Publié dans Politique

Manifestation populaire à Vohilava - La CNIDH interpelle les autorités étatiques

Publié le mardi, 15 septembre 2020

Les habitants de la Commune de Vohilava dans le District de Mananjary manifestent de nouveau en signe de contestation contre une exploitation minière menée par une société étrangère dénommée Mac Lai Sime Gianna. Une exploitation qui provoque de nombreux effets catastrophiques sur l’environnement et la vie quotidienne des riverains comme l’ensablement des rizières, la pollution de l’eau qui conduit inévitablement à des conséquences sur la santé, entre autres. Selon le compte rendu de la commission, une quantité considérable d’or y est extraite et exportée clandestinement. Par conséquence, aucune retombée n’est perceptible pour les caisses de l’Etat.

 

La commission rappelle ainsi les antécédents de cette affaire notamment les débuts depuis l’année 2017. La localité fut alors le théâtre d’une manifestation qui s’est soldée par l’arrestation d’un dénommé Rajoany dit Raleva. Ce leader de manifestation a été détenu à Mananjary pendant 23 jours. Au cours de son procès, il apprit finalement le motif de son arrestation : usurpation de titre. Malgré le retrait de la plainte, Raleva fut condamné à deux ans d’emprisonnement avec sursis. « Il serait temps d’entendre enfin la voix de la population de Vohilava Mananjary, qu’elle n’ait pas le sentiment que l’Etat est contrôlé par des intérêts autres que les siens », préconise la CNIDH.

Sur un tout autre sujet, la Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH) saisit l’opportunité d’une formation organisée par la Cour suprême visant à accélérer le traitement des dossiers au sein de cette instance judiciaire pour interpeller sur la nécessité d’un audit de l’ensemble du système judiciaire en vue d’assainir ce milieu. Aux dernières nouvelles, le président du Conseil supérieur de la magistrature, Imbiky Anaclet a soumis une proposition de stratégie de lutte contre la corruption en milieu judiciaire en prévision de la relance économique post – Covid-19.

La Rédaction

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Enquête de Claudia Andriantsitohaina - L’Observatoire Mahitsy Fijery interpelle sur le respect des droits humains
  • Commune urbaine d’Antananarivo - Naina Andriantsitohaina n’est pas la SMGD
  • Révocation des maires et chefs Fokontany - Appel au respect des lois
  • Tentative de déstabilisation de la Refondation de la République - Deux étrangers arrêtés
  • Gen Z Madagasikara - Le meeting reporté pour l'instant
  • Lake Village Ivato - Les appartements désormais mués en… cités universitaires
  • Actu-brèves
  • Présidentielle anticipée - La HCC assouplit le délai constitutionnel de 60 jours
  • Loi de Finances 2026 - Quand le budget trahit le renouveau

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Flou concomitant
    Une zone d’ombre, des fois opaque, entre Air Mad et Madagascar Airlines ! Le passage de la compagnie nationale Air Madagascar, Air Mad, à Madagascar Airlines entretient un flou persistant ou concomitant. Si le relais entre les deux compagnies nationales de transport aérien devait être transparent selon la règle de l’art et respectant la procédure normale, il n’en est rien du moins suite à la récente mise au point du syndicat du personnel de l’Air Mad. Créée en 1961, en plein décollage de la première République, symbole vivant du retour de la souveraineté nationale le 26 juin 1960, la compagnie nationale de transport aérien Air Madagascar voit le jour. Elle fut le résultat de la fusion entre Air Madagascar et le réseau local d’Air France. A ses tout débuts, la compagnie portait d’abord l’identité commerciale MADAIR, ce n’est qu’un an après, en 1962, qu’elle a été officiellement rebaptisée en portant…

A bout portant

AutoDiff