Une organisation interne. Dans le cadre de la lutte contre les épidémies dont la conjonctivite qui ne cesse de contaminer plusieurs personnes dans le pays, notamment à Mahajanga, le ministère de la Santé publique, à travers son secrétaire général, a sorti mercredi dernier une note mentionnant l’interdiction de la tenue des événements occasionnant un rassemblement de foule durant cette période épidémique.
Un développement dans le projet « TEFIALA », dédié à la restauration des écosystèmes malagasy. Le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage a récemment annoncé l'étape de validation de la stratégie de communication et de gestion des connaissances. Selon les responsables au sein dudit ministère, la stratégie vise à partager les enseignements acquis sur diverses thématiques, favorisant ainsi la restauration des écosystèmes. Les objectifs comprennent l'information des autorités locales, la communication des systèmes de planification, ainsi que le changement de comportement au sein des populations locales.
La situation de l'approvisionnement en eau à Antananarivo et ses environs demeure préoccupante, avec un déficit estimé à 60 000 m3. Malgré les efforts déployés au cours des trois dernières années, la compagnie d’eau et d’électricité (JIRAMA) n'a pas encore réussi à combler complètement ce manque. Rija Ramarosandratana, directeur général adjoint chargé de l’approvisionnement en eau au sein de la JIRAMA, a souligné ce défi lors du lancement d’un nouveau service « Cash point Jirakaiky » à Ambohijatovo.
Le ton monte ! Des voix s’élèvent ! L’arsenal de l’impunité affûte. Les « représailles » s’organisent et contre-attaquent.
La directrice régionale du commerce de Boina et le préfet de Région se trouvent derrière les barreaux. Un élu parlementaire, en instance de partir, intercepté mais non arrêté dans un aéroport. De hauts dignitaires de la Région enquêtés. En cause, impliqués dans une affaire de détournement de riz avarié. Stockés dans des magasins sis dans les locaux de l’ex- SOTEMA depuis 2017, des conteneurs de riz avarié, impropre à la consommation aussi humaine qu’animale, ont pu sortir avec l’autorisation des autorités régionales. Et ce, disait-on, pour être reconditionné en vue éventuellement à l’usage public. Un acte délictueux formellement interdit par la loi en vigueur et donc à réprimer rigoureusement.
Dans le cadre d'un projet ambitieux visant à exploiter l'énergie solaire dans la Région d’Analamanga, la JIRAMA annonce la mise en place d'un parc solaire de 5 hectares pour approvisionner en électricité les Communes d'Ambatomirahavavy et d’Itaosy. L'événement a été marqué par la visite sur le terrain de techniciens étrangers, de spécialistes de la JIRAMA et de représentants de la Commune rurale d'Ambatomirahavavy. Cette initiative s'inscrit dans la quête croissante d'énergies alternatives durables pour répondre aux besoins énergétiques croissants de la population malgache. Le parc solaire proposé devrait contribuer significativement à la disponibilité de l'électricité dans ces zones, améliorant ainsi la qualité de vie des résidents et stimulant le développement local.
La composition du nouveau Gouvernement sera bientôt dévoilée. Comme annoncé, le Premier ministre aurait remis hier dans la soirée la liste des ministrables au Président de la République. Dans les salons huppés de la Capitale, les interrogations fleurissent quant à la composition, la continuité, et la structure même du prochain Gouvernement. L'annonce officielle, prévue dans les 48 prochaines heures, est attendue par nombre d’observateurs.
Une des questions cruciales qui titillent les esprits est le nombre de ministres qui seront reconduits dans leurs fonctions. L’une des questions qui reviennent le plus également est de savoir si le Président optera pour la stabilité en maintenant des figures clés ou s'il privilégiera le renouvellement pour insuffler une nouvelle dynamique à son équipe gouvernementale.
En l'espace d'une nuit et de quelques heures seulement, la Police et la Gendarmerie ont lancé des opérations pour en finir avec des bandits qui ont longtemps semé la terreur dans le centre ville mais aussi dans sa banlieue. A commencer par les faits les plus proches et survenus tôt jeudi matin dernier à Anosibe. Là, une patrouille de Police a mis fin à la carrière de deux suspects, qui sont pointés du doigt d'avoir semé la terreur depuis longtemps dans ce quartier considéré comme une zone rouge de la ville du fait des agissements néfastes de malfaiteurs, qui grouillent dans le secteur. Résultat, les assaillants étaient mortellement fauchés par les tirs des policiers de l'Unité d'intervention rapide ou UIR venus les arrêter. Des tonnes de plaintes de victimes pour vols et agressions armées les concernent.
Qu’en est-il de ces « Vice-rois » ?
En ce nouveau départ pour un second mandat, quel sort est réservé à ces nababs ? Le Président de la République fraîchement investi le 19 janvier 2019 à Mahamasina, Rajoelina Andry Nirina, dans son discours inaugural, annonçait solennellement la mise en place des gouverneurs dans chaque Région, en lieu et place des chefs de Régions, et cela, devait-il déclarer tout haut, afin de booster le développement du pays à partir des Régions. Et pour ce faire, on va, ajoutait-il, leur allouer chacun un budget spécial et des engins. Cinq ans après, qu’en est-il exactement ? Pour être plus précis, quels résultats ?
Bilan, en tout cas mitigé ! Mi-figue, mi-raisin ! Un constat général qui s’impose. En réalité, le pays n’a pas trop « bougé ». Plutôt la stagnation l’emporte. Si certaines Régions, un nombre assez réduit, se démarquent par des actions concrètes, d’autres, la grande majorité, végètent, tournent autour du pot. Si certain(e)s gouverneurs, une minorité, se faisaient entendre par des rapports d’activités sporadiques mais palpables, plus que probants, d’autres, la majorité, se terrent dans un silence plus qu’éloquent. Pour se dédouaner, des gouverneurs déplorent le fait qu’ils n’ont pas pu faire grand-chose avec leurs engins faute de carburant sinon de réparations.
Dans la plupart des cas, ces « nababs » passent le clair de leur temps à se chamailler avec les représentants de l’Etat sur place. Traditionnelle bataille de clochers entre politiques et agents technico-administratifs. La guéguerre entre le gouverneur et le préfet de Région n’est plus un secret à tous. D’ailleurs, c’est un vieux contentieux entre chef de Région et préfet. En fait, il s’agit d’un problème de délimitation de plates-bandes, de compétences mal défini dès le départ. Le tout dans une ambiance de mégalomanie mal perçue ou de frustration mal gérée !
Compte tenu de cet état de faits mitigé sinon confus, le pays, les contribuables exactement, a légitimement le droit d’avoir des rapports précis, d’un bilan net sans complaisance sur la gestion des affaires de la Région ! Apparemment, en ce début du second mandat, le Chef de l’Etat est en train de faire table rase et cela afin de pouvoir repartir avec de nouvelles bases. Et pour en découdre, Rajoelina brandit tout haut le terme « assainissement ». Il n’y a plus de place pour les brebis galeuses. Tant mieux !
Pourquoi ne pas faire passer des tests aux futurs gouverneurs ? Sous d’autres cieux, les Gouverneurs prêtent serment devant la Justice avant d’entrer en fonction. Vu l’importance capitale que représente les charges et la mission vis-à-vis des intérêts supérieurs de la Nation, la nomination du gouverneur doit passer par des étapes susceptibles de détecter la vraie valeur morale et technique du prétendant. L’éthique axée surtout sur la probité et la compétence mérite de primer mieux prioriser par rapport aux critères bassement politiques.
Le pays attend la mise sur les rails du nouveau Gouvernement. D’aucuns escomptent, avec un profond vœu, que ce soit un Gouvernement composé uniquement de concitoyens imbus de valeur morale donc répondant aux exigences de l’intégrité et doué de compétences techniques propres aux besoins de la nation.
Qu’il en soit ainsi aux gouverneurs, choix dictés par le souci de loyauté, de fidélité et compétence.
Ndrianaivo
Les perceptions des personnes vis-à-vis des enfants handicapés divergent et peuvent dissuader la demande des services sociaux de base surtout pour les filles en situation de handicap. Les préjugés et croyances erronées au sujet du handicap sont très courants à Madagascar. Selon le rapport sur l’analyse de la situation des enfants handicapés à Madagascar paru en janvier 2023, dans de nombreuses communautés locales, les personnes handicapées continuent d’être perçues différemment. Dans la société malagasy, les enfants/adolescents (filles et garçons) handicapés continuent de faire face à des attitudes marginalisantes, ce qui crée un environnement où il est difficile pour eux de jouir d’un accès égal aux services au même titre que leurs camarades non handicapés. En effet, une moindre valeur est accordée à l’éducation de l’enfant handicapé en général. L’investissement dans l’adaptation de ces enfants handicapés est très souvent jugé inutile.
Les filles doublement handicapées
Le document indique aussi que cette situation est encore plus alarmante lorsqu’il s’agit des filles, car elles subissent les préjudices d’un double handicap : le handicap lui-même et le fait d’être une fille. Lors de l’enquête sur le terrain, il a été constaté que les enfants/adolescents non handicapés perçoivent leurs camarades handicapés différemment. De même, les enfants/adolescents handicapés ont des perceptions variées sur la façon dont les autres les perçoivent.
Ces différentes perceptions créent à leur tour une diversité de sentiments vis-à-vis des enfants et adolescents handicapés. Certains ressentent de la sympathie, de la peur, de l’admiration, ou encore de l’indifférence de la part de leurs pairs, ce qui souligne la complexité de la situation. Ce résumé met en lumière la nécessité de sensibiliser et d’éduquer pour favoriser une compréhension plus profonde et une acceptation des enfants et adolescents en situation de handicap au sein de la société malagasy.
Ainsi, il faut mettre en avant l'importance de sensibiliser les communautés locales aux besoins des enfants handicapés, en insistant sur le fait que l'éducation et la sensibilisation peuvent contribuer à changer les perceptions et à promouvoir l'inclusion. L’Etat doit prioriser la mise en place d’un système et un environnement dans lequel les enfants handicapés, en particulier les filles, ont un accès égal aux services de base, y compris à l'éducation, à la santé et à d'autres formes de soutien social.
Nikki Razaf