Publié dans Politique

Plan national de riposte au coronavirus - La mobilisation du Gouvernement palpable

Publié le vendredi, 24 juillet 2020

Le premier semestre du ministère de la Santé publique se caractérise par les actions de riposte au Covid-19.  « L'attribution principale du ministère de la Santé repose sur la proposition des  contenus dans le cadre de la riposte  au Covid-19 auprès des membres du Gouvernement ainsi que des Partenaires Techniques et Financiers  et d'autres acteurs concernés. La décision d'application revient par la suite au Président de la République  et au Premier ministre.

Et c'est à la responsabilité du Centre de commandement opérationnel Covid-19 de coordonner les activités à entreprendre », rapporte le  Pr Ahmad Ahmad, numéro un du ministère de la Santé publique, hier lors d'une rencontre avec la presse au siège dudit ministère à Ambohidahy. Durant son intervention, il a souligné que les efforts déployés résultent d'une implication gouvernementale. « Le chemin pour combattre la Covid-19 est encore loin. Ainsi, le Gouvernement  reste mobilisé de jour comme de nuit  pour trouver des solutions. Cette lutte  a déjà commencé avec la suspension des vols commerciaux, la production du Covid-Organics à titre curatif et préventif. A cela s'ajoute l'ouverture des centres de traitements Covid-19  à Antananarivo et Toamasina. L'Etat a même importé des  appareils respirateurs, des Equipements de protection individuelles (EPI) ainsi des concentrateurs d'oxygène. La mise à disposition des ambulances pour s'assurer que les patients bénéficient rapidement du traitement constituent également des étapes franchies », souligne-t-il.  

Lors de cette rencontre avec la presse, quelques détails ont été apportés par le Pr Gaëtan Duval, secrétaire général auprès du ministère de la Santé publique.  « Le mois de février par exemple, diverses notes ont été publiées mentionnant les directivités à appliquer  ainsi que  la mise en quarantaine des passagers venant des pays à risques. Entre-temps, la surveillance à la frontière a été toujours maintenue.  Et même après le 19 mars, date de l'annonce officielle, toutes ces mesures ont été appliquées. Entre le 7 et 9 avril, les citoyens bloqués ont été autorisés à rentrer tout en adoptant les mesures de sécurité sanitaire. Les dépistages actifs, la prise en charge des patients, le contact tracing se sont bien avancés », argue-t-il. 

Toujours d'après ce responsable auprès du ministère, au cours des deux derniers mois, un dépistage ciblé a été effectué. S'y ajoute la sensibilisation sur les risques encourus par les personnes vulnérables. La lutte s'est aussi caractérisée par une approche stratifiée avec l'opérationnalisation du Laboratoire d'Analyse médicale malagasy (LA2M) et des machines GèneXpert. De plus, le traitement à domicile des cas asymptomatiques a été autorisé. Les  soins ont été renforcés avec les Centres de traitement et de dépistage ainsi que celui attribué à  l'essai clinique. Particulièrement à Antananarivo, les CSB II ont été préparés à recevoir des  cas symptomatiques simples et proposent actuellement un traitement gratuit. 

Recueillis par KR.

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Editorial

  • Conscience éthique
    Perle rare. Trésor caché. L’homme est toujours à la recherche d’objet rare, invisible ou caché. Seuls les fortunés de ce monde sont capables, quel que soit le coût, de s’acquérir de ces objets d’art ou de culture rares voire rarissimes. La droiture, la probité, l’intégrité et l’honnêteté font partie de ces « objets rares » que l’homme cherche désespérément à acquérir. Madagasikara figure parmi nombre de pays qui ambitionnent formellement à dompter la corruption en particulier, et l’impunité en général. A ce titre, le pays dispose d’un ensemble de dispositifs de lois soutenus par une armada d’entités de lutte, allant du Comité de la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) au Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), Parquet Anti-corruption (PAC) en passant par le « Sampan-draharaha malagasy miady amin’ny famotsiam-bola » (SAMIFIN) à l’Agence de recouvrement des Avoirs illicites (ARAI), etc. Le tout sous la bannière d’une Nouvelle stratégie de lutte contre la corruption…

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