Publié dans Politique

Directeur général de l'IMRA - Le CVO a subi le test de toxicité

Publié le vendredi, 31 juillet 2020

L'Institut malgache de recherches appliquées a tenu à émettre certaines précisions sur le remède traditionnel amélioré Covid-Organics (CVO). Le directeur général de cet institut, le Docteur Charles Andrianjara a souligné que la production de ce remède a respecté les procédures scientifiques, touchant notamment la question de l'innocuité du CVO laquelle a de nouveau refait surface récemment. Une analyse de toxicité du CVO a été menée sur des animaux en l'occurrence une cinquantaine de rongeurs, explique le DG de l'IMRA. Deux études ont été menées, à savoir une étude de toxicité aigüe et une étude de toxicité chronique. L'étude de toxicité aigüe consistait à administrer une dose élevée de CVO aux rongeurs. A l'issue de cette première étude, aucun mort n'a été compté. Le CVO n'est donc pas toxique jusqu'à une dose relativement forte ou élevée, à en juger les résultats obtenus par l'IMRA.

 

L'étude de toxicité chronique aurait consisté à l'administration de la dose supposée préventive et la dose supposée curative pendant un temps relativement long aux mêmes rongeurs. Les deux doses ont été administrées pendant trente jours. Selon les résultats obtenus par l'IMRA, aucune modification du comportement général des animaux, aucun mort n'a été recensé à l'issue de l'étude de toxicité, pendant un mois. Par ailleurs, il a indiqué qu'aucun changement notable n'a été décelé à l'issue des analystes menées sur le foie, les reins, la rate et d'autres organes. C'est suite à ces résultats que l'IMRA affirme avoir saisi l'appel du Chef de l'Etat de proposer ce CVO comme remède traditionnel amélioré destiné à prévenir mais également à guérir la Covid-19.

A ce sujet justement, récemment, des études cliniques auraient été menées sur les vertus préventives du CVO face au coronavirus. Une cinquantaine de personnes se seraient portées volontaires pour ces études. Une dose préventive a été  administrée à ces personnes, des volontaires sains, qui n'avaient jamais bu du CVO auparavant. A l'issue des 7 jours du protocole, il a été constaté un renforcement significatif du système immunitaire des volontaires. L'administration du remède a été poursuivie pendant 15 jours après le test à l'issue des 7 jours pour observer si l'immunité du sujet reste présente ou pas malgré une pause.

Sur un sujet connexe, l'IMRA effectue aujourd'hui des dépistages rapides de la Covid-19. 31% des personnes dépistées ont été positifs. La plupart des personnes suivies par l'IMRA et traitées par le CVO se sont remises et ont vu leur santé s'améliorer. Les recherches continuent au sein de l'institut. Les propriétés antivirales du CVO ont également été mises en avant. En outre, le Dr Charles Andrianjara a affirmé sa déception quant aux agissements de certains journalistes venus l'interviewer, lesquels sont sortis du contexte voire déformer certains de ses propos dans leur reportage diffusé récemment concernant le Covid-Organics. Le DG de l'IMRA affirme par ailleurs que ces journalistes se seraient présentés à lui de prime abord avec un ordre de mission de chez Transparency International Initiative Madagascar.

La Rédaction

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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