Publié dans Politique

Introduction du coronavirus à Toamasina - La ministre Lalatiana Rakotondrazafy A. recadre Roland Ratsiraka

Publié le mardi, 09 juin 2020


Interpellée il y a deux semaines par le député élu à Toamasina I, Roland Ratsiraka, sur la communication du Gouvernement par rapport à la pandémie de Covid-19, la ministre de la Communication et de la Culture, non moins porte-parole du Gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, a effectué un bref rappel à l’élu.
Au cours de la séance de « Questions-Réponses » entre les députés et les membres du Gouvernement au Centre de conférence international d’Ivato vers la fin du mois de mai dernier, le député élu à Toamasina I Roland Ratsiraka avait vertement critiqué la gestion de la pandémie par le Gouvernement, soutenant par ailleurs que les cas de coronavirus aujourd’hui à Toamasina ont été introduits par des personnes venant d’Antananarivo. Et lui de demander ainsi à la ministre de la Communication de revoir sa copie.
Hier, au cours d’une séance dédiée au rapport d’activités devant les députés, la porte-parole du Gouvernement a repris le député. Dans un premier temps, elle affirme que la gestion du coronavirus par le Gouvernement ne doit pas être utilisée pour créer des divisions au sein des Malagasy. Le rapatriement des ressortissants malagasy bloqués à l’étranger était un devoir, dit-elle, avant de souligner que tous les pays dans le monde ont d’ailleurs rapatrié leurs ressortissants. Cependant, la porte-parole du Gouvernement de préciser que des mesures ont été mises en place par le pouvoir pour tenter de limiter l’introduction du virus à l’origine de la maladie sur le territoire national, parlant notamment des interdictions d’entrée et des contrôles sanitaires.
Solidarité requise
Parlant particulièrement de l’introduction du coronavirus à Toamasina, la porte-parole du Gouvernement laisse entendre que les nombreux cas actuellement recensés dans cette ville ne sont pas forcément issus de personnes contaminées provenant d’Antananarivo. Elle rappelle ainsi le cas de ce marin porteur du virus qui est arrivé dans cette ville et n’a pas respecté les mesures de mise en quarantaine volontaire, et le cas de ces ressortissants philippins ayant débarqué à Antananarivo mais qui ont directement rallié leur lieu de travail à Toamasina.
La ministre précise toutefois que « se rejeter la faute ne sert à rien et que le plus important est d’être solidaire ». A ce titre, elle rappelle d’ailleurs les différentes descentes de délégation gouvernementale dans la capitale du Betsimisaraka dans le cadre de la lutte  contre la pandémie. A ce sujet, la ministre de souligner que la stratégie de riposte mise en place par le Gouvernement à Toamasina a permis une augmentation du nombre de guérisons.  En tout cas, dit-elle, « l’Exécutif ne fait aucune différence de traitement. Nous sommes tous Malagasy, que cela soit dans l’Atsinanana, la Haute- Matsiatra, l’Analamanga ou l’Alaotra- Mangoro.  L’unité de tous est nécessaire aujourd’hui. L’important n’est pas de créer division sur la base de qui a transmis le virus à qui ».
Sur un autre domaine, durant son intervention, la ministre a également parlé des nombreuses réalisations de son département ministériel, à l’instar de la réforme du Code de la Communication, la refonte du secteur des médias, les améliorations au niveau de l’ORTM, la RNM et la TVM, la dotation d’émetteur TV et FM pour de nombreux Districts…  Par rapport au domaine de la culture, elle a cité les différentes réhabilitations d’infrastructures telles que les Rova et les musées à travers la Grande-île, ou encore la promotion de la culture et la vulgarisation de l’histoire du pays auprès des élèves malagasy.
La Rédaction

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Editorial

  • Des fondamentaux
    Que la commémoration de la Journée internationale de la non-violence, le 2 octobre 2025, nous soit offerte pour revisiter les fondamentaux de la démocratie et de l’Etat de droit. En guise de préalable, il nous est obligé de noter que le rappel des principes de la démocratie et de l’Etat de droit n’est pas l’apanage unique d’un seul courant d’idée ou d’un camp par rapport au pouvoir en place. Tout le monde, tout citoyen, conscient de la nécessité de faire appliquer strictement les fondamentaux de la démocratie et de l’Etat de droit ont le sacré devoir de tirer la sonnette d’alarme en cas de violation caractérisée.

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