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La une du 23 octobre 2023

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Jubilé d’argent !


La vingt-cinquième édition du Salon international  de l’habitat (SIH) ferme ses portes. Nous avons dû nous batailler afin de pouvoir s’extirper du carcan de la politique et s’émanciper, ne serait-ce que pour prendre de l’air frais afin de se ressourcer ailleurs. En effet, les emprises de la politique et ses vicissitudes nous tiennent trop, nous obnubilent à tel point qu’on ignore tout ce qui se passe autrement. Or, il n’y a pas, ici-bas,  que des « vérités » de la politique à décrypter. Il y en a d’autres qui méritent nos attentions. A rappeler que « toute vérité est bonne à dire » !
Certes, en cette veille de l’élection présidentielle du 16 novembre, le pays traverse une période délicate. Une zone de turbulence, par endroits, à laquelle chaque citoyen responsable doit veiller avec de la plus grande prudence. Un quelconque dérapage « non contrôlé » risque de virer au pire. L’unité nationale, ce trésor inestimable, se trouve à tout moment en danger. Elle risque fort de voler en éclats.
Un évènement hautement prometteur et révélateur s’est tenu à l’intérieur du mythique et incontournable espace des grands évènements du pays au Forello Tanjombato à savoir le Salon international de l’habitat en fêtant dans la foulée son jubilé d’argent, 25 ans d’existence et d’activités intenses.
Quand le bâtiment va, le pays va ! En effet, la santé ou le malaise de l’immobilier incarne la situation en général du pays. L’immobilier demeure, à travers tout le temps et par-dessus toute situation politique ou autre, une valeur sûre et durable. Dans le jargon populaire il est dit que « c’est difficile de juger mauvais un bandit qui possède une maison à lui » (« sarotra atao olon-dratsy toy ny jiolahy manan-trano ! »). Pour ainsi dire qu’avoir un immobilier pour soi revêt une importance non négligeable sinon une référence particulière et sûre. Un critère de notabilité et d’intégrité auprès de la société. Au final, être propriétaire d’une maison d’habitation requiert un statut particulier au sein de la communauté. C’est un cercle très fermé où seule une infime partie de la population peut s’enorgueillir d’en faire partie. Par les temps qui courent, au gré de l’envol des prix en général et l’inflation galopante touchant les matériaux de construction en particulier et finalement dans un contexte de misère, il est d’un parcours du combattant de s’aventurer dans la construction. Pour certains cas, les prix vont du simple au double.
En dépit de toutes ces considérations, parfois déroutantes, l’immobilier reste toujours une valeur indétrônable ! La tenue de la 25 ème édition, un Jubilé d’argent, du SIH dans le processus de mettre en avant l’importance toujours grandissante de l’immobilier. Quel que soit le contexte ou l’ambiance qui prévaut dans le pays, sauf le cas d’une pandémie, l’initiative de faire valoir la valeur de l’immobilier suscite en permanence des intérêts particuliers auprès du public. Durant ce jubilé d’argent, les organisateurs ont pu placer en avant les compétences de nos jeunes talents dans le domaine de l’architecture, du designer et de nouvelles acquisitions techniques relatives à la construction.
Avoir sa propre maison nourrit toujours les aspirations de chacun. On se caresse en discret le rêve d’être propriétaire. Ce jubilé d’argent s’érige en opportunité pour transformer le rêve en concret.
Ndrianaivo


Marc Ravalomanana, l’adversaire du Président sortant et candidat à sa propre succession,  figure sans conteste  à la tête du collectif des 11 candidats, dénommé C11 (devenu semble-t-il C10,5  du fait de la vraie-fausse défection du candidat n°13).  Le fait pour le patron du Tiko de boycotter le scrutin du 16 novembre prochain lui fait perdre ses dernières chances de revenir au pouvoir. Car à 75 ans, cette élection présidentielle sera certainement sa dernière épreuve des urnes, donc son ultime chance d’affronter son adversaire de toujours, Andry Rajoelina.

Cette fuite en avant de Ravalomanana profitera sûrement à Siteny Randrianasoloniaiko qui a décidé d’aller aux combats. Les  partisans du premier ne comprennent d’ailleurs pas sa stratégie de ne pas affronter les élections. Sa crédibilité est fortement mise en jeu en s’alliant avec des candidats de moindre envergure comme Hajo Andrianainarivelo ou Rolland Ratsiraka qui ne lui apportent finalement aucune valeur ajoutée mais bien au contraire, lui font perdre le soutien de son électorat de base.

On retiendra que le boycott des élections par les dix candidats est contraire à la démocratie et à l’éthique politique. Leur renonciation, qui est une manifestation de la politique de la chaise vide, n’affectera pas le résultat du scrutin.
En tout cas, 3 candidats sont déjà en pleine campagne, Andry Rajoelina a commencé tambour battant sa propagande dès le premier jour du démarrage de la campagne officielle. Raderanirina Sendrison lui a emboîté le pas en se focalisant lors des premiers jours de campagne dans la Province de Fianarantsoa. Siteny Randrianasoloniaiko vient de prendre le train en marche en ouvrant sa campagne à Vohémar hier dimanche. Qu’ils y aient 3 ou 10 ou 13 candidats qui font campagne, cela n’aura aucun impact sur le processus électoral.
La rédaction


Du coup d’éclat au… coup de théâtre ! Alors que le collectif des candidats voulait faire une démonstration de force au cours d’un rassemblement avec la participation de plusieurs artistes, samedi dernier au coliseum d’Antsonjombe, les évènements ont pris une toute autre tournure. En effet, les 11 « concurrents » dans la course à la magistrature suprême se sont accordés pour signer publiquement une déclaration commune dans laquelle ils évoquent une sorte de pacte.
« Conformément à l’article 47 de la Constitution, nous n’acceptons pas la tenue de l’élection du 16 novembre prochain », selon la déclaration. En guise d’arguments, ils font allusion à leurs revendications ainsi que la nécessité d’un dialogue. Ils citent également le cas du candidat Andry Raobelina qui, selon eux, ne peut pas prendre part à la campagne électorale et est contraint de suivre un traitement à l’étranger suite à une blessure pendant la manifestation.
Une déclaration que le candidat Siteny Randrianasoloniaiko n’a pas signée. Au lendemain même de la déclaration, le candidat est parti faire campagne dans le nord du pays, dans la Région de SAVA plus précisément.  Il grossit donc les rangs des candidats Andry Rajoelina et Raderanirina Sendrison qui ont déjà débuté leur campagne électorale depuis plus d’une semaine. Plus d’un en déduit donc que ce prétendant à la magistrature suprême a décidé de faire cavalier seul au grand détriment de ces compagnons de lutte au sein du collectif des candidats.
Des revendications impossibles
  Un rebondissement qui risque de fragiliser davantage le mouvement des candidats dont les revendications sont loin de convaincre. Il va sans dire de leur solidarité qui pourrait voler en éclats. D’ailleurs, au lendemain de ce coup de théâtre, nombreux partisans du mouvement du collectif des candidats n’hésitent pas à qualifier le geste du député Siteny de « trahison ». Quoi qu’il en soit, tout porte à croire que la manœuvre des candidats de l’Opposition qui vise à saper le processus électoral est très loin d’aboutir.
Dans leur déclaration de samedi, le collectif affirme avoir rencontré plusieurs entités dont les membres de la communauté internationale. Selon des sources bien informées, les partenaires ne cautionnent nullement leur revendication de mise à l’écart de l’ancien Président Andry Rajoelina dans cette course pour Iavoloha. Une démarche visant donc à disqualifier le candidat portant le dossard numéro 3. Ce qui serait totalement anti – démocratique puisque le Président sortant semble recevoir l’adhésion de la majorité de la population.
La communauté internationale plaide ainsi pour le respect de la Constitution et le maintien de la date du premier tour de la présidentielle le 16 novembre selon la dernière décision de la Haute Cour constitutionnelle (HCC). Un autre report de la présidentielle serait complètement extra – constitutionnel puisque les 60 jours après la démission du Président de la République sortant expire avant le 19 novembre.
La Rédaction



Madagascar fait face à des défis économiques majeurs qui suscitent de vives inquiétudes au sein de sa population. Selon une récente enquête menée par Afrobaromètre, près de 68 % des Malagasy estiment que leur économie est en mauvaise posture, une préoccupation croissante au fil des années. La détérioration s'étend sur divers aspects économiques, notamment la production, la consommation, l'épargne, l'emploi et le commerce extérieur. En 2023, 67,9 % des citoyens malgaches considèrent leurs conditions de vie comme étant très mauvaises, une augmentation significative par rapport à 2008, où seulement 39 % partageaient ce sentiment. Les perspectives d'avenir ne sont pas non plus encourageantes, avec 42 % de la population anticipant une détérioration économique au cours des douze prochains mois, tandis que seuls 28 % espèrent une amélioration. Pourtant, au milieu de cette crise, Madagascar possède un potentiel économique considérable qui reste largement inexploité. Le pays est béni par une biodiversité unique, des ressources naturelles abondantes, un secteur agricole productif, une industrie naissante et un secteur touristique en plein essor. Une source officieuse déclare : "Les investisseurs pourraient capitaliser sur ces opportunités pour développer des projets commerciaux diversifiés, en tirant parti d'une main-d'œuvre jeune et abordable".
Catalyseur économique
Parmi les ressources naturelles, Madagascar dispose de minéraux, de terres arables, de vastes forêts et de riches ressources marines, qui pourraient servir de catalyseurs économiques. Le secteur du tourisme présente également un énorme potentiel, avec une biodiversité unique, des parcs nationaux magnifiques et des plages pittoresques qui pourraient attirer des visiteurs du monde entier. Néanmoins, de sérieux obstacles entravent le développement de ces atouts prometteurs. L'insécurité, des problèmes d'infrastructures de transport, d'énergie et de télécommunications de mauvaise qualité sont autant de défis majeurs auxquels Madagascar est confronté. Les routes en mauvais état et la congestion routière, en particulier dans la Capitale, entravent la circulation des marchandises et augmentent les délais de livraison, impactant négativement l'activité économique. La corruption est également un obstacle majeur, sapant la confiance des investisseurs et entravant la croissance. De plus, les périodes d'instabilité politique ont eu un impact significatif sur la confiance des investisseurs, entraînant une hésitation à s'engager dans des projets à long terme. Malgré les défis économiques actuels, Madagascar détient un potentiel inexploité qui, s'il est correctement exploité, pourrait conduire à une amélioration significative de la situation économique du pays. Pour ce faire, des mesures sérieuses doivent être prises pour résoudre les problèmes d'infrastructure, renforcer l'état de droit et promouvoir un climat d'investissement favorable. La réalisation de ces objectifs pourrait permettre à Madagascar de réaliser pleinement son potentiel économique et d'améliorer les conditions de vie de sa population.

Carinah Mamilalaina


L’Association sportive de la commune urbaine de Toamasina(ASCUT) renait de ses cendres. En demi-teinte depuis ces quelques années de disette, l’ASCUT Atsinanana a repris des forces et domine tout sur son passage. Et les protégés de Richard Rabearison mènent provisoirement en tête du classement après avoir défait l’équipe tenante du titre, le Club omnisport de la Police nationale lors du troisième match des deux équipes. L’ASCUT a remporté le duel ce samedi sur un score éloquent de 59-68. Cette dernière annonce son intention de regagner le titre cette saison. Notamment après avoir gagné la coupe du président, l’équipe a déjà prévenu tous ses belligérants en gagnant le titre.
Pour la journée d’hier, la formation de la commune urbaine de Toamasina a enchainé avec une quatrième victoire d’affilée sur autant de sorties, hier face au TGBC Betsiboka. Menée par un Tsialefitra Jino, MVP du match avec 21 points marqués durant la rencontre, l’ASCUT a pris le dessus avec 82-53 au score final.
 Après avoir essuyé trois défaites consécutives, l’AS Fanalamanga  d’Alaotra- Mangoro sort la tête de l’eau après sa victoire 87-82 face au SBC Vakinankaratra. Ce dernier rejoint le bas du tableau de classement avec trois défaites et une victoire sur quatre matchs.  Pour les Messieurs, les quatre meilleures équipes au classement seront d’office qualifiées pour le carré final en cette fin de semaine.
Chez les Dames, pas de surprise, les grandes équipes continuent tranquillement leurs avancées pour la deuxième phase du championnat national N1A. Dans le groupe A, Mb2All Analamanga reste expéditive  avec 8 victoires sur autant de rencontres, devant TGBC de Prisca, l’entraineur national des Ankoay U18 et Dames. Dans l’autre groupe, le GNBC Analamanga Dames domine avec 6 victoires et 2 défaites à l’issue de la journée d’hier.
Rappelons qu’après décompte de points cumulés à l’issue des deux phases de compétition, les huit meilleures équipes seront qualifiées pour les phases finales pour les Dames.
Elias Fanomezantsoa


Le phénomène El Niño caractérise la saison cyclonique 2023-2024 dans le pays. Les pluies seraient inférieures à la normale pour les Régions du Sud, contrairement dans la partie nord de la Grande île. Par conséquent, la sécheresse et une inondation sont à craindre respectivement dans ces deux régions. Ainsi, moins d’activités cycloniques sont attendues pour la saison 2023-2024. Bien que leur nombre soit minime, on ne peut pas sous-estimer leurs effets qui pourraient être dévastateurs. « On peut dire que pour cette année, il y aura moins de cyclones, mais leur intensité sera plus forte. Par conséquent, la vigilance est toujours de mise » selon Nirivololona Raholijao, directeur de la Météorologie de Madagascar. Les températures pourraient être supérieures aux normales saisonnières durant l'été, entre octobre 2023 et mars 2024.
El Niño est un phénomène climatique caractérisé par une température anormalement élevée de la mer. Il se produit tous les 2 à 7 ans et peut durer jusqu'à 18 mois. Pendant cette période, les précipitations tropicales et la circulation atmosphérique sont perturbées. L'agriculture est l'un des secteurs les plus touchés par le phénomène El Niño à cause des fortes chaleurs, des vagues de froid, de fortes pluies ou encore l'inondation.
Afin de faire face à cette situation et de prévoir l’éventualité d’une famine dans certaines régions, le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage, en collaboration avec le ministère des Transports et de la Météorologie et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l'agriculture, a organisé un atelier sur les perspectives climatiques pour la saison chaude et humide 2023-2024, à l'issue duquel un calendrier cultural a été élaboré. Selon le ministre des Transports et de la Météorologie, Valéry Ramonjavelo, il est important que les agriculteurs prennent en compte ce calendrier pour avancer ou retarder leurs activités.
Anatra R.


 Vers 21h vendredi dernier, la boutique dite "Tsena maitso" ainsi que les maisonnettes de commerce sises sur les rives sud du lac Behoririka, ont été la proie des flammes. La destruction totale du bâtiment qui abrite le magasin "Tsena maitso" témoigne de l'ampleur dévastatrice de cet incendie. D'ailleurs, toutes les marchandises telles les sandales en plastique et les articles d'habillement qui étaient stockés dans les deux lieux de commerce touchés par ce sinistre, et qui sont séparés de plusieurs mètres par une artère, ont péri, du moins dans leur grande partie.
Dans le bâtiment du "Tsena maitso", 30 box ont été dévastés tandis que 196 pavillons en bois à usage commercial et implantés précairement sur les rives du lac, car construits en bois, sont réduits en cendres, selon les pompiers. De leur côté, les commerçants victimes ont eu aussi leur mot à dire. "Les dégâts sont estimés à 4 milliards d'ariary, voire plus", selon un représentant des commerçants victimes.
Un déploiement sans précédent des moyens a été effectué par les pompiers, et ce, malgré un problème : la faible pression d'eau. C'est du moins aussi ce qu'a rapporté un commerçant ayant perdu une petite fortune dans ce sinistre. A lui seul, les pertes sont évaluées à 40 millions d’ariary. "Outre que les pompiers se faisaient attendre, la pression d'eau était tellement faible", explique notre interlocuteur.
Pour l'heure, l'origine de ce sinistre reste non élucidée. Mais la plupart des commerçants rencontrés sur place étaient unanimes sur un point : le feu aurait démarré au niveau de la rangée de pavillons en bois implantés juste sur les bords du lac avant que la vague de puissantes flammes n'ait attaqué ceux qui se trouvent derrière ceux-ci, tout en se déferlant à une vitesse vertigineuse vers l'artère principale, ravageant ainsi au passage le reste. Et on connaît la suite.
Favorisé par un vent assez violent, le feu a attaqué, à son tour, le "Tsena maitso" avec une virulence jamais connue. Mais comment se fait-il justement que ce bâtiment a-t-il été, lui aussi, touché si facilement, et si rapidement ? "A l'alerte et lorsque nous étions arrivés ici, c'était déjà un océan de feu qui nous attendait. Vous ne pouvez pas imaginer comment un mur de flammes haut d'au moins 7 mètres se déplaçait à une vitesse fulgurante de ce brasier qu'était la concentration de maisonnettes jusqu'au bâtiment du Tsena maitso . Puisqu'il avait les rideaux et les vitres, très inflammables, cela explique le fait à ce que le bâtiment soit également touché ».
Mais les explications du colonel chef de corps des sapeurs de Tsaralalàna sont plus techniques. "Le rayonnement thermique, qui dégageait de l'embrasement des maisonnettes des rives du lac, a vite fait de déclencher l'incendie du Tsena maitso où il y a un important stockage de sandales en plastique, de matières textiles et autres", déclare-t-il. De toute façon, les versions, sinon la chronologie des faits par ce dernier, étaient assez explicites à cet égard.
L'alerte au feu fut donnée vers 22h 12. Six minutes plus tard, les soldats de feu étaient déjà sur le lieu du sinistre. Vers 23h, les pompiers estimaient avoir repoussé les flammes des maisonnettes. Trente minutes plus tard, un foyer d'incendie s'est déclenché dans le "Tsena maitso". Ce n'était que vers 4h du matin, le samedi suivant que les soldats ont pu maîtriser les flammes, enfin les vaincre totalement aux environs de 8h du matin. Et que les efforts des sapeurs ont permis d'empêcher le feu à toucher le concessionnaire automobile dit Rasseta.
Par ailleurs, des personnes auraient été auditionnées par la brigade criminelle, qui tente d'apporter la lumière sur ce drame. Enfin, les autorités en place se sentent concernées et se sont mobilisées en faveur des négociants sinistrés. Le maire d'Antananarivo a promis de les aider à tout reconstruire tandis que le ministère de l'Industrie et du Commerce propose une facilitation pour constituer sinon fournir les dossiers nécessaires pour la reprise de leurs activités commerciales chez les victimes.
Sur place hier, nous avons pu rencontrer et écouter une poignée de commerçants, qui plaident pour l'assistance du Gouvernement. En attendant, nous les avons vus déjà dans la fébrilité de la reconstruction avec les moyens du bord avec des planchettes et du bois rond.
Franck R.

La scène culturelle malagasy pleure l’un de ses meilleurs chanteurs. Ratsimba Rakotomanga Abel, connu de tous sous le nom de scène Abel Ratsimba, vient de quitter définitivement la scène. Ce grand artiste, célèbre chanteur de « Kalon’ny fahiny » surnommé le crooner et également l’idole des jeunes, est décédé ce samedi. Une triste nouvelle qui a été annoncée quelques minutes après sa disparition. Abel Ratsimba a poussé son dernier souffle à l’Hôpital militaire (HOMI) de Soavinandriana. Il avait 87 ans.
Un véritable choc a secoué le milieu artistique malagasy. En effet, la nouvelle de sa mort s’est répandue comme une traînée de poudre, laissant stupeur et tristesse derrière elle. Des hommages, des souvenirs, et surtout des expressions de chagrin ont afflué sur le réseau social Facebook, suite à la diffusion de la triste nouvelle. Abel Ratsimba était un grand auteur-compositeur et interprète. Il représentait même la dernière grande voix de la chanson « Kalon’ny Fahiny ». Un chanteur qui a consacré toute sa vie à concevoir des trésors musicaux avec de belles paroles de chansons. Certes, il s'en est allé mais ses œuvres resteront à jamais gravés sur la sphère de la culture malagasy.
Par ailleurs, Abel Ratsimba était membre de l’Union des poètes et des écrivains de Madagascar (Havatsa-UPEM). Son disque 45 tours « Sahinao », sorti en 1969, lui a ouvert le chemin du succès. Encouragé par son producteur, la Discomad, les succès s’enchaînaient pour lui, mais en 33 tours cette fois-ci. Ainsi, en 1984, il a sorti « Ry alina ô ». En 2012, il a également sorti son premier album en CD audio, intitulé « Kinanjo », comprenant 10 titres dont « Samy tia », ou encore « Sahinao ».
A l'annonce du décès d’Abel Ratsimba, de nombreux artistes et ans ont tenu à saluer la mémoire du disparu. « Si vous êtes des vrais fans de la chanson malagasy, en particulier celles des anciennes générations, alors vous l’avez connu. Ce jour, la mauvaise nouvelle est tombée, notre crooner national, notre tonton, nous a quittés ce jour », s'est exprimé le neveu du défunt et rappeur X-Tah. Le crooner laisse derrière lui une soixantaine d'années de carrière et de nombreuses chansons.
Selon le programme de la famille, une veillée funèbre se tient depuis samedi au « Tranompokonolona » d’Analakely. Par la suite, ce jour, son corps sera transféré à Ambohimanga où il sera inhumé. Le crooner laisse derrière lui une cinquantaine d'années de carrière et de nombreuses chansons. Il laissera au fond du cœur de chacun un peu de sérénade. En ces tristes circonstances, la Rédaction du journal La Vérité s’associe au deuil de sa famille, à qui nous adressons également nos sincères condoléances.
Si.R

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La une du 21 octobre 2023

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Editorial

  • Dans l’œil !
    Attention ! Le pays court un danger de … mort. On n’est plus en situation de « menace » mais déjà en « péril », dans le rouge. On est dans la gueule du loup ! Dans l’œil du cyclone. Delphin, ce digne père de famille, a été lynché à … mort, sans autre forme de procès. Un énergumène fils enterre sa propre mère à… domicile. Un époux lambda tue sa femme ou sa compagne comme si de rien n’était. Et ainsi de suite ! La liste de faits troublants et inquiétants est longue. Si rien de sérieux ne soit pas mis en branle, la société malagasy courrale risque de la désintégration.

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