Publié dans Politique

Rapatriement - Arrivée d’une énième vague

Publié le mercredi, 16 septembre 2020

Un vol en provenance d’Addis-Abeba est arrivée hier à l’aéroport international d’Ivato avec à son bord 212 passagers sur les 273 prévus initialement embarquer sur ce vol, selon les précisions. Ils font partie du contingent de ressortissants malagasy ou des étrangers résidents bloqués à l’étranger depuis la suspension des liaisons aériennes et maritimes en raison de la propagation de la Covid-19 à Madagascar. Comme les autres Malagasy déjà rapatriés, ceux nouvellement arrivés hier ont effectué un test PCR de moins de 72 heures avant leur embarquement. Mais un nouveau test a été effectué sur ces passagers à leur arrivée. Ceux-ci ont ensuite été obligés de rejoindre les hôtels ou les sites d’hébergement où ils devront se placer en confinement en attendant les résultats de leurs tests. Sept sites ont été répertoriés. Un enfant mineur a été placé en confinement à domicile, d’après les informations recueillies. Depuis le début de l’opération de rapatriement initié par le Gouvernement, il y a un peu plus d’un mois, plus d’un millier de compatriotes ont effectué leur retour dans la Grande île selon des informations. Ils viennent des pays d’Europe, d’Afrique, d’Asie ou encore de ceux de l’océan Indien. De nombreux compatriotes demeurent toutefois encore bloqués à l’extérieur et sont encore en attente de leur rapatriement. Une réouverture des vols en provenance de l’extérieur, dans les prochains mois, pourrait permettre de solutionner les problèmes des résidents. Lors d’une récente intervention télévisée, le Président de la République Andry Rajoelina avait pour rappel laissé entrapercevoir une ouverture des lignes internationales au début et à l’arrivée de l’aéroport de Nosy Be. Il a aussi soutenu que l’ouverture des autres aéroports malagasy pourrait être étudiée à partir du mois prochain en fonction de l’évolution de la pandémie à l’étranger.
La Rédaction


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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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