En effet, malgré les statistiques qui montrent une hausse, certes lente, mais progressive du nombre de personnes confirmées positives au test du COVID-19, certains citoyens semblent encore moins convaincus. Au cours de l'émission quotidienne diffusée en simultanée sur les télévisions de la Capitale hier, le survol d'un drone utilisé par les techniciens du Centre de commandement opérationnel contre le COVID-19 (CCO) à Ivato hier révélait la dangereuse insouciance des citoyens dans certains endroits populaires de la Capitale comme à Ambodin'Isotry ou encore à Anosibe. Beaucoup se hasardent encore à sortir dans les rues et autres lieux publics comme les marchés en faisant fi de toutes les « mesures barrières » martelées dans les médias audiovisuels à savoir le respect de la distance d'au moins 1 mètre entre les personnes, le port de masques entre autres.
Question de vie ou de mort
Une prise de conscience face au véritable danger que représente le coronavirus pour notre santé rendrait tellement plus facile cette lutte que la Nation malagasy - au même titre que les autres Nations du monde entier - doit mener s'avère plus qu'urgente puisqu'il est question de vie ou de mort. Une population consciente signifie, avant tout, une population responsable qui comprend et s'approprie toutes les dispositions qui lui sont dictées. Ce qui est nettement mieux qu'une population soumise à des règles dont l'application lui parait davantage comme une forme d'oppression qu'une discipline.
Jusqu'ici, l'Etat a enchaîné les mesures d'accompagnement comme la distribution d'aides aux familles démunies, aux personnes vulnérables ainsi que les autres catégories qui sont directement touchées par les mesures de confinement. De leur côté, les médecins et les paramédicaux ne ménagent pas leurs efforts pour soigner les patients tout comme les Forces de l'ordre qui travaillent jour et nuit pour faire respecter les règles. Il revient donc à chaque citoyen de faire preuve de plus d'implication dans ce combat.
La Rédaction