« La ressortissante malagasy a subi quelques blessures suite à l'explosion qui a secoué Beyrouth, elle a ensuite été transférée à l'hôpital, où elle a reçu les soins nécessaires, et elle va bien », rassure le Consul honoraire de Madagascar au Liban, Mohamed El Jouzou, nommé il y a tout juste quelques mois. A part ce cas, aucun ressortissant malagasy ne figurerait pour l'instant parmi les victimes des explosions survenues le 4 août au port de Beyrouth.
La double explosion meurtrière qui a secoué la capitale libanaise serait due aux 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium, un sel blanc et inodore, utilisé comme base de nombreux engrais azotés sous forme de granulés. Cette substance aurait été stockée dans un entrepôt du port qui a explosé, causant des dégâts sans précédent dans la capitale libanaise. Les deux déflagrations à l'intérieur du port ont fait 137 morts, 5 000 blessés et des dizaines de disparus, selon le dernier bilan communiqué. Les autorités libanaises ont demandé de l'aide de l'étranger.
Ce genre de cas précis remet, dans tous les cas, en avant la nécessité pour un expatrié ou un voyageur de s'inscrire au niveau de la représentation diplomatique malagasy sur place. L'inscription à l'ambassade ou dans ce cas, le service consulaire permet en effet aux responsables d'agir en cas d'urgence et pour essayer d'apporter son assistance en cas de besoin. Le constat actuel est pourtant que bon nombre de Malagasy installés à l'extérieur oublient souvent de se signaler au niveau des représentations diplomatiques malagasy et ne se signalent que quand il y a une urgence.
La rédaction