Publié dans Politique

Gouvernement Ntsay - Légère retouche plutôt que véritable remaniement

Publié le mercredi, 19 août 2020


Annoncé hier, l’annonce des nouveaux membres du Gouvernement n’a finalement pas eu lieu. De source sûre, cette retouche du Gouvernement devrait intervenir ce jour. Depuis plusieurs jours, il se murmure que le Gouvernement de Christian Ntsay est sur le point de subir une petite retouche. Qu’un mini-remaniement serait attendu. L’information est confirmée par bon nombre de sources. La seule question concerne le moment où ce remaniement sera annoncé. Compte tenu de la situation, cette retouche s’avère logique. Depuis le départ de Rijasoa Iarisambatra Andriamanana Josoa, le département de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel est dirigé par un intérimaire. Une situation de plus en plus intenable à l’approche des examens officiels et subséquemment la prochaine rentrée scolaire.
Mais il ne serait pas non plus à exclure que d’autres ministres fassent les frais de ce mini-remaniement technique. Pour l’instant, trois ou quatre ministères pourraient être concernés par cet ajustement technique, d’après les pronostics des observateurs avertis de la vie politique. Outre le département en charge de l’Education nationale, celui de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme devrait également voir sa direction changer. Lucien Irmah Naharimamy, l’actuelle détentrice du portefeuille devrait suivre son époux un diplomate américain qui est sur le départ. Le département d’Ahmad Ahmad pourrait également figurer dans la ligne de mire du remaniement. Ce Professeur à la tête du ministère de la Santé est plus que jamais proche de la sortie suite à l’affaire de l’appel à l’aide aux partenaires techniques et financiers lequel avait fait l’objet d’un cinglant désaveu du Gouvernement. Un éventuel quatrième département pourrait être concerné par ce remaniement toutefois, la question se pose de savoir lequel ? Le voile sera levé incessamment.
La Rédaction






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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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