Publié dans Politique

Combat contre le coronavirus - Une dangereuse insouciance chez les citoyens !

Publié le dimanche, 19 avril 2020

L'impatience se faisait sentir à chaque discussion aussi bien dans les quartiers que sur les réseaux sociaux durant l'attente qui précédait la déclaration du Président de la République, Andry Rajoelina hier. Déclaration qui révélait les nouvelles mesures à prendre dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus. Si certains espéraient un prolongement de la période de confinement pour écarter toute menace de propagation du COVID-19, d'autres plus téméraires souhaitaient, en revanche, un déconfinement progressif en vue de laisser plus de liberté à tout un chacun. Quoi que l'Etat décide pourtant, les différentes mesures risquent d'être vaines à défaut d'adhésion complète de la population.

En effet, malgré les statistiques qui montrent une hausse, certes lente, mais progressive du nombre de personnes confirmées positives au test du COVID-19, certains citoyens semblent encore moins convaincus. Au cours de l'émission quotidienne diffusée en simultanée sur les télévisions de la Capitale hier, le survol d'un drone utilisé par les techniciens du Centre de commandement opérationnel contre le COVID-19 (CCO) à Ivato hier révélait la dangereuse insouciance des citoyens dans certains endroits populaires de la Capitale comme à Ambodin'Isotry ou encore à Anosibe. Beaucoup se hasardent encore à sortir dans les rues et autres lieux publics comme les marchés en faisant fi de toutes les « mesures barrières » martelées dans les médias audiovisuels à savoir le respect de la distance d'au moins 1 mètre entre les personnes, le port de masques entre autres.

Question de vie ou de mort 

Une prise de conscience face au véritable danger que représente le coronavirus pour notre santé rendrait tellement plus facile cette lutte que la Nation malagasy - au même titre que les autres Nations du monde entier - doit mener s'avère plus qu'urgente puisqu'il est question de vie ou de mort. Une population consciente signifie, avant tout, une population responsable qui comprend et s'approprie toutes les dispositions qui lui sont dictées. Ce qui est nettement mieux qu'une population soumise à des règles dont l'application lui parait davantage comme une forme d'oppression qu'une discipline.

Jusqu'ici, l'Etat a enchaîné les mesures d'accompagnement comme la distribution d'aides aux familles démunies, aux personnes vulnérables ainsi que les autres catégories qui sont directement touchées par les mesures de confinement. De leur côté, les médecins et les paramédicaux ne ménagent pas leurs efforts pour soigner les patients tout comme les Forces de l'ordre qui travaillent jour et nuit pour faire respecter les règles.  Il revient donc à chaque citoyen de faire preuve de plus d'implication  dans ce combat.

La Rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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