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 La Grande île à l’honneur. Madagascar accueille en effet la Semaine du COMESA, qui se tient depuis hier à Antananarivo et jusqu’à la fin de cette semaine. La cérémonie de lancement s’est tenue hier, dirigée par le ministre malgache des Affaires étrangères, l’honorable Rafaravavitafika Rasata, et le secrétaire général adjoint du COMESA pour l’administration et les finances, Dr. Dev Haman. L’initiative est organisée par le COMESA en collaboration avec le Gouvernement malgache et bénéficie du soutien de l’Union européenne dans le cadre du programme de renforcement des capacités institutionnelles.
Cette Semaine du COMESA rentre dans le cadre du 30e anniversaire cette année de cette organisation. Les nombreuses activités organisées durant cet événement  « permettront de sensibiliser le public et de faire connaître aux acteurs économiques les opportunités des programmes régionaux menés par le COMESA et ses institutions spécialisées pour la croissance et le développement économique de ses états membres, notamment en matière de commerce et d’investissements régionaux », souligne dans son discours d’ouverture la ministre des Affaires étrangères malgache.
La Semaine comprendra une série d’activités telles qu’une mini-exposition pour les petits entrepreneurs, un forum de sensibilisation des médias sur l’intégration régionale, des dialogues multipartites axés sur les femmes et les jeunes, ainsi qu’un engagement avec les étudiants de l’Université d’Antananarivo. Le point culminant sera la 5ème Foire commerciale et conférence d’affaires de la Fédération des femmes d’affaires du COMESA (COMFWB), les 28 et 29 juin. Cet événement réunira des sections nationales de la COMFWB des États membres du COMESA et des femmes entrepreneures de Madagascar et de toute la région.
De nombreuses entreprises internationales et locales soutiennent ces événements. Une campagne publicitaire est actuellement en cours sur les plateformes multimédias à Madagascar pour promouvoir la Semaine du COMESA. La ministre des Affaires étrangères de rappeler à ce titre que le COMESA représente 50 à 100 millions de dollars d’exportation par an, près de 2,6 millions d’euros de financement direct reçus au titre du mécanisme d’appui à l’intégration régional et de facilité de coopération technique. Madagascar bénéficie également de plusieurs programmes sectoriels couvrant entre autres la facilitation du commerce, le secteur pharmaceutique, le transport aérien l’environnement, la compétitivité, l’accès au marché, l’énergie et l’agriculture.

L.A.








En sous-effectif. Madagascar enregistre 336 forestiers en activité, dont 112 femmes. Un agent forestier s’occupe de 20.000 ha de forêt dans la Grande île. La norme internationale étant d’un agent forestier pour 2.000 ha de forêt. « Les forestiers sont les premiers responsables de la gestion, de la protection de la forêt et celle de la nature », précise Rinah Razafindrabe, directeur général de la gouvernance environnementale auprès du ministère de tutelle. Parmi leurs tâches figurent la gestion des plantations d’arbres, la lutte contre les incendies de forêts et de végétaux, la sensibilisation à l’environnement ainsi que l’application des lois forestières. Cependant, leur effectif limité pourrait expliquer le fait que l’exploitation abusive des forêts et les trafics de ressources naturelles restent d’actualité dans le pays.
Face à cette situation, le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) a déployé des efforts pour augmenter l’effectif des forestiers. Deux promotions ont ainsi intégré à la formation au Centre national de formation des techniciens forestiers (CNFTF). L’une comprend les collaborateurs du ministère qui vont suivre une formation continue pour devenir forestiers. L’autre se compose de 60 élèves forestiers, lesquels suivent une formation initiale, à en croire le ministre Andonirina Max Fontaine. Ces apprenants participeront au grand défilé du 64ème anniversaire de l’indépendance, demain au Stade Barea à Mahamasina. Ils feront partie des 126 forestiers qui vont défiler, divisés en 2 pelotons.
Les forestiers disposent du statut d’Officiers de police administrative et Officiers de police judiciaire, sous la Direction générale des forêts. Ces « paramilitaires » se composent de 3 catégories professionnels, dont les ingénieurs des eaux et forêts, diplômés de l'Ecole supérieure des sciences agronomiques auprès de l’université d’Antananarivo. Les adjoints techniques et les agents techniques des eaux et forêts, formés au CNFTF situé à Angavokely, en font également partie. Les ingénieurs, quant à eux, sont des experts qui jouent des rôles cruciaux dans la planification, la gestion durable et la protection de nos ressources forestières.
Notons que la Journée nationale des forestiers a été célébrée hier à Nanisana. Une occasion pour le MEDD d’honorer ces ingénieurs et agents forestiers pour leur dur labeur. Ainsi, 7 d’entre eux ont obtenu une promotion, tandis qu’un autre a été décoré « chevalier de l’ordre national ».
P.R.




L’alimentation scolaire basée sur les achats locaux est en voie de concrétisation. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a organisé une concertation avec le ministère de l’Education nationale afin de dresser le bilan de l’année 2023, identifier les axes prioritaires à inscrire dans le plan de travail 2023-2024, et plus spécifiquement valider la liste des écoles ciblées dans le cadre du projet de résilience des systèmes alimentaires pour Madagascar (FSRP). Financé à hauteur de 40 millions de dollars par la Banque mondiale, ce projet de trois ans vise à soutenir Madagascar dans ses efforts pour améliorer les indicateurs du secteur de l’éducation. Le maintien des enfants à l’école demeure un défi majeur dans plusieurs Régions du pays, notamment dans les zones affectées par l’insécurité alimentaire et la pauvreté.

En marge dudit projet, des repas chauds et des collations ont été distribués à 240.000 élèves, répartis dans environ 800 écoles. Afin de concrétiser ce projet, on a eu recours à la production locale grâce à 20.000 producteurs locaux sélectionnés dans plusieurs  Régions, notamment Anosy, Androy, Atsimo-Andrefana, Atsimo-Atsinana, Fitovignany, Vatovavy, Vakinakaratra, Analamanga et Itasy. L’alimentation scolaire basée sur la production locale est une modalité de mise en œuvre du programme d’alimentation scolaire qui consiste à fournir des repas sains, nutritifs et variés aux élèves des écoles ciblées, préparés avec des aliments achetés auprès de petits exploitants agricoles. Cette approche permet d'améliorer les moyens de subsistance des petits agriculteurs et de renforcer le lien entre la nutrition et l'agriculture, tout en offrant aux écoliers des aliments sûrs, diversifiés et nutritifs issus de la production locale, de manière à respecter les habitudes alimentaires.

C’est dans ce cadre qu’un atelier de deux jours a été organisé les 22 et 23 juin à Antsirabe. La concertation avec le MEN, qui a réuni 9 Directions régionales de l’éducation nationale, 24 Circonscriptions Scolaires (CISCO) ainsi que l’Unité de gestion des projets de la Banque mondiale au sein du ministère de l’agriculture et de l’élevage, a permis d’identifier les actions clés afin d’améliorer la mise en œuvre du programme, ajuster le plan de travail annuel, identifier la liste des écoles FSRP, et développer un plan d’action pour préparer la rentrée scolaire prévue en septembre prochain.

Recueillis par Anatra R.



26 juin 1960 – 26 juin 2024. Madagascar célèbre son 64e anniversaire du retour de l’indépendance demain. Une célébration hautement importante pour le pays et les Malagasy car marquant un nouveau départ dans notre histoire. Le 26 juin est également synonyme de fête et de réjouissances. En 1960, il ou elle n’avait que quelques dizaines d’années. Ci-dessous, les témoignages de quelques personnalités qui racontent la manière avec laquelle elles ont vécu cette première fête nationale du 26 juin 1960.

Fredy Rajaonera Andriambelo
« Nous devons exploiter judicieusement cette liberté pour laquelle nos aïeux se sont battus »
Charismatique capitaine d'industrie depuis près de quarante ans, Fredy Rajaonera partage son expérience et sa vision après 64 ans d'indépendance du pays.
Lors de la première célébration de l’indépendance de Madagascar, j'étais encore un enfant. Je ne savais pas encore combien la vie pouvait être dure, bien que ce fût moins difficile qu'aujourd'hui. Cependant, l'importance de cette proclamation d'indépendance résonnait fortement autour de moi. Ce n'est qu'en entrant dans la vie active que j'ai pleinement réalisé l'ampleur de cette liberté, particulièrement dans mon secteur d'activité. A l'époque, nous assistions aux prémices de ce qui deviendra le marché de l'importation massive de litchis, débutant modestement avec environ 2.000 tonnes expédiées via le port de Manakara, une infrastructure qui, aujourd'hui, n'est plus qu'un vestige de la gloire agricole de cette Région.
Au fil du temps, j'ai occupé divers postes, notamment à la Direction du groupe où je travaille actuellement et à la Présidence du Syndicat des industries de Madagascar. La liberté acquise est une opportunité que nous devons exploiter pleinement, surtout sur le plan économique. Il est crucial de renforcer continuellement la politique de promotion industrielle pour générer une croissance significative pour le pays. Cette ambition s'est concrétisée bien plus tard avec l'adoption de la loi sur le développement industriel à Madagascar, promulguée il y a environ six ans, mais qui attend toujours son décret d'application.
Hary Rakoto

Rakotoarisoa Randriamanantena Jacqueline, Professeure émérite de l'Université d'Antananarivo
Ses souvenirs lors de la célébration de la Première République
Le 26 juin 1960 a marqué un tournant historique pour Madagascar. Il s’agissait de la première célébration de la journée de l'indépendance. A cette époque, Rakotoarisoa Randriamanantena Jacqueline, alors âgée de 10 ans, vivait cet événement marquant avec une intensité particulière, enracinée dans une histoire familiale nationaliste.
Rakotoarisoa Jacqueline appartient à une famille nationaliste, et l'histoire de son père a profondément marqué sa perception de l'indépendance. Mon père était allergique aux "Vazaha" , un sentiment exacerbé par la mort de son frère lors des événements de 1947 », raconte-t-elle. En 1939, son père était fonctionnaire de l'administration coloniale, formé à Mir de Vilaire, et avait participé à la Seconde Guerre mondiale. En 1946, ses parents étaient gouverneurs aux Comores, avant d'être affectés à Mahitsy en 1947. Là, son père était chargé de la collecte des impôts, tandis que sa mère, obligée de travailler comme ménagère, présidait la Croix-Rouge locale. « Ils n'ont jamais accepté les ordres coloniaux, ce qui a conduit à de fréquentes mutations », se souvient-elle. En 1953, son père a été affecté à Antsirabe, puis à Manandona et Tritriva, des postes perçus comme des punitions.
Avec l'instauration de la Première République en 1958, il ressent un immense soulagement. « Il était enfin libre des ordres des "vazaha", dit-elle. Lors de la fête de l'indépendance en 1960, son père a emmené toute la famille à Antananarivo en taxi-brousse pour la célébrer. Elle a raconté : « Nous ne savions pas chanter l'hymne national car nous n'avions pas de radio, mais nous connaissions bien le drapeau malagasy ». Le 25 juin au soir, son père a acheté des « arendrina » malagasy pour les festivités. Le lendemain, ils se sont rendus à l'avenue de l'Indépendance, près de l'hôtel de ville. « Il a déchiré le drapeau français et a porté un chapeau malagasy "penjy" », raconte-t-elle avec fierté. Leur mère, quant à elle, est restée à la maison pour préparer un repas festif. Elle se souvient de son père achetant des fary (bonbons), des poissons colorés et des bonbons « gasy », ses préférés jusqu'à aujourd'hui. « Quand nous sommes rentrés, maman avait préparé du "voritsiloza" et "rogay" », raconte-t-elle. Pour nous les enfants, elle avait acheté des dinettes en argile pour que nous puissions jouer à cuisiner. « C'était l'hiver, et ces moments ont marqué mon enfance à jamais ». Selon elle, cette journée de célébration de l'indépendance restera gravée dans sa mémoire comme un symbole de liberté et de fierté nationale, une époque où sa famille a pu enfin voir ses aspirations nationalistes réalisées. « Ce jour-là, nous avons ressenti un profond sentiment de liberté et d'appartenance à notre pays », se souvient-elle avec émotion.
Carinah Mamilalaina

Le Pr Raymond Ranjeva avait 17 ans
Il avait 17 ans en juin 1960. Encore élève au lycée d’Andohalo, il était parmi les benjamins à avoir été conviés à assister à la cérémonie de proclamation de l’indépendance. « Je venais de réussir la première partie du baccalauréat. J’avais reçu l’invitation à venir à Mahamasina », dit-il. Une chose l’avait surpris une fois installé. « La proclamation se déroulait sur ce qu’on appelait "Vatomasina" (Pierre sacrée) et j’étais étonné. Au lycée, nous apprenions qu’il n’existait plus de Vatomasina à cet endroit car ladite pierre sacrée était démontée pour en faire du pavé à Antananarivo. Pourtant, c’était là-bas que l’indépendance de Madagascar était proclamée et l’étonnement me gagnait », se souvient-il.
La revue des troupes était la deuxième chose la plus importante qui marquait le jeune Raymond Ranjeva le jour de la proclamation de l’indépendance le 26 juin 1960. « Cela avait attiré notre attention car les Malagasy avaient une armée », souligne-t-il. « Par la suite, nous pouvions acheter des timbres-postes dédiés à la célébration de l’indépendance. La stupeur se lisait dans le regard des gens dans la rue ce jour-là. Je m’en souviens bien », ajoute-t-il.
Le soir de ce jour mémorable, il assistait à la messe de l’indépendance célébrée à la cathédrale d’Andohalo. Le monseigneur Rakotomalala, qui était l’archevêque d’Antananarivo, le premier Malagasy à avoir occupé cette fonction, dirigeait la messe. Mais comme il n’était pas encore intronisé, c’était le père Michel Ranaivo, à la fois sénateur de Madagascar, qui officiait la messe. Raymond Ranjeva était parmi les jeunes qui servaient la messe à ce moment-là.
Aucun mauvais souvenir ne restait de ce jour. Seulement, d’après ses dires, la fête de l’indépendance n’existait pas encore. Celle-ci sera célébrée fin juillet de la même année. Le Pr Raymond Ranjeva conseille vivement la consultation du Livre d’or de la République édité par le Gouvernement de l’époque. « Ce document contient tant d’enseignements à tirer », conclut-il.

Tsiantery Jean-Marc Georginot raconte son 26 juin à 9 ans
Inspecteur du travail retraité, cet homme originaire de Befandriana-Avaratra était commissaire permanent auprès du Conseil suprême de la révolution (CSR, formé le 15 juin 1975) et conseiller technique auprès de plus d’une dizaine de ministères durant plusieurs années jusqu’à son départ à la retraite en 2011. Né en 1951, il avait 9 ans en 1960. « Nous étions dans la brousse de la commune rurale d’Ambararata, Befandriana-Avaratra, le jour du 26 juin 1960. Ce que nous avions vu pouvait être différent de ce qui se passait en ville. Les gens faisaient la fête et dansaient chez nous. Ils abattaient des zébus et organisaient un bal populaire le soir. Mais c’était assez moins solennel que la fête du jour de la proclamation de la République du 14 octobre 1958 où une fête grandiose avait eu lieu. On avait claironné que c’était l’indépendance et il y avait beaucoup à espérer ».
M.R.

Chanteuse Voahirana
Fan du podium
« L’une des choses qui m’a le plus marquée dans les années 60 à chaque célébration du retour de l’indépendance a été le podium. Il était impératif pour nous d’assister au podium qui avait lieu à l’hôtel de ville, Analakely. A l’époque, on n’avait pas le souci de se faire voler ou tabasser. On n’avait pas à se trop soucier de l’insécurité, contrairement à aujourd’hui. C’était aussi toujours amusant de voir autant d’étudiants alignés dans des défilés avec l’Armée. Durant le régime du Président Philibert Tsiranana, les défilés militaires se sont déroulées à Antanimbarinandriana. On sentait vraiment le goût de la fête à cette époque. Aujourd’hui, le monde n’est plus le même qu’avant. Cependant, cela n’empêche pas au peuple de faire la fête. La flamme du patriotisme ne s’est jamais éteinte. Elle est innée en nous ». Rappelons que la chanteuse Voahirana, de son vrai nom Josiane Olga Ramahavalisoa, est née le 16 mai 1950. Issue d’une famille d’artistes, Josiane Olga commençait à chanter en 1962. Elle avait seulement 12 ans. En 1963, Henri Ratsimbazafy lui avait donné un second rôle de chanteuse dans son groupe.
Si.R

Les rendez-vous internationaux s’enchaînent pour ce groupe de rock malagasy. Après avoir participé à l’« Underground Rock Festival » qui s’est tenu à Port Louis, île Maurice, le 4 mai dernier, le groupe LohArano va s’aventurer dans un événement de pur rock très réputé en Europe. Il s’agit de la 17ème édition d’« Hellfest Open Air Festival », le sacro-saint rendez-vous mondial du rock et du métal, lequel ouvrira ses portes du jeudi 27 au dimanche 30 juin en France. Plus de 178 groupes seront répartis en six scènes durant ces quatre jours de festivité.
LohArano va ainsi jouer de la musique rock à la sauce malagasy à l’Hexagone. Ce groupe, ayant vu le jour en septembre 2014, mélange du rock avec du genre symphonique, du « trash metal », du jazz, tout cela mêlé avec des sauces musicales malagasy.
Depuis quinze ans, les plus grands noms de la musique « metal » se produisent au Hellfest. Il s’agit du plus grand festival de « hard rock » et de hardcore internationale. Des groupes ou chanteurs tels que Mötorhead, Ghost, Gojira, Slash, Megadeth, Nightwish, Behemoth, Avatar, Sabaton, Soulfly, Arch Enemy, Phil Campbell, Phil Anselmo s’y étaient déjà produits. Chaque année, ce sont des milliers de festivaliers qui investissent la petite ville de Clisson pour assister à cet événement.
Pour la première fois, lors de ce festival, ce groupe originaire de la Grande île va ainsi amuser les métalleux à l’étranger. Courtoisie, rires et bonne humeur seront au rendez-vous durant ces quatre jours. Comme à l’accoutumée, le grand stade sera assez grand pour permettre aux festivaliers de se déplacer facilement et d’avoir assez d’espace pour danser à l’ambiance rock de toutes les couleurs et profiter de l’ambiance du Hellfest.
LohArano, signifiant la source, incarne le grondement d'une nouvelle génération. Fusionnant le rock, le métal et les rythmes ternaires malagasy, ce groupe offre des sons inédits. Mené par la charismatique Mahalia au chant et à la guitare, le groupe LohArano assume son féminisme dans un pays où être une femme rockeuse est presque hérétique. Dans ses textes, le quatuor décortique à coups de riffs de guitare rugissants, de basse vrombissante et de drums fracassants, des sujets variés tels que l’environnement, les conditions de la femme et la politique. Formé de Mahalia Ravoajanahary (chant, guitare), Michael Raveloson (basse, chant), Natiana Randrianasoloson (batterie, chant), Mika (clavier), le groupe délivre des rythmes puissants, parfois même jazzy et funky. A la croisée de l'identité malagasy et du futur, LohArano est un hommage vibrant à la nature et à la terre de la Grande île.
Si.R

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LA UNE DU 24/06/24

La semaine dernière, le corps du substitut général de la Cour d'appel de Mahajanga, Henri Rakotondravony, qui avait été assassiné froidement, avait retrouvé enterré à Alatsinain’Ambazaha, Commune d'Antsahadinta, à l'ouest de la Capitale. Deux suspects ont été arrêtés, depuis. Mais l'enquête menée par la Brigade criminelle Anosy progresse lentement. En cause, d'autres suspects dans l'affaire seraient aussi dans le viseur des enquêteurs. Et on est dans l'attente de l'évolution des investigations de la Police avant que la situation ne soit fixée.

La vigilance est de mise, en particulier pour les personnes ayant des problèmes respiratoires ou asthmatiques. Dans les trois prochains jours, la température minimale à Antananarivo sera en baisse. Ce jour, elle descendra jusqu'à 9° C. Pourtant, Antsirabe connaîtra une légère hausse de température. Celle-ci atteindra 7° C. La valeur la plus élevée dans ces deux Régions sera de 19° C. 

Pour Fianarantsoa, la température oscillera de 12 et 18° C durant la journée, 20 à 31° C pour Nosy Be, 20 à 26° C pour Toamasina, 20 à 32° C pour Mahajanga, et 17 à 30° C pour Toliara. La température maximale sera de 35° C dans la ville de Maevatanàna. 

Belle performance des candidats ! C’est ce qu’on peut dire quant aux résultats de l’examen du CEPE de cette année 2024. La majorité des Circonscriptions scolaires (CISCO) enregistrent un meilleur taux de réussite par rapport à celui de l’année dernière. C’est le cas des 4 CISCO d’Antananarivo. Comme l’année dernière, l’Avaradrano devance les autres CISCO de la Capitale, avec un taux de réussite 89,18 %, suivie par l’Atsimondrano avec 87,66 % des candidats qui viennent d’obtenir leur premier diplôme officiel. Pour Antananarivo-ville, le taux de réussite s’affiche à 83,89 %, contre 77,10 % l’année dernière. D’ailleurs, les résultats s’améliorent d’année en année depuis 2021 pour la Capitale.

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J’avais 12 ans !

Je garde jalousement en mémoire les euphories de tous, jeunes et adultes, ce jour de 26 juin 1960. Né le 8 juin 1948, j’avais donc 12 ans, révolu, lorsque le pays fêtait pour la toute première fois le retour de Madagasikara à l’Indépendance. C’était la liesse générale. Tout le monde embrassait tout le monde. Sur l’emblématique et légendaire stade de Mahamasina quand feu le Président de la République Tsiranana, le premier d’ailleurs, prononça son tout  premier discours, ès qualité, où il devait officiellement et solennellement déclarer que Madagasikara redevient souverain. Un discours suivi immédiatement des 21 coups de canon sur la montagne d’Ambohijanahary. C’était l’euphorie générale, une réjouissance nationale.

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Editorial

  • Tout feu, tout flamme !
    Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

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