chef de l’Etat sur l’urgence des actions à entreprendre tient toujours de rigueur.
Et nous de s’interroger « pourquoi ces longues attentes ? » A deux reprises nous avions eu déjà à travers nos lignes éditoriales du 17 octobre 2019 et du 17 juillet 2022 « Au four et au moulin I et II » tiré la sonnette d’alarme sur un fait fort intrigant et compromettant que le Chef de l’Etat lui-même avait soulevé en ce sens que les membres du Gouvernement, du moins certains d’entre eux, n’arrivent pas à suivre le rythme sinon la vitesse d’action voulue par le locataire d’Iavoloha. Apparemment, il se trouve au four et au moulin. Et des fois, il fallait qu’il tape sur la table pour que les choses commencent à bouger ! Triste constat ! Ne confondant nullement « vitesse » par « précipitation », le Président Rajoelina Andry déplorait la lenteur parfois même la léthargie de certains ministres dans l’exécution de leur mission.
Des entités ultra-stratégiques comme la JIRAMA ou l’OMNIS devront-t-elles attendre si longtemps d’être fixées sur la nomination respective de leur premier responsable ? Faudra-t-on marteler les limites des intérimaires pour le bon fonctionnement d’une Société donnée ! Des unités de production vitales pour l’économie nationale ne doivent point souffrir d’aucune forme attente de quelque motif que ce soit.
Certains domaines d’activité peuvent attendre mais d’autres, négatif. La nomination des secrétaires d’Etat peut attendre. En tout cas, les ministres ayant accepté de plein droit de faire partie du Gouvernement ce 16 janvier 2024 selon le portefeuille auquel ils ont postulé, sont appelés à assumer leurs responsabilités avec ou sans secrétaire d’Etat. Un pays en difficulté comme Madagasikara ne peut pas se permettre le luxe de prendre en charge une équipe gouvernementale pléthorique.
Des postes-clés pour l’intérêt majeur de la Nation ne doivent pas rester vacants aussi longtemps. Le centième jour dépassé, les membres de Gouvernement concernés par ces nominations doivent impérativement faire le nécessaire. Une latente attente qui a tendance à perdurer impactera certainement sur la relance de l’économie.
Ndrianaivo

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Editorial

  • A chaud !
    « Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier. Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.

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