Le programme du samedi 13 mai avec l’entrée en lice de la dernière combattante malagasy, Haingo Ramiandrisoa. Cette journée marquera aussi la fin de la compétition individuelle des mondiaux de Doha, Qatar.
La deuxième représentante de Madagascar au championnat du monde Seniors de Judo, à Doha, Haingoniaina Ramiandrisoa, qui évolue au Judo club d’Ihosy, est bien arrivée à Doha, Qatar dans la nuit du jeudi 11 mai. Elle fera son entrée ce jour dans l’arène du judo mondial, dans la catégorie des plus de 78 kg. Celle-ci sera opposée à la Sud-coréenne de 21 ans, Saetbyeol Park, actuellement 82ème au classement mondial.
Face à de nombreuses rumeurs sur l’existence de formol dans la viande de zébu sur les étals des bouchers, une enquête et des analyses ont été effectuées afin de rassurer les consommateurs. Ainsi, il a été démontré que cela est totalement faux.
Le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MINAE), accompagné par les représentants des docteurs vétérinaires et des bouchers, a effectué une descente aux abattoirs d'Ampasika jeudi dernier. En plus de la vérification de la marchandise sur place, des analyses ont été alors effectuées sur des échantillons.
« Les seringues me sont indispensables pour injecter du sérum physiologique à mon fils, ayant souvent le nez bouché à cause de la grippe ou d’autres problèmes respiratoires. Mais avec une ordonnance médicale exigée à chaque achat dans les pharmacies, je suis peinée. Devrais-je consulter son pédiatre et débourser 20 000 ariary pour prescrire une seringue à 200 ariary ? », se demande M.T., mère d’un petit garçon de 2 ans. « Je trouve qu’il s’agit d’une décision ridicule. Pourquoi ne pas juste résoudre le problème de prolifération des drogues depuis la racine, c’est-à-dire l’importation et la vente, au lieu d’interdire l’achat de seringues à la pharmacie ? », ajoute Florent R., fonctionnaire. Comme eux, la grogne des usagers monte d’un cran ces derniers jours, non seulement sur les réseaux sociaux mais aussi devant les pharmacies où bon nombre de clients ressortent les mains vides.
13 mai 1972, date des soulèvements populaires contre un régime politique inféodé par le néo-colonialisme français sur la Place du Treize Mai à Analakely. 13 mai 2023, ce jour, le pays se remémore du sang qui a coulé et des vies qui ont péri, il y a tout juste cinquante-et-un ans déjà.
Sans qu'on se rende compte, ce fut le début d'une série de crises politiques qui vont se répéter selon un cycle de dix à quinze ans environs. Des crises cycliques que les malagasy ont réellement du mal à s'en débarrasser. En effet, un demi-siècle après, la Grande Ile se débat encore pour en découdre du cercle vicieux de la crise politique. Le démon de la transition rode toujours dans les parages.
Vitrine incontournable du microcosme économique malagasy, la FIM, à sa dix-septième édition, accueille des centaines d’exposants tout aussi étonnants les uns les autres. La deuxième journée de la Foire, hier, a vu certaines innovations se démarquer aux yeux d’un public venu en nombre. « On veut être une vitrine du respect de l'environnement, de la production locale et de la qualité », souligne un de ces innovateurs.
Le lauréat du dernier championnat de Madagascar de Slam Poésie, organisé en décembre 2022 par l'association Madagaslam, va représenter la Grande île à la Coupe du Monde de Slam Poésie. Ce grand concours se tiendra à Paris Belleville du 15 au 21 mai. Le poète-slameur Hichim défendra les couleurs de Madagascar à ce grand rendez-vous international. Une grande première depuis la crise sanitaire. Cette fois-ci, Hichim n'ira pas seul à cette Coupe du monde puisqu'il sera accompagné par deux représentants de L’association Madagaslam. Il s’agit entre autres de Bini, responsable des projets internationaux au sein de Madagaslam et membre du comité d’organisation du Slam national et Tohy, actuelle présidente de ladite association et également membre du comité d’organisation du Slam national.
Depuis quelque temps, on assiste à un phénomène vraiment alarmant dans la Capitale. Les cas de vols à la tire explosent et s’intensifient presque partout dans la ville. Car si d’ordinaire, le phénomène se déroule le plus souvent dans des quartiers anciennement réputés comme des « zones rouges » tels qu’Andavamamba, Isotry ou encore Andravoahangy, actuellement, toute la ville est touchée. Des quartiers d’affaires comme Antaninarenina, résidentiels comme Antsahavola ou Cité Planton, Ampahibe, Antaninandro, enfin hautement sensibles comme Tsimbazaza. Et cela se passe juste devant l’Assemblée nationale où des passants deviennent de plus en plus les cibles de ces voleurs.
Sous-amendement. Le projet de loi de refonte du code minier est passé hier à la Chambre basse, à Tsimbazaza. Le texte est passé certes, cependant, des amendements ont été préconisés par les députés sur une quarantaine de points à modifier. Des amendements qui portent principalement sur les questions des ristournes et redevances qui seront désormais fixées à hauteur de 2% pour les communautés territoriales décentralisées tandis que le pouvoir central percevra une redevances à hauteur de 3%. Une refonte qui arrive à point nommé dans la mesure où l’ancien code est, selon la majorité des opérateurs, loin de remplir les besoins du secteur pour pouvoir se développer et contribuer ainsi au développement économique du pays. Pour rappel, l’initiative de refonte a toujours eu du mal à aboutir.
La principale force du continent africain est sa jeunesse. Il est important d’avoir des jeunes qui participent activement dans le développement d’un pays. À Madagascar comme dans tous les pays d’Afrique, cette force doit être soutenue. Il faut porter la voix des jeunes et faire reconnaître leur rôle positif dans la construction d’une Afrique forte et active.
C’est dans cette optique et dans le cadre de la consultation des jeunes pour 2023 que l’envoyée spéciale de la présidence de l’Union africaine pour la jeunesse, Mme Chido Mpemba, est actuellement en visite dans notre pays. Ainsi, se joignant à l’International Federation of Red Cross and Red Crescent Societies (IFRC) représenté par la Croix-Rouge Malagasy, qui est sans nul doute le plus grand réseau humanitaire au monde, une sensibilisation des jeunes à intégrer leur rôle de moteur de développement, via des actions volontaires, est en cours.
Par l’intermédiaire de la Croix-Rouge malgache (CRM), les jeunes sont initiés à la responsabilité, la vie en société et les actions qui impactent sur la communauté. En effet, c’est par les gestes et l’entraide de tous les jours que commence le développement.« Les jeunes sont l’avenir de notre société, il est crucial qu’ils aient une voix et un rôle dans la résolution des défis auxquels nous sommes confrontés. Afin d’atteindre le développement organisationnel de la société régionale, la CRM investit dans la jeunesse » selon la présidente de la Croix-Rouge malgache, Alice Ralisoa.
Et d’ajouter « En travaillant ensemble, nous pouvons renforcer la capacité des jeunes à devenir des agents du changement et à contribuer à un monde juste et plus solidaire. Que cette visite sera une opportunité d’échanges fructueux pour accompagner les jeunes à se développer et à sortir leur potentialité».
À Madagascar, il y a beaucoup de jeunes qui peuvent participer dans la vie communautaire. Comme lors des cyclones et de la pandémie, nombreux sont les volontaires de la Croix-Rouge qui ont bravé les dangers pour aider leurs prochains. Actuellement, 12 000 volontaires sont membres du CRM. Ils couvrent les 23 Régions et les 119 Districts du pays.
Nikki Razaf