Publié dans Politique

67 cas positifs - L'Institut Pasteur reconnaît de faux diagnostics

Publié le vendredi, 15 mai 2020

Au cours d'une conférence de presse dans ses locaux à Avaradoha, hier dans l'après-midi, les premiers responsables au niveau de l'Institut Pasteur de Madagascar ont reconnu implicitement des erreurs dans les diagnostics et donc dans les résultats obtenus puis communiqués. Pour autant, le laboratoire d'analyse siégeant à Avaradoha refuse d'être considéré comme étant le seul responsable de cette défaillance. Pour rappel, la semaine dernière, l'Institut Pasteur de Madagascar avait rendu public un chiffre de 67 personnes contaminées en 24 heures. Face à ce taux inhabituellement élevé, les autorités malagasy avaient requis des contre-tests sur les 67 cas douteux qui ont été soustraits des décomptes officiels. Effectués concomitamment par le Centre d'infectiologie Charles Mérieux et l'IPM, les tests refaits ont livré leurs résultats cette semaine.

Sur les cinquante-cinq premiers prélèvements qui ont été refaits, 5 cas positifs ont été confirmés. Sur onze autres contre-tests jugés non concluants et ayant été refaits, 5 cas ont été enregistrés. Enfin, un cas négatif post-mortem avait été relevé. Face à ces chiffres extraordinairement élevés, l'Exécutif malagasy avait également convoqué les responsables de l'IPM en fin de semaine dernière, lesquels ont notamment annoncé la tenue d'une enquête interne. Des enquêtes livrées cette semaine au Gouvernement qui aurait visiblement jugé les explications insatisfaisantes.

« Il est impossible de définir à quel maillon il y a eu un problème. Et ça a aussi impacté, au début, à l'arrivée. Ce sont des choses qui arrivent en biologie moléculaire », indique pour sa part l'IPM. En effet, si il reconnaît des défaillances, l'IPM indique d'emblée que celles-ci aurait pu intervenir lors du prélèvement de l'échantillon chez les patients suspects de Covid-19. Un prélèvement qui n'est pas du ressort de l'IPM qui affirme donc ne pas avoir « de responsabilité des conditions de réalisation et de transport des échantillons », stipule le Directeur de l'IPM. Se basant sur les investigations menées en interne, l'IPM exclut toutefois une défaillance dans le processus d'analyses effectuées à l'IPM. Il affirme que les enquêtes ont montré que « les conditions d'hygiène et de sécurité étaient respectées ». L'Institut indique qu' « un échantillon d'une charge virale exceptionnelle a pu impacter les résultats obtenus en contaminant des échantillons prélevées ou traités concomitamment ». Les responsables au niveau du laboratoire indiquent que les 67 cas de contamination signalés proviennent d'une même glacière dans lequel il y avait l'échantillon prélevé sur un patient dont la charge virale était exceptionnellement élevée. « L'IPM n'est pas le seul responsable (…) c'est toute une chaîne, parce que c'est très compliqué de réaliser un prélèvement correctement, dans un environnement qui n'est pas toujours idéal. Et après, lorsque vous avez des prélèvements hautement positifs, il peut y avoir contamination. Nous penchons sur un tort partagé à tous les niveaux jusqu'à ce qu'on nous prouve le contraire », indiquent les gens de l'IPM. 

« Nous souhaitons que cet épisode n'altère pas la confiance envers une institution plus que centenaire et qui a comme seul objectif de participer à améliorer la santé des populations », a conclu le premier responsable de l'IPM. Pour beaucoup, le mal est fait.  

La Rédaction

 

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Editorial

  • A bannir !
    Ignoble, l’inceste aggravé par des allégations de viol et de sévices physiques et moraux n’en finit pas de secouer l’opinion. La semaine qui tire à sa fin a vu passer par presse interposée des actes barbares d’un père à l’encontre de ses propres enfants. Des actes à bannir. Un ancien footballeur, demi-célèbre et artiste local, aurait violé et parfois violenté sa propre fille pendant… dix-neuf ans. Toutefois, le terme « viol » devrait être saisi avec précaution. Des actes de viol sur sa propre progéniture 19 ans durant sans que la victime ne réagisse pour tenter de condamner le comportement abominable du père-auteur seraient… impossibles en soi. Il aurait dû y avoir un consentement tacite quelque part. D’ailleurs, des internautes et pas des moindres condamnent l’attitude de la… victime de son silence. Peut-être à des moments différents, elle aurait pu trouver ses comptes. Elle aurait pu soutirer certains profits !…

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