Publié dans Politique

« Sosialim - bahoaka » à Antananarivo - Les aides de l'Etat s'enchaînent dans les 6 Arrondissements

Publié le lundi, 03 août 2020

« C'est en ces temps difficiles que nous devons faire preuve de compassion et de solidarité. C'est durant une telle période que l'on reconnait les vrais amis » ! Ces mots sont ceux du Président Andry Rajoelina qui, accompagné de son épouse, a prêté main-forte à la remise d'aides sociales, dans la matinée d'hier, au Coliseum Antsonjombe. Cette opération fait suite au coup d'envoi donné par le couple présidentiel, samedi dernier, au stade Malacam à Antanimena et qui vise à alléger les besoins quotidiens des ménages qui sont en difficulté financière en cette période de crise sanitaire liée à la propagation de la Covid-19. Les 1800 bénéficiaires réunis à cet endroit sont issus des familles vulnérables du 5ème Arrondissement. Chacun est rentré avec un pack composé d'un sac de riz, deux litres d'huile alimentaire, du lait concentré, du sucre et des légumineuses. A ces produits de première nécessité s'ajoutent des doses familiales de tambavy Covid-Organics. Au total, 40 000 foyers vont bénéficier de cette aide au niveau du même Arrondissement.

 

Le Chef de l'Etat a martelé que tous les ménages en situation de vulnérabilité à cause de la pandémie de la Covid-19 obtiendront leur part dans cette campagne « Sosialim - bahoaka ». Parallèlement, d'autres remises de dons du même genre ont été effectuées dans les autres Arrondissements d'Antananarivo. Beaucoup ont pu constater une nette amélioration de l'organisation dans la distribution des aides sociales lors de cette nouvelle édition. Le chef de la Région Analamanga, Hery Rasoamaromaka, présent hier, a expliqué que certains bénéficiaires ont été sélectionnés en raison de leur perte d'emploi à cause de la crise sanitaire.

Quelques failles à rectifier

Cette campagne d'aides sociales menées par l'Etat ne laisse pas les citoyens indifférents, surtout les bénéficiaires qui ont ouvertement adressé leurs reconnaissances à l'endroit des dirigeants. Néanmoins, quelques bémols ont été observés dans certains Arrondissements et ce, en dépit des consignes fermes du Président de la République qui a insisté sur le fait que les ménages les plus nécessiteux doivent être priorisés. A titre d'exemple, lors de la distribution d'aides au profit des habitants du 1er Arrondissement à Antanimena hier, certains observateurs n'ont pu s'empêcher de remarquer quelques anomalies. En effet, des personnes qui ne peuvent être considérées comme vulnérables ont été aperçues dans les rangs des bénéficiaires. Parmi eux,

celles qui tiennent des commerces d'épicerie et n'ont jamais fermé boutique malgré le confinement. Le même constat s'observe dans d'autres Arrondissements où les chefs Fokontany inscrivent les noms de leurs connaissances qui sont pourtant loin d'être vulnérables dans la liste des bénéficiaires. Une situation qui risque de provoquer de la frustration chez les personnes en situation de réel besoin et qui sont pourtant oubliées.

Pour pallier ces anomalies, la distribution des aides peut se faire par des volontaires qui effectuent alors du porte - à - porte afin d'identifier les foyers démunis dans les Fokontany, en vue de leur remettre les aides en main propre.

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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