Selon les informations qui se réfèrent à la même déclaration, les experts de l'OMS et deux autres organisations auraient « approuvé un protocole pour des essais cliniques de phase 3 de phytothérapie pour la Covid-19». Le responsable de l'OMS Afrique, le Docteur Prosper Tumusiime, a expliqué dans le communiqué que « si un produit de médecine traditionnelle s'avère sûr, efficace et de qualité assurée, l'OMS recommandera une fabrication locale à grande échelle et rapide », a-t-il précisé.
Le CVO fait son chemin
Le même journal parle du remède malagasy élaboré par l’Institut Malgache des recherches appliquées pour prévenir et soigner le patient du coronavirus. Lancé officiellement le 20 avril dernier à l’IMRA Itaosy, le tambavy Covid-Organics a fait parler de lui sous d’autres cieux. Les débats autour de la médecine traditionnelle en Afrique font, d’ailleurs, souvent illusion à cette décoction malagasy à base d’Artemesia. Outre une distribution massive dans le pays, le CVO s’est aussi exporté dans plusieurs pays africains avec des résultats probants. Une nouvelle version, le CVO plus sous forme de gélule, est déjà sur le point d’être vulgarisée.
Il y a quelques mois, la responsable régionale de l’OMS, Docteur Matshidiso Moeti avait rappelé les engagements des gouvernements du continent noir en 2000 qui consistent, entre autres, à soumettre les remèdes traditionnels à des essais cliniques au même titre que les médicaments. C’est d’ailleurs, dans cette optique, que Madagascar a été sollicité par l’organisation pour participer au « Solidarity trial » qui est un essai clinique international ayant pour but de trouver un traitement efficace contre le coronavirus. Force est de constater que la Grande île ne manquera pas de laisser son empreinte dans ce combat international contre la Covid-19.
La Rédaction