Publié dans Politique

Covid - Organics - L'Afrique du Sud prête à mener des études supplémentaires

Publié le jeudi, 07 mai 2020

Le remède Covid- Organics découvert à Madagascar meuble l'actualité africaine face à la propagation du Covid-19. Le nombre de plateformes domiciliées sur le continent augmente sans cesse. Selon le journal Citizen basé à Johannesburg, le Gouvernement sud-africain a exprimé sa volonté de mener une analyse scientifique du CVO. Le ministre sud-africain de la Santé, Dr Zweli Mkhize, poste sur Twitter que son pays a reçu un appel du Gouvernement malagasy dans ce sens.

« Il serait possible pour nos scientifiques de fournir une assistance dans la recherche. Nous serons impliqués dans l'analyse scientifique de l'herbe (l'Artemisia annua comme plante de base du CVO, ndlr) », dit ce membre du Gouvernement du président Cyril Ramaphosa, président en exercice de l'Union africaine aussi. Un journal basé à Ankara, Turquie, a aussi relayé l'information véhiculée par le Twitter en évoquant l'existence de la forme « injection » du remède révélée par le Président Andry Rajoelina dimanche soir.

L'Association africaine des tradi-praticiens (ANHA) est aussi impatiente de voir le résultat de l'étude de l'Union africaine sur le CVO. L'entité panafricaine félicite Madagascar pour avoir fait confiance à la médecine indigène. La semaine passée, Addis-Abeba était en discussion avec la République de Madagascar, par le biais de son ambassade à Addis -Abeba, en vue d'obtenir des données techniques concernant la sureté et l'efficacité d'un remède à base de plantes annoncé pour la prévention et le traitement signalés du Covid-19.

A Kinshasa, en République démocratique du Congo, un nouveau centre de perfectionnement de Covid-Organics est en cours de création. C'est le pays natal du Dr Jérôme Munyangi, le scientifique à l'origine du protocole stipulant les propriétés antivirales de l'Artemisia annua et donc son efficacité contre le coronavirus. Le Gouvernement congolais a choisi ce scientifique africain affilié à La Maison de l'Artemisia, basée à Paris, pour piloter les recherches destinées à tester l'efficacité de la plante Artemisia pour lutter contre le coronavirus.

« Des plantes médicinales telles que l'Artemisia annua sont considérées comme des traitements possibles du Covid-19. Mais des essais devraient être réalisés pour évaluer leur efficacité et déterminer leurs effets indésirables. Les Africains méritent d'utiliser des médicaments testés selon les normes qui s'appliquent aux médicaments fabriqués pour les populations du reste du monde. Même lorsque des traitements sont issus de la pratique traditionnelle et de la nature, il est primordial d'établir leur efficacité et leur innocuité grâce à des essais cliniques rigoureux », lit-on dans un communiqué du bureau régional de l'Organisation mondiale de la Santé à Brazzaville.

Jusqu'à preuve du contraire, Madagascar n'a enregistré aucun décès lié au Covid-19. C'est aussi le cas du Vietnam, du Rwanda, des Faroe Islands, du Cambodge, du Népal, de l'Ouganda, de la République du Centre Afrique et du Mozambique.

M.R.

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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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