Un plan qui promeut notamment les investissements massifs de l'Etat dans les secteurs porteurs d'emploi. Plusieurs infrastructures de base seront construites dès cette année. Il cite des salles de classe, des Ecoles primaires publiques, des Collèges d'enseignement général, des Lycées, des campus universitaires, des dortoirs, des hôpitaux, des centres de santé de base, des logements sociaux « Trano Mora ». Parlant d'infrastructures routières, Andry Rajoelina cite la construction de routes au niveau des Régions et réitère également l'ambition du Gouvernement de réhabiliter et de construire d'autres routes à l'instar de celle faisant la liaison entre Tsiroanomandidy et Maintirano. Au titre des constructions, le locataire d'Iavoloha parle aussi d'infrastructures d'adduction en eau dans le pays. Pour désengorger la Capitale, le Président de la République a annoncé la mise en place dans quelques mois du Tramway à Antananarivo. Il évoque la construction d'infrastructures majeures dans le domaine sportif et culturel.
Soutien
« L'Etat est prêt à aider, appuyer et encourager les entreprises malagasy à prendre une part active dans le développement du pays », soutient Andry Rajoelina. Mille milliards d'ariary seront consacrés à la mise en œuvre de ces projets. Les appels d'offres seront lancés au niveau des Régions et des Districts. Prenant la parole, le président du Syndicat des entrepreneurs du BTP a évoqué des points de vigilance par rapport à ce « plan Marshall » et a avancé notamment des propositions, comme la priorisation des Régions et des Districts qui comptent le plus de pertes d'emploi pour le début des travaux, l'amélioration des délais de paiement, la mise en place d'un plafond en ce qui concerne les frais de notaire, l'application de la préférence nationale pour les appels d'offres, la formation en Région pour une meilleure employabilité, à travers le CNEFBTP et une solidarité entre l'Etat et le secteur privé. Durant la réunion, les ministres ont présenté les projets par secteur. Des projets qui seront financés par le budget propre de l'Etat et qui bénéficient du soutien de la communauté internationale. Le Chef de l'Etat a par ailleurs souligné durant son intervention qu'aucun népotisme, aucune corruption ne seront tolérés dans la mise en œuvre de ces projets. La transparence devra être le mot d'ordre, dit-il, demandant en contrepartie une garantie de coût, de délai et de qualité aux opérateurs du secteur du BTP. Avec la Banque centrale, 80 milliards d'ariary seront mis à la disposition des institutions de microfinance afin de permettre à environ 900 000 opérateurs malagasy de bénéficier de prêts à faibles taux outre les 150 milliards d'ariary déjà disponibles pour les PME.
La Rédaction