Publié dans Politique

Malagasy bloqués à l’étranger - Plus de 250 ressortissants rentrent au bercail

Publié le dimanche, 16 août 2020

Comme annoncé par le Président de la République, les premiers vols de rapatriement des ressortissants et résidents de Madagascar bloqués à l’extérieur du pays ont atterri lors du week-end dernier. Hier matin, un avion de la compagnie Air Madagascar en provenance de Paris et de Marseille  s’est posé à l’aéroport international d’Ivato. A son bord, 230 ressortissants malagasy qui étaient pour la majorité bloqués en Europe, notamment en France, en Norvège, en Italie, mais également des Malagasy bloqués en Afrique du Nord, à cause de la fermeture des frontières et la suspension des liaisons aériennes et maritimes.

 

43 autres passagers prévus à bord du même vol n’ont pas pu embarquer. Si certains se sont désistés, certains ont dû rester à quai pour défaut de dépistage PCR. Des passagers ont présenté des tests sérologiques au lieu du test virologique PCR exigé avant embarquement, précise le coordonnateur national du CCO, le Général Elack Andriankaja Olivier. La vérification de la situation de ces passagers aurait causé ainsi un retard d'1h30 du départ de l'avion. Au total, ce sont environ 260 Malagasy qui sont donc rentrés au bercail dans le cadre des opérations de rapatriement lors du week-end dernier. Samedi, un vol d’Ethiopian Airlines avec à son bord plusieurs dizaines de Malagasy venant de plusieurs pays en Afrique, notamment du Sénégal, du Mali, a atterri à Antananarivo.

Bloqués depuis plusieurs mois à l’extérieur, ces Malagasy de retour au pays devront prendre leur mal en patience et attendre encore quelques jours avant de retrouver leurs proches. Immédiatement après l’atterrissage à l’aéroport international d’Ivato, tous les passagers ont en effet suivi un examen médical et subi un dépistage PCR. Ils ont directement été emmenés dans des hôtels de la Capitale et de la périphérie, notamment à Ambatomirahavavy, où ils sont placés en quarantaine en attendant le résultat du test de dépistage PCR qu’ils ont effectué à la descente d’avion. Missionnaires, étudiants et autres catégories de personnes considérées comme prioritaires, figurent parmi ces Malagasy de retour au bercail. Ils ont dû prendre en charge leurs billets d’avion et devront également prendre en charge leur mise en confinement, selon certaines sources.

Ces Malagasy rapatriés figurent parmi les 2 180 Malagasy qui s’étaient signalés au niveau des représentations du pays à travers le globe, pour un rapatriement. Dès ce jour, un vol depuis l’Europe avec à son bord 300 personnes serait attendu à Ivato, a indiqué le coordonnateur du CCO-Covid-19. Des vols de rapatriement depuis d’autres destinations sont en cours de mise en place. L’Etat malagasy prévoit des vols hebdomadaires à partir de maintenant. Depuis le début de la pandémie, seulement trois vagues de rapatriement ont déjà eu lieu, depuis l’Afrique, Koweït et Maurice.

La Rédaction

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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