Publié dans Politique

Coronavirus à Madagascar - 07 personnes guéries

Publié le mardi, 07 avril 2020

07 personnes sont guéries du coronavirus à Madagascar. C'est ce qu'a révélé hier la porte-parole du Centre de commandement opérationnel COVID- 19, le professeur Vololontiana Hanta. Le ministre de la Santé publique, le professeur Ahmad Ahmad rassure que les mesures sanitaires seront renforcées pour endiguer la propagation de cette pandémie.

Bonne nouvelle. Le nombre de personnes guéries du coronavirus passe de 2 à 7. 05 patients testés positifs au COVID- 19, traités, et faisant l'objet d'un suivi sanitaire strict, ont donc été guéris. C'est ce qu'a révélé hier la porte-parole du Centre de commandement opérationnel COVID -19 Ivato, le professeur Vololontiana Hanta. Une annonce qui apporte un peu de réconfort à la population, au personnel médical et aux Forces de l'ordre dans cette lutte sans répit contre la propagation de cette pandémie. Ces patients qui ont la chance de retrouver leurs proches ont  été traités à l'hôpital Anosiala (2), à celui d'Andohatapenaka (2) et à la Polyclinique d'Ilafy (1). Bien qu'ils soient sortis de l'hôpital, ils devront tout de même suivre les règles sanitaires émises pour contenir le virus à savoir le confinement. 

Cette augmentation du nombre de personnes guéries ne signifie pas pour autant qu'il faut baisser sa garde a-t-elle affirmé. Au contraire, cette situation devrait nous inciter à faire attention aux règles d'hygiène et de santé. Elle a rappelé que même si le nombre de personnes guéries a augmenté, le nombre de personnes testées positives a également connu une croissance. Actuellement, 88 personnes sont contaminées par le COVID- 19, dont 54 cas importés et 34 cas contacts. C'est ce dernier cas qui est le plus dangereux et le plus difficile à contenir. D'où l'importance du confinement, l'étape principale pour contenir la propagation du virus. En restant chez soi, les risques de contamination sont très minimes. On n'est pas contaminé par le coronavirus, on ne contamine pas les membres de la famille, on ne contamine pas le reste de la société. La réussite de cette seconde période d'état d'urgence sanitaire dépend ainsi de tout un chacun. Chaque citoyen doit prendre ses responsabilités pour que l'état d'urgence soit levé et que l'on puisse se concentrer sur les travaux de développement qui accusent un retard à cause de cette pandémie.

Face à cette situation, le ministre de la Santé publique, le professeur Ahmad Ahmad a affirmé que le ministère qu'il dirige met en œuvre un plan d'action plus poussé. Ce plan d'action concerne quatre étapes : le suivi, la réactivité, la riposte et la prise à main des malades. Les agents communautaires et le personnel médical font le suivi sanitaire sur le terrain. Au cas où ils détectent un ou plusieurs cas suspects, ils procèdent aux tests adéquats. C'est la réactivité que feront preuve les agents sur le terrain. Dans le cas où une ou plusieurs personnes sont testées positives, les agents ripostent. Les malades seront isolés pour qu'ils ne contaminent pas leurs proches et la société. Ils feront ensuite l'objet d'une prise à main stricte par l'Etat.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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