Publié dans Politique

Déconfinement réglementé - La vie reprend timidement son cours

Publié le mercredi, 22 avril 2020


Alors que le nombre de nouvelles contaminations au Covid-19 stagne depuis quelques jours dans le pays, Madagascar commence à renouer avec un semblant de vie. Petit à petit, un mois après le début du confinement, les habitants de l’Analamanga, l’Atsinanana et la Haute Matsiatra tâchaient de reprendre leur routine en bravant leurs angoisses. Après la déclaration du Président de la République, Andry Rajoelina, dimanche dernier, annonçant à la Nation un déconfinement partiel, progressif et réglementé, à la faveur d’un ralentissement de la pandémie, les restrictions de déplacement dans ces Régions ont été levées et les routes libérées, du moins dans la matinée jusqu’à 13 heures. Vidées depuis l’annonce du confinement, les rues sont de nouveau bondées de personnes. Surtout depuis hier, avec la rentrée des classes et la reprise des transports en commun. La circulation des véhicules et autres engins civils est de plus en plus perceptible. Les embouteillages sont de nouveau visibles au niveau des grandes artères, notamment dans la Capitale. Timidement, les taxis et les taxi-be ont également repris … le chemin du travail. Des files d’attente, dans lesquelles les mesures barrières n’ont pas forcément été respectées, ont d’ailleurs été remarquées aux terminus des bus de la Capitale. Les boutiques, les commerces et les grands magasins ont repris leurs activités. Si les entreprises ont repris tôt le travail, les services administratifs par contre tournent encore au ralenti. Les restaurateurs, dont le chiffre d’affaires a fondu comme neige au soleil, ont également rouvert leurs portes espérant pouvoir faire revivre leur établissement, même si les conditions sont strictes : les clients doivent porter un masque et respecter les distances de sécurité. La vente à emporter permet juste de donner du travail aux employés. Force est de constater que le déconfinement a été attendu avec impatience par bon nombre de malagasy, cloîtrés chez eux à la demande des autorités, avec une exacerbation des inégalités sociales. Cette reprise des activités prend toutefois fin en début d’après-midi. Les rues se vident petit à petit à partir de treize heures. A quinze heures, les rues sont de nouveaux désertiques. En effet si l’épidémie commence à marquer le pas, l’Exécutif ne souhaite pas prendre de risques, d’où le déconfinement partiel. L’embellie est encore fragile. Raison pour laquelle beaucoup d’habitants des Régions hésitent encore à sortir de chez eux. Ils se disent être prêts à travailler mais attendent que la situation soit plus sécuritaire. Avec le Covid-organics, les barrières sanitaires et une discipline de fer, Madagascar peut toutefois envisager sereinement l’éradication du coronavirus sur son territoire.
La Rédaction

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Assemblée nationale - Agenda chargé pendant la campagne électorale des communales
  • Président Rajoelina  - « Fin du délestage d’ici la prochaine saison sèche »
  • Elections municipales - Harilala Ramanantsoa prête à en découdre
  • Crise de l'eau à Antananarivo - Répartition inéquitable de l’or bleu
  • Patrick Rajoelina - L’élection de Donald Trump est une chance pour l’Afrique
  • Assemblée nationale - La démocratie bel et bien respectée
  • Sécurité sociale - L’Etat prend soin des travailleurs retraités
  • Mouvements anti-délestages à Tanà - Des casseurs infiltrent les manifestations
  • Trafic de stupéfiants - 550 kg de cannabis saisis

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Et les îles Eparses ?
    Et ce sujet revient de nulle part. Depuis, on n’en parle plus ! On le croyait enterré quelque part. Sujet tabou, interdit ou fâcheux ? Que de questionnements autour du sort réservé à ces joyaux baignant le Canal de Mozambique ! Cheval de bataille du candidat numéro treize durant la campagne présidentielle de 2018 qui a enthousiasmé l’audience, les îles Eparses furent quasi absentes en 2023. En tout cas, elles disparaissent de l’écran de radar des grands débats. Et même certaines formations politiques qui ont affiché leur engagement à la lutte pour la restitution de ces îles se taisent. La presse non plus n’a pas fait grand cas. Elle les a quelque peu oubliées. Sans parler de l’omission généralisée des candidats députés d’évoquer ce cas fâcheux.Par miracle, le sujet réapparait ! Le 7 octobre 2024, la France, par la voix de son ambassadeur Arnaud Guillois, plaide pour la poursuite des…

A bout portant

AutoDiff