L’hiver n’a pas encore dit son dernier mot. Selon le média Cyclone Océan Indien, la situation dans le bassin de l'océan Indien est caractérisée par la présence de la tempête tropicale Ancha, représentante de l'été, et de l'autre, un front froid qui ne se laisse pas narguer par une tempête tropicale modérée. Le temps actuel est la conséquence d’un changement climatique. En attendant l'épilogue final, l'hiver est loin d'avoir jeté l'éponge. A l'arrière du système frontal, les températures chutent. Ce coup de fraîcheur sera bien marqué sur le Sud, le Sud-est et les hauts plateaux de Madagascar. Et ces derniers jours, le froid s’installe dans le pays. Selon les prévisionnistes météorologiques de Madagascar, un vent fort souffle sur la côte Sud-ouest le Centre-est et le Nord-est de l’île. Dans les deux prochains jours, ce vent pourrait atteindre 50 à 65 km/h. Le littoral entre Morondava et Ampanihy ainsi que de Toamasina à Bobaomby, District d’Antsiranana II sont en alerte rouge.
Une sécheresse est à craindre
Pour les mois d'octobre et novembre, le taux de précipitation sera inférieur à la norme saisonnière dans les Régions de Melaky, Menabe, le Sud-ouest, l’ouest d'Ihorombe, la partie nord de la Région d’Anosy, la pointe ouest du centre de l’île. Les précipitations seront similaires ou légèrement supérieures aux prévisions dans les Régions DIANA, SAVA, Sofia, Ambatosoa, Analanjirofo et la partie nord de la Région orientale. Le taux de précipitation dans le reste du pays sera proche ou inférieur à la valeur normale. Un risque de sécheresse est à craindre dans les Régions de Melaky, Menabe, Sud-ouest, Androy, Anosy, Ihorombe, la pointe ouest du centre en ce mois d’octobre. Même scénario dans les Régions de Bongolava, Itasy, Vakinankaratra, Amoron’i Mania, Haute-Matsiatra, Sud-est pour le mois prochain.
Concernant les températures, elles seront supérieures par rapport aux valeurs normales de décembre 2024 à février 2025.
Anatra R.
A Madagascar, l’accès à l’électricité reste un défi majeur. Actuellement, seulement 35,5 % de la population en bénéficie, avec un écart significatif entre les zones rurales (15,1 %) et les zones urbaines (60 %), selon les données de 2022. Toutefois, une situation encore plus préoccupante concerne l'accès à des sources d'énergie de cuisson propre. D'après le Dr Edouard Christophe, représentant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), hier à Ivato, lors du lancement des travaux d'élaboration de la politique nationale pour la cuisson propre à Madagascar, « 90 % des Malagasy dépendent encore du bois pour cuisiner », une pratique qui nuit non seulement à l’environnement, mais également à la santé publique. L'utilisation du bois comme combustible a des répercussions graves sur les écosystèmes et la santé humaine.
La déforestation avance à un rythme alarmant, avec plus de 90.000 hectares de forêts qui disparaissent chaque année. Par ailleurs, la pollution intérieure liée à la cuisson au bois cause chaque année plus de 26.000 décès, touchant particulièrement les enfants âgés de moins de cinq ans. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’en 2023, 22 % des décès à Madagascar étaient dus à la pollution de l’air intérieur. Conscient de cette situation alarmante, le ministre de l'Energie et des Hydrocarbures, Jean Baptiste Olivier, a souligné la nécessité de favoriser une transition énergétique axée sur les énergies renouvelables comme le solaire et le biogaz, tout en introduisant des combustibles alternatifs, en particulier le bioéthanol. En collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux, le Gouvernement se concentre sur des solutions pour réduire l’utilisation des combustibles solides. Un comité ad hoc, dirigé par le secrétaire général du ministère de l’Energie, Thierry Andriantsoa, a été mis en place pour piloter cette transition vers une cuisson propre, ouvrant la voie à une amélioration des conditions de vie, tout en protégeant les forêts et la santé de la population.
Carinah Mamilalaina
Quand le golf se conjugue au féminin. Après la Ladies Golf Cup de Maurice, cette manifestation réservée aux dames souhaite amplifier les échanges entre les passionnées de petite balle blanche de la zone de l'océan Indien. Deux ans après la création du tournoi Indian Ocean Ladies Cup, Madagascar abritera pour la première fois l’édition 2024. Organisé par le Jacaranda Ladies Golf Union Madagascar, le tournoi se déroulera les 10, 11 et 12 octobre prochains sur le plus prestigieux green du Golf du Rova Andakana. Ce sera une occasion unique de partager la passion pour le golf dans le cadre exceptionnel du Golf du Rova, tout en promouvant ce sport à Madagascar.
Le programme du tournoi Indian Ocean Ladies Cup, comme son nom l’indique, est un événement dédié au golf féminin amateur. Trois catégories seront au programme de la compétition : la catégorie 1 (Index 0 à 14,5) en Stroke Play brut et net ; la catégorie 2 (Index 14,6 à 28) avec tout index supérieur ramené à 28 en Stableford brut et net ; et la catégorie 3 (Senior, à partir de 55 ans) en Stableford brut et net.
Effectivement, cet événement prestigieux rassemblera les meilleures golfeuses de Madagascar et d'ailleurs, des golfeuses amateurs d'Europe, de certains pays d'Afrique comme le Kenya ou la Côte d'Ivoire, et de la région de l'océan Indien, de l'île de la Réunion et de l'île Maurice, pour une compétition de haut niveau. Ce sera l'occasion pour les joueuses de la zone de se rencontrer dans les meilleures conditions pour un tournoi qui souhaite s'ancrer dans la durée.
«C'est un projet que nous avons depuis deux ans. Nous avons participé au tournoi à Maurice et nous avons toutes été ravies de voir des golfeuses de tous ces pays dans une ambiance aussi conviviale. Nous avons donc décidé d'organiser un tournoi de ce genre dans notre pays, Madagascar. Montrer que nous sommes capables de relever un défi aussi audacieux, un tournoi international sur les mêmes standards que celui de l'île Maurice. A moins d'un mois de la compétition, tout est en place, le staff est au complet.», explique Natacha Rabenja, la présidente du Jacaranda Ladies Golf Club.
Entre compétitions mensuelles et rencontres conviviales, nos golfeuses brillent par leur talent et leur esprit sportif. « Avec l’Indian Ocean Ladies Cup comme point d'orgue, nous faisons rayonner le golf féminin malgache au-delà des frontières. », rajoute-t-elle.
Recueillis par
Elias Fanomezantsoa
A travers la coopération internationale du Japon (JICA), le pays nippon confirme son engagement au développement de la jeunesse malagasy. A l'issue d'une visite de courtoisie de l’ambassadeur du Japon Abe Koji au ministre de la Jeunesse et des Sports Marson Moustapha Abdulah, le pays nippon a réaffirmé sa volonté d'aider Madagascar.
Plus d'un jour après les évènements qui ont secoué le lycée Saint-Michel Itaosy où 16 élèves en classe de seconde étaient en proie à une crise d'hystérie étrange, les faisant perdre connaissance, décision fut prise par la DIDEC (Direction interdiocésaine des écoles catholiques) de fermer temporairement l’établissement pour les journées du jeudi et vendredi. Et que les cours ne reprendront leurs droits que lundi prochain, selon le prêtre proviseur du lycée.
Une avancée majeure pour améliorer l'accès aux soins. Les personnes nées avec une fente labio-palatine à Madagascar, majoritairement des enfants, peuvent désormais jouir des soins de proximité, grâce à la « Smile Mobile ». Il s’agit d’une unité de soins innovante, dotée de 2 salles entièrement équipées, pour parcourir les villes et villages dans tout Madagascar. Celle-ci permettra d’offrir des soins non-chirurgicaux pré et post-opératoires, complétant l’intervention chirurgicale de la fente labio-palatine. Outre les soins nutritionnels et bucco-dentaires, un accompagnement psycho-social et un encadrement orthophonique seront aussi prodigués aux patients. Ces derniers pourront ainsi bénéficier d’un suivi médical sans avoir à effectuer de longs trajets.
Sécurisation de la ville et lutte contre les bouchons. Tels sont les objectifs principaux de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) dans le cadre de l’installation des caméras de surveillance dans les six Arrondissements de la Capitale. Le centre opérationnel de commandement de la CUA, sis à l'hôtel de ville, Analakely, a été inauguré hier. Il est opérationnel 24 heures sur 24.
L’utilisation des nouvelles technologies continue d’améliore l’accès à la santé pour tous dans les zones reculées de la Région d’Atsimo-Andrefana. En effet, la date du 2 octobre marque le succès du premier vol de livraison par drone de vaccins au Centre de santé de base (CSB II) de Beraketa, situé dans le District de Sakaraha. Le vol d’essai effectué a permis la livraison de 1.030 doses de vaccin, un moment symbolique et critique pour la communauté de Sakaraha. Le projet de livraison par drone participe à un effort global pour améliorer l’accès aux soins de santé, particulièrement pour les enfants de 9 à 59 mois qui nécessitent des vaccins contre la rougeole (VAR) et la poliomyélite.
Le pays traverse en ces temps-ci une passe critique. Comme si tous les grands maux se fixent un rendez-vous au même moment. Epreuves difficiles non seulement pour la population mais également et surtout d’ailleurs pour les responsables étatiques. La grogne monte en surface. Tout est urgent ! Tout est prioritaire !
Des routes nationales en état de dégradation avancée sinon préoccupante. Des axes routiers secondaires (les routes d’intérêt provincial, de district et communal) servant de desserte des populations et leurs produits du terroir sont quasiment … impraticables. Les coupures d’eau et d’électricité se muant en lot quotidien des usagers en particulier et de toute la population en général. Des cas d’insécurité troublants en milieu urbain et dans les zones rurales (vols à main armée, viols, rapts, des homicides quasi généralisés, etc.).
Au bout du rouleau. Les services d’approvisionnement en eau et électricité, combinés aux pénalités imposées en cas de retard de paiement par la JIRAMA, ont suscité de vives réactions de la part des consommateurs. Face à des services de plus en plus contestés et une gestion perçue comme opaque, les usagers se retrouvent confrontés à une situation complexe. "Nous comprenons la nécessité de redresser la JIRAMA, mais cette restructuration doit s'accompagner d'une plus grande transparence et de réelles améliorations sur le terrain", a déclaré un responsable d’une association de consommateurs.