Publié dans Politique

Malagasy rapatriés de l'étranger - Fin de la quarantaine, une cinquantaine quitte Analamanga

Publié le lundi, 20 juillet 2020

213 Malagasy étaient bloqués à l'étranger suite à la suspension des liaisons aériennes. Rapatriés le 6 juillet dernier par le vol d'Ethiopian Airlines, ils ont été placés, à leurs propres frais, en quarantaine  dans différents établissements hôteliers depuis, certains à Ambatomirahavavy, à Talatamaty tandis que d'autres ont été pris en charge à l'HJRA en raison de leur santé. Leur placement à l'isolement s'est achevé hier et après un dernier contrôle, les 213 ont été autorisés à rejoindre leurs foyers et  familles. Exceptionnellement, les 56 personnes habitant dans les régions ont pu quitter la Région d'Analamanga et ce en dépit de l'interdiction de sortie et d'entrée de cette localité, devenue le centre de la pandémie pour Madagascar.

 

« Toutes ces personnes ne présentent aucun signe d'infection au coronavirus. Elles ont obtenu un certificat y afférent et ne constituent pas un danger pour la société », explique le coordonnateur national du Centre de commandement opérationnel (CCO), le général Elack Andriankaja.

C'est à la coopérative Cotisse qu'est revenue la charge de ramener ces personnes dans leurs régions respectives. Et ce à raison d'un véhicule  pour les ressortissants domiciliés sur l'axe RN6 et RN5A (Mampikomy, Ambanja, Nosy Be, Antsiranana, Sambava, Antalaha), un autre pour ceux de l'axe RN7 (Antsirabe, Ambositra, Fianarantsoa) et un également pour les rapatriés résidents  à Ifanadiana et Manakara. Deux cars sprinter ont été alloués pour les domiciliés à Moramanga, Toamasina et Fenoarivo Atsinanana.

A voir de très près, tant  le rapatriement à Madagascar, la mise en quarantaine ainsi que le retour au bercail sont réglementés et bien organisés.

Le Général Elack Andriankaja a spécifié, hier, que l'autorisation émise pour la coopérative Cotisse est unique et ponctuelle. Le coordonnateur national du CCO de rappeler que la circulation des personnes sur toute l'étendue du territoire fait toujours l'objet d'une restriction stricte.

La Rédaction

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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