Publié dans Politique

Lutte contre le coronavirus - Le remède « made in Mada » fait la fierté des Africains

Publié le jeudi, 23 avril 2020

Une fierté qui dépasse les frontières ! Depuis l’annonce du remède par le Président Andry Rajoelina jusqu’au lancement officiel du Covid- Organics (CVO), lundi dernier, Madagascar n’a cessé de faire parler d’elle dans les actualités internationales. La révélation de cette tisane bio pour lutter contre le coronavirus a suscité tantôt des critiques, de la part des médias européens, tantôt des félicitations, surtout de la part de nos voisins du continent africain. Un élan de solidarité s’est même simultanément créé pour à la fois répliquer vigoureusement  contre les critiques des médias européens et vanter les mérites de cette tisane « made in Madagascar ».

A l’exemple d’un article paru sur le site de Radio France Internationale (RFI) remettant en doute l’efficacité de l’artemisia, l’une des principales composantes du CVO, qui a été sévèrement critiqué  par de milliers d’internautes africains. D’autres informations, révélant les derniers bilans des décès et malades du COVID-19 en France, publiées par des médias comme France24, font l’objet des mêmes genres de commentaires et remarques. « Madagascar a trouvé le remède, vous attendez quoi pour solliciter leur aide ? », « la solution de votre problème se trouve à Madagascar », peut – on notamment lire.

Initiatives 

A l’instar de Madagascar dans cette lutte contre le coronavirus, d’autres pays africains ont pris des initiatives qui ne sont pas forcément validées par les grandes institutions internationales telles que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à en croire les informations publiées sur le site de la BBC Afrique. Parmi eux, le Sénégal qui a choisi, en premier, d’utiliser la chloroquine (un anti – paludique) pour soigner les patients atteints du COVID-19. Une démarche qui n’est évidemment pas cautionnée par l’OMS sous prétexte que l’efficacité de la chloroquine n’a pas été prouvée.  D’ailleurs, à ce sujet, le porte – parole du Gouvernement sénégalais, Abdou Latif a même déclaré de façon claire que « l’OMS ne va pas nous dire ce qu’il faut faire ».

Force est de constater que le Covid- Organics, fruit de recherches purement malagasy peine encore à obtenir l’adhésion de certains malagasy – par méfiance, simple mauvaise foi ou par haine politique mal placée – mais fait pourtant la fierté de nos amis du continent noir. Il est grand temps pour le peuple malagasy d’apprendre enfin à apprécier, à leur juste valeur, les réalisations de nos chercheurs et de tous les produits y afférents. Comme l’a dit le Président Andry Rajoelina lors de son discours à l’Institut malgache des recherches appliquées (IMRA) : « soyons juste fiers ! ».

La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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