« On récolte peu, mais on dépense beaucoup ne serait-ce que pour le carburant. Sans l’électricité, on ne gagne rien », déplore un gérant de cybercafé du côté d’Atsimondrano qui, comme la majorité des habitants de la Capitale, a dû s’adapter selon les moyens du bord pour garder son activité à flot. « Nous, ici, on perd la marchandise. Nous avons des problèmes avec nos fournisseurs. Prenez l’exemple de cette chambre froide. Elle n’a pas de groupe électrogène. Quand vous faites garder le poisson, vous êtes contraints de payer la glace », s’attriste un poissonnier d’Ambodin-Isotry. Comme ce petit commerçant,…