Publié dans Politique

Covid-19 - Relâchement signifie suicide collectif !

Publié le dimanche, 20 septembre 2020


Aux dernières nouvelles, Madagascar figure toujours parmi les pays où la Covid-19 sévit. Certes, le nombre de personnes testées positives à cette maladie est en phase décroissante. Cependant, il ne faut jamais oublier que ce nouveau coronavirus baptisé SARS Cov-2 circule toujours et fait des victimes quotidiennement dans le pays. Ces derniers temps, la population malagasy se laisse emporter par l’instinct de survie et oublie l’importance des gestes barrières. Ce relâchement se traduit actuellement par un suicide collectif qui prend de l’ampleur.
A commencer par les transports en commun qui n’appliquent en rien les mesures de sécurité sanitaires préalablement fixées. Or, la reprise des activités des transporteurs s’est accompagnée de l’octroi de gel désinfectant à tous les passagers des « taxis-be » entre autres. Pourtant, cette pratique n’a duré que quelques jours. Pour les quelques-uns qui en possèdent encore, ils n’en versent qu’à la demande des voyageurs, ce qui n’est pas conforme aux accords établis. De plus, les chauffeurs et leurs aides, censés s’équiper de masque et de visière, ne mettent plus ces accessoires. Et en ce qui concerne l’utilisation des gants de protection, cela été juste un must-have d’une journée. Ils négligent également la santé de leurs clients en se permettant de porter leur cache-bouche sous le nez ou encore le menton. Pire encore, des bus ne respectent plus le nombre de personnes assises en utilisant de nouveau les strapontins.
En outre, les marchés hebdomadaires ont dernièrement oublié les mesures de prévention de cette pandémie. Les dispositifs de lavage des mains ne servent plus à rien. Les gens qui s’y rendent ne se soucient plus des mesures d’hygiène à respecter dans ces lieux. Déjà, aucune vérification n’y est organisée. L’attitude responsable revient ainsi aux citoyens qui les fréquentent. Pour les supermarchés, les tapis imbibés d’eau savonneuse placés à l’entrée des bâtiments ne sont pas remplacés régulièrement. Les responsables de l’accueil ne priorisent pas non plus la prise de température. Il arrive même qu’ils laissent passer les visiteurs quand leur thermomètre ne fonctionne pas. La solution hydroalcoolique pour nettoyer les mains n’est plus qu’une formalité. Or, c’est à travers l’application de tous ces gestes que le virus pourrait disparaître.
Pêle-mêle. Ce qui complique aussi la lutte contre la Covid-19 porte sur les longues files d’attente observées au niveau des banques et des établissements publics. La distanciation sociale d’un mètre n’y est plus respectée. Toutefois, la prise de responsabilité pour faire respecter cette règle de base revient à ces enseignes, en mobilisant leurs personnels de sécurité  qui y sont présents afin de faire régner l’ordre.
K.R.


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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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