Drame vers fin de l'après-midi jeudi dernier au niveau de Manerinerina, sur la RN4. Un taxi-brousse surchargé de la coopérative Besady, a terminé sa course une centaine de mètres au fond d'un ravin, et donc en contrebas de la chaussée.
« Pendant que le véhicule tombait comme une pierre dans le vide, il ne s'était pas encore renversé. Ce n'était seulement qu'en touchant terre qu'il s'est finalement retourné, occasionnant la mort et la désolation », explique une source. D'ailleurs, le résultat fut effroyable : 4 passagers de ce minibus Vw Crafter, ont alors trouvé la mort dont 3 sur le coup.
Le programme de résilience des systèmes alimentaires pour Madagascar ciblera jusqu'à 240.000 élèves bénéficiaires d’ici 2025. Il s’agit de repas chauds et de collations. Ces élèves sont issus de 1.245 écoles réparties dans 9 Régions, notamment le Sud-ouest, le Sud-est, Anosy, Androy, Vatovavy, Fitovinany, Vakinankaratra, Analamanga et Itasy.
Afin de soutenir l'éducation des élèves, le ministère de l’Education nationale, en collaboration avec le Programme alimentaire mondial (PAM), poursuit ses efforts pour étendre le programme de cantines scolaires dans plusieurs écoles, réparties dans les quatre coins de la Grande île.
A l'occasion de la Journée internationale de la fille, le Gouvernement malagasy inaugure le plus grand « QG Tanora » de Madagascar, localisé à Ankorondrano. L’établissement vise à améliorer les conditions de vie des jeunes filles qui représentent plus de la moitié de la population de moins de 20 ans dans le pays. Ce projet, soutenu par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et le Gouvernement norvégien, avec l'Organisation internationale du travail (OIT), propose divers espaces et activités. L’« Innovation Room » et l'espace « E-Geek », offrant une connexion gratuite pour la recherche et le développement de projets, ainsi qu'une bibliothèque virtuelle et physique, en font partie. Le « Youth Corner » permet aux jeunes entrepreneurs de promouvoir leurs produits et de rencontrer des investisseurs.
Qui est exactement le candidat portant le dossard TIM à l’élection du maire d’Antananarivo ? Ravalomanana Marc ou Ravalomanana Tojo ? Ou bien les deux à la fois ! Non, deux personnes différentes à même si elles portent le même nom patronymique, le père et le fils, ne pourront prétendre être candidat pour un même numéro. Deux personnes naturellement et juridiquement différentes. Bizarrerie ! Clownerie ! Où en sommes-nous ? Dans quelle orbite ! Quelle République !
Etape nécessaire. Une concertation cruciale s'est tenue au Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), Ambohibao pour discuter des rôles du secteur privé dans la lutte contre la corruption à Madagascar. Cet événement s’inscrit dans le cadre de l’élaboration de la nouvelle Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC), un processus essentiel pour renforcer les mesures anti-corruption dans le pays. Divers acteurs de premier plan, dont des hauts responsables du secteur privé et de l’administration publique, ont participé à cette rencontre. Francis Rabarijohn, président du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), a vivement insisté sur la nécessité d’améliorer en permanence les stratégies de lutte contre la corruption. Pour lui, cette lutte est non seulement une question d’éthique, mais aussi un levier économique essentiel.
Après deux éditions fructueuses, l’évènement « Mode éthique et durable » revient avec la ferme intention de mettre en avant de nouveaux talents, tout en promouvant le concept d’éco-responsabilité au sein de l'industrie de la mode qui n'est pas étrangère à une empreinte carbone préoccupante.
Ce projet réunit 12 créateurs innovants, formant six trios composés chacun d'un jeune leader de la conservation, d'un créateur de mode et d'un créateur d'accessoires. Ces talents participent à une formation intensive de près de 100 heures, qui culminera avec des spectacles éblouissants et la remise de divers prix. Depuis le 1er jusqu’au 19 octobre, une rigoureuse sélection a permis d’identifier les 12 finalistes de cette édition 2024. Ces créateurs ont intégré le Lab de l’Institut français de la mode (IFM), où ils bénéficient de plus de 135 heures de formation sur des sujets divers tels que la représentation de la mode, le design de vêtements et d’accessoires, la conception d’espaces showroom, la photographie de mode, ainsi que des notions d'entrepreneuriat, le tout en mettant l'accent sur l'esthétique, l'éthique et l'éco-responsabilité.
Le Président Andry Rajoelina a annoncé hier, lors d'un point de presse, un ensemble de mesures concrètes visant à améliorer l'approvisionnement en eau à court et à long terme. Ces annonces font suite à une séance de travail avec la Banque mondiale, qui s'est tenue ces derniers jours.
ution financière internationale a apporté son soutien en allouant un financement de 220 millions de dollars pour des projets d'amélioration de l'accès à l'eau dans plusieurs grandes villes du pays. Pour faire face à la situation d'urgence à Antananarivo, le Gouvernement a ainsi décidé d'augmenter significativement le nombre de camions-citernes chargés d'approvisionner les 150 bonbonnes d'eau dans les quartiers les plus impactés par la pénurie d'eau. Ces camions s’approvisionnent auprès de Mandroseza dans une eau testée par heure.
Dans un contexte où la lutte contre la corruption s'intensifie, l'arrestation récente d'un chef d'Arrondissement dans l’Avaradrano, ainsi que son complice, est un pas de plus vers la non-impunité des coupables. En effet, le 8 octobre 2024, suite aux investigations menées par le BIANCO, les deux comparses ont été présentés au Parquet du Pôle Anti-Corruption pour abus de fonction et de faux et usage de faux. Actuellement, ils sont placés sous mandat de dépôt en attendant leur procès. L’affaire remonte à 2016 lorsque des occupants d'un terrain à Anosibe déposent une demande de prescription acquisitive.
La ville soigne son image ! Conformément aux engagements pris par le PDS Harilala Ramanantsoa, les réfections des « points noirs » sur les rues de la Capitale sont en marche.
A peine débarquée dans la ville des Mille en tant que Présidente de la délégation spéciale (PDS), Harilala Ramanantsoa s’est engagée à réparer les rues, du moins les points noirs, de la Capitale et ce malgré la situation précaire de la caisse de la Commune. Pour traduire en actes les promesses, la nouvelle PDS a fait des pieds et des mains pour se donner les moyens matériels nécessaires. Elle a réussi à « rameuter » les partenaires potentiels privés ou publics de façon à ce que ces derniers s’investissent. Le département des Travaux publics, partant à la mobilisation de tous, offre ses services et à la CUA d’organiser les travaux. Les axes créant des désagréments et provoquant des mécontentements des usagers font l’objet des réparations urgentes. Vu l’approche imminente de la saison des pluies, les réfections sont prévues ne pas franchir au-delà de deux mois. Et pour ne pas perturber la fluidité de la circulation, l’essentiel des travaux se passe la nuit.
Depuis lundi, les travaux se sont accélérés au rythme soutenu. Les axes prioritaires concernent les axes menant vers le croisement Betongolo jusqu’à Andravoahangy Ambony, d’Ampasika jusqu’à Anosipatrana et à Ankorondrano Ibis jusqu’au rond-point La City, Ivandry. Et également, sur les axes Antsakaviro vers Bel Air et à Isotry. En gros, il s’agit des tronçons qui constituent la galère quotidienne des usagers. En fait, ces points noirs sont les principales causes des bouchons créant des difficultés de la circulation au grand dam des usagers devant rejoindre les lieux de travail ou des établissements scolaires.
La présidente de la délégation spéciale de la Commune urbaine d’Antananarivo, la première responsable qui supervise l’organisation des travaux, sollicite la collaboration citoyenne de la population à respecter strictement les consignes affichées sur terrain entre autres les déviations obligatoires. Egalement, la libération des parkings concernés par les chantiers des travaux.
La réfection des rues de la Capitale qui se trouvent dans un état piteux avancé devient par la force de la conjoncture en enjeu politique de premier plan. Les voies de circulation d’Antananarivo de par leur état dégradé en permanence tordent le cou de tous les dirigeants de la ville. Une source de préoccupation des élus à laquelle ils peinent à trouver des solutions pérennes. La population de la Capitale, en perpétuelle croissance, surtout le jour, provoquant l’augmentation des flux de mouvements, contraste avec les rues étroites dont la chance d’agrandissement des chaussées s’avère nulle. Le plan d’urbanisme en vigueur date de l’époque coloniale. Jusque-là, aucun régime qui s’était succédé n’a pas pu envisager toute possibilité d’élargissement notamment dans le centre de la ville et aussi sur les hauteurs (Andravoahangy Ambony, Ambondrona, Anjohy, La Haute-ville, etc.). C’est pour tout dire qu’on est là en face d’un problème complexe. Le pouvoir en place tente de résoudre la situation. Deux axes ont été mis en chantier. D’abord, la réutilisation des voies ferrées existantes en mettant en œuvre le tramway urbain. Les infrastructures sont déjà prêtes, il fallait attendre le règlement de certains points. Ensuite, l’usage des câbles téléphériques. Une issue très importante, il va falloir compléter les travaux.
Ndrianaivo