Publié dans Politique

Evasan de Christian Ntsay à l’étranger ? - Le Premier ministre fait taire les rumeurs sur son état de santé

Publié le lundi, 07 septembre 2020

Le Premier ministre a-t-il été évacué à l’étranger pour des raisons sanitaires ? Cette rumeur sur les réseaux sociaux s’est propagée à vive allure, la semaine dernière. L’intéressé était absent de la scène politique ces derniers temps ce qui n’a fait qu’alimenter ces rumeurs. La rumeur, à mesure qu’elle s’enflait, est parvenue jusqu’aux oreilles de Christian Ntsay. Pour faire taire les spéculations, le Premier ministre est apparu hier à 8 h tapantes du matin au Palais d’Etat de Mahazoarivo. Au cours de son allocution lors de la traditionnelle levée de drapeau, il a ainsi formulé un démenti formel.

« Beaucoup de choses ont été dites : où est passé le Premier ministre, qu’est-ce qu’il a… Je suis là », a répondu le chef du Gouvernement devant ses collaborateurs à la Primature. Il confirme toutefois avoir subi un contrôle.

« Le plus important est ceci : chaque être humain est fait de chair et de sang. Il y a certains moments où les contrôles sanitaires s’avèrent nécessaires. C’est ce qu’il s’est passé », dit-il.

Lui de lancer par ailleurs un message à l’appel à la conscience de tout un chacun devant de telles rumeurs.

« Certains ont affirmé que le Premier ministre avait été victime d’un accident vasculaire cérébral. D’autres d’avancer que le Premier ministre a été empoisonné… C’est dans ce genre de cas que vous vous rendez compte qu’il ne faut pas croire tout ce qui se dit sur les réseaux sociaux. Toutefois, comme je l’ai dit à maintes reprises, nous sommes dans un pays libre, nous vivons dans une démocratie. De nombreux pays, à l’heure où nous parlons, n’auraient pas accepté ce genre de choses. Des personnes auraient été emprisonnées et le réseau social aurait été banni dans certains pays. Nous, nous vivons dans une démocratie. Cela nécessite une éducation, une prise de conscience des dirigeants et de chaque Malagasy », soutient-il.

La Rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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