Publié dans Politique

Gouvernement Ntsay - Légère retouche plutôt que véritable remaniement

Publié le mercredi, 19 août 2020


Annoncé hier, l’annonce des nouveaux membres du Gouvernement n’a finalement pas eu lieu. De source sûre, cette retouche du Gouvernement devrait intervenir ce jour. Depuis plusieurs jours, il se murmure que le Gouvernement de Christian Ntsay est sur le point de subir une petite retouche. Qu’un mini-remaniement serait attendu. L’information est confirmée par bon nombre de sources. La seule question concerne le moment où ce remaniement sera annoncé. Compte tenu de la situation, cette retouche s’avère logique. Depuis le départ de Rijasoa Iarisambatra Andriamanana Josoa, le département de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel est dirigé par un intérimaire. Une situation de plus en plus intenable à l’approche des examens officiels et subséquemment la prochaine rentrée scolaire.
Mais il ne serait pas non plus à exclure que d’autres ministres fassent les frais de ce mini-remaniement technique. Pour l’instant, trois ou quatre ministères pourraient être concernés par cet ajustement technique, d’après les pronostics des observateurs avertis de la vie politique. Outre le département en charge de l’Education nationale, celui de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme devrait également voir sa direction changer. Lucien Irmah Naharimamy, l’actuelle détentrice du portefeuille devrait suivre son époux un diplomate américain qui est sur le départ. Le département d’Ahmad Ahmad pourrait également figurer dans la ligne de mire du remaniement. Ce Professeur à la tête du ministère de la Santé est plus que jamais proche de la sortie suite à l’affaire de l’appel à l’aide aux partenaires techniques et financiers lequel avait fait l’objet d’un cinglant désaveu du Gouvernement. Un éventuel quatrième département pourrait être concerné par ce remaniement toutefois, la question se pose de savoir lequel ? Le voile sera levé incessamment.
La Rédaction






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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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