Publié dans Politique

Prêt « Miarina » - 19 milliards d’ariary décaissés au bénéfice de 329 entreprises

Publié le mercredi, 09 septembre 2020

Une enveloppe de 50 milliards d’ariary. Treize semaines après son lancement officiel, le financement « Miarina » initié par le Président de la République a débloqué jusqu’à ce jour environ 19 milliards d’ariary. Ce crédit à taux bonifié et garanti par le fonds « Fihariana » a soutenu 329 entreprises réparties sur dix-neuf régions de Madagascar.  En moyenne, les débiteurs empruntent 58 millions d’ariary. Mais les besoins de financement varient en fonction de la taille des entreprises. Les sociétés de petite taille contractent à hauteur de 10 millions d’ariary tandis que celle de grande taille arrivent jusqu’à 300 millions d’ariary. En tout cas, le financement est destiné aux entreprises formelles réalisant au maximum un chiffre d’affaires de 5 milliards d’ariary », rapporte Zafindravaka Valérie, secrétaire exécutif de « Fihariana », hier, au Nexta Andranomena.

D’après les statistiques, le secteur du commerce reste majoritaire représentant 33% des contractants. Par ailleurs, 45,59% des bénéficiaires se trouvent à Analamanga. « Je travaille dans la location de voitures. Nous avons énormément besoin d’argent en matière d’entretien et de paiement des salaires du personnel. Grâce à ce financement, j’ai pu maintenir mon activité. En plus, il y a un différé de six à huit mois avant le remboursement », témoigne un bénéficiaire.

Outre leur appui financier, les équipes de « Fihariana », en collaboration avec l’Institution financière internationale (IFC), offrent des appuis techniques et psychologiques. La formation s’étale sur une période de sept semaines. « En complément du soutien financier, une formation adaptée et ce guidée vers une approche pragmatique de gestion des impacts de la crise sur leurs entreprises. Des modules précis seront traités tels que l’accès au financement, l’ajustement du business plan et la communication en période de crise, ou encore la commercialisation en ligne. Nous aidons également les entreprises en termes de débouchés », poursuit le secrétaire exécutif. La première série de formation sera délivrée en présentiel. Les mêmes séances vont être organisées en ligne pour toutes les régions.

Solange Heriniaina

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff